-
Par nanou278 le 19 Avril 2024 à 09:44
Le Château de Farcheville
Selon dom Basile Fleureau, auteur en 1683 des Antiquités de la Ville et du Duché d'Étampes, on pouvait encore lire en 1667 sur la porte du logis de Farcheville une inscription attribuant la construction d'un « château considérable » à
Hugues II de Bouville (1240-1304),
baron de Milly, chambellan de Philippe le Bel, en 1291.
Le château de Farcheville est une forteresse de plaine, et l'une des plus remarquables d'Île-de-France. Il comporte en particulier une vaste enceinte rectangulaire entourée de douves, réaménagées au XVII e siècle, flanquée de tours aux angles et dont les mâchicoulis sont portés par de grands arcs en tiers point bandés entre les contreforts. La maçonnerie était probablement destinée à être enduite. Le parti d'ensemble est curieusement irrégulier dans un espace pourtant sans contraintes, sans véritable enjeu défensif. En plus de cela, plusieurs insuffisances laissent à penser que le résultat visuel, monumental et symbolique a primé dans la conception sur l'efficacité militaire.
Au milieu de l'un des côtés, l'entrée s'ouvre dans le donjon rectangulaire, à côté d'un pavillon datant du début du XVII e siècle. « En l'absence de fouilles à l'intérieur de l'enceinte et compte tenu des restaurations , il n'est pas possible d'établir une chronologie fiable de la construction.
Un circuit fermé pour l'eau des Douves
La chapelle est citée en 1321. Il s'agit probablement de celle qui a été conservée jusqu'aujourd'hui, avec son décor dont les peintures murales et les lambris de couvrement sont ornés d'anges musiciens, et qui paraît dater du début du XIV eme siècle
image Le château de Farcheville (Essonne) – L'écho des châteaux (chateauxexperiences.com)
Curieux Prie- Dieu
Voute décorée en bois de Châtaigner ,elle en bois qui conserve un décor peint, divisé en 192 panneaux,
représentant d'une façon naïve des anges musiciens ( XIVème siècle)
Emouvante Piéta
En 1407, le domaine entre par héritage dans les possessions de la branche de Châtillon-sur-Loing de la maison de Coligny, illustre famille protestante qui va le conserver pendant plus de deux siècles. Il est pillé et saccagé à trois reprises pendant les guerres de Religion entre 1567 et 1576, et remis en état entre 1578 et 1604.
Farcheville entre aux XVIIe et XVIIIe siècles dans le patrimoine de riches familles de robe, les Jappin puis les Maynon. En 1637, la seigneurie est achetée par Maximilien Jappin, conseiller et secrétaire du roi. En 1741, le domaine devient la propriété de Vincent Michel Maynon, président de la quatrième chambre des enquêtes au Parlement de Paris. Sous la Révolution française, celui-ci ne put empêcher la démolition d'environ la moitié des arcs de l'enceinte et d'une partie des créneaux. À cette époque, le pont-levis avait déjà disparu et les fossés étaient dits « cultivés ».
Des travaux « sans doute importants, quoique peu documentés » sont réalisés dans la seconde moitié du XIX e siècle. Une nouvelle remise à voitures est notamment bâtie en 1858 sur des dessins de l'architecte Alphonse Adam. Une campagne de restauration de grande envergure est entreprise à partir de 1899, avec notamment la reprise de la totalité du mur d'enceinte, la construction d'au moins trente-deux créneaux et la réfection des cintres. La façade principale est entièrement rhabillée. Le chemin de ronde reposant sur des arcades date en totalité de 1900-1901. L'architecte Anjubert exécute également des dessins pour les nouvelles ferrures de la grande salle et de la chapelle.
Classé monument historique en 1948 et inscrit en 1947, d'importantes restauration ont encore lieu dans les années 1980.
Rien ne permet de penser que l'enceinte de la fin du XIII e siècle n'avait pas les dimensions de celle qui subsiste. L'emploi du mâchicoulis sur arc est cependant peu fréquent en Île-de-France et les deux autres exemples connus au nord de la Loire sont plus tardifs. L'ensemble fut repris et restauré autour de 1901 afin de lui rendre un aspect plus médiéval. La tour et l'escalier à vis accolés au porche d'entrée, plus haut que le reste des bâtiments, donnent une idée de l'élévation originale, avant les destructions révolutionnaires.
Le château d’Hugues II de Bouville a conservé sa boulangerie du XIIIesiècle avec ses fours muraux
La maison du Chapelin
Détail
Farcheville de nos Jours La vie du château de Farcheville a été marquée par ses propriétaires successifs, lesquels ont régulièrement réalisé de grands travaux de construction et de restauration.Comme au XVIIe siècle ou des travaux d’adaptation au « goût du jour » sont effectués. On construit une tour carrée d’habitation pour remplacer le donjon défensif et des terrasses de promenade font désormais place aux remparts extérieurs
La Cuisine Aujourd'hui
Salle du petit déjeuner
Plus récemment, Jean Chalopin, célèbre créateur et producteur de dessins animés comme Les Mystérieuses Cités d’or, entreprit d’importantes restaurations de la vieille bâtisse. L’aspect médiéval a été revu et corrigé, tout en intégrant une certaine modernité dans l’aménagement. On raconte que les anciens appartements de Chalopin sont dignes de l’Inspecteur Gadget…
Jean Chalopin fait l'acquisition du Château de Farcheville dans les années 1980 Celui-ci était en ruine , Pendant dix années ,il fait des travaux avec près de 250artistes .Il a acheté de nombreux objets d'époque pour meubler les pièces ,toujours dans le respect historique
Toute la partie haute au dessus des fenêtres , les décors sont d'époque
La chambre de la Reine
La salle de bain
La chambre du Roi
Il y a encore beaucoup à voir , le coin salon ,salle de conférence , la salle de jeux ,la bibliothèque .Mais je vais terminer avec ... La piscine intérieure , du 19ème siècle, et son coin détente
Ref: Wikipédia ,le Château merci à eux , photographie de Françoise J
A suivre le Musée Volant Salis
2 commentaires -
Par nanou278 le 18 Avril 2024 à 15:08
Le Musée Volant Salis
Une Histoire de famille Quand Tradition rime avec Passion
- À l’âge de 12 ans, Jean-Baptiste Salis découvre que Louis Blériot a traversé la Manche en avion. Inspiré, il ambitionne de traverser l’Atlantique et se forme seul à la mécanique d’aviation.
- En 1912, âgé de 15 ans, il achète trois épaves d’avion à l’aéroclub de Clermont-Ferrand grâce à un héritage de l’une de ses grands-mères. Après les avoir transportées en charrette jusqu’à la ferme familiale, il reconstruit une Libellule Hanriot, mais s’écrase lors de son premier essai.
- Pendant la Première Guerre mondiale, il devient pilote militaire après avoir été blessé à la bataille de Verdun. Il quitte les tranchées avec deux citations et intègre l’École de pilotage militaire de Pau, devenant instructeur et pilote d’essai.
- Avec les aviateurs Alfred Fronval et Charles Robin, il crée la première patrouille d’acrobatie aérienne du monde, utilisant trois Morane-Saulnier AI reliés par un ruban tricolore.
- En 1933, Jean-Baptiste Salis fonde l’association Les Casques de cuir, qui vise à propager le goût et le sens de l’aviation parmi les foules, en particulier les jeunes.
- À partir de 1937, il se lance dans la collection et la restauration d’avions anciens. Il s’installe à Cerny, achète une ancienne ferme qu’il baptise “Ma petite Auvergne”, et la transforme en école de mécaniciens.
- Après la Seconde Guerre mondiale, il crée une école de vol à voile sur l’aérodrome de La Ferté-Alais.
- En 1955, à l’occasion du cinquante-et-unième anniversaire de l’Entente cordiale, il remet en état un avion de la marque Blériot et réitère sa traversée de la Manche. Il recommence en 1959 pour le cinquantenaire de la traversée.
- Son fils Jean et sa fille Irène reprennent le flambeau après sa mort, continuant à restaurer d’anciens avions et à perpétuer l’héritage de Jean-Baptiste Salis .
- Le Blériot
Les Pionniers 1914/1918
Le début du 20ème siècle a été marqué par les pionniers de l’aviation. C’est alors le temps de la découverte, des exploits et des premières traversées. Louis Blériot traverse la Manche en 1909 à bord d’un Blériot XI.L'exploitIl est 4h15 en ce matin du 25 juillet 1909. Louis Blériot est déjà à bord de son avion, le « Blériot XI ». Le vent est tombé durant la nuit et le moment semble propice pour relever le défi lancé par le journal britannique, le Daily Mail : traverser la Manche à bord d'un «plus lourd que l'air». Blériot fait signe à son mécanicien : il se lance !
40 kilomètres de mer à traverser... une immensité, car aucun repère ne vient guider l'aviateur. L'aviateur repère des bateaux qui lui indiquent la direction de Douvres, en Grande-Bretagne. Puis il aperçoit l'immense drapeau tricolore que son ami, le journaliste Charles Fontaine a déployé dans un champ pour qu'il sache où se poser. À 5h12, après un virage, c'est chose faite : Blériot coupe le moteur sur le sol anglais. Une foule immense l'accueille. Le roi le recevra le lendemain. L'événement a un retentissement mondial.L'aviation a fait la preuve de son utilité ! À peine cinq ans plus tard, elle va trouver un emploi inattendu comme arme de guerre pendant la Première Guerre mondiale.
Roland Garros
Roland Garros franchit la Méditerranée en 1913 aux commandes d’un Morane-Saulnier H. En 1919, Jules Védrines pose le Caudron G3 se pose sur les toits des Galeries Lafayette à Paris tandis qu’en 1921, Adrienne Bolland passe la Cordillère des Andes avec ce même avion.
Dès novembre 1914 ,Garros sera le premier spécialiste à définir dans un rapport au GQG l'avion de chasse monoplace tel qu'il sera utilisé dans tous les pays du monde au cours des décennies suivantes .Ayant connaissance du système de tir à travers l 'hélice ,inventé en avril 1914 par Raymond Saulnier (et le bureau d'étude dirigé par Louis Peyret) Il réalise le premier tir en vol et améliore le dispositif en réduisant la taille du déflecteur en métal posé sur les pales . Il achève en janvier 1915 la mise au point du tout premier chasseur monoplace de l'histoire ,armé d'une mitrailleuse tirant dans l'axe de l'avion à travers le champs de rotation de l'hélice
En 1919, Jules Védrines pose le Caudron G3
Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans l'aviation, à l'âge de trente-deux ans. Il signe ses avions d'une tête de vache ou de l'inscription « la vache », sans doute en souvenir de ses origines limousines et aussi peut-être en guise de provocation.
La Première Guerre Mondiale
Lors de la Grande Guerre, dès 1914, les états-majors réalisent rapidement que les avions peuvent servir à localiser l'adversaire, ils remplissent ensuite des missions de reconnaissance et de télécommunication (par largage de messages). Mais surtout, ils prennent conscience que l’avion peut servir comme arme de guerre : d’abord par le largage de bombes, puis par l’emport d’un pistolet par le pilote et enfin par le montage d’armement directement sur l’avion.
RaFBe2f
LVG & Be2f : Première sortie / First Roll Out | Memorial Flight
bombes sous les ailes
Le Be2f est un avion historique qui a joué un rôle important au début du 20e siècle. Voici quelques informations à son sujet :
- Le Be2f est un modèle d’avion conçu en 1916. Il a été construit en utilisant un fuselage du Be2c et des ailes et empennages du Be2e. Son moteur était un RAF de 90 ch qui lui permettait d’atteindre une vitesse maximale de 145 km/h avec une autonomie de 4 heures
- À l’origine, le Be2f était utilisé pour la reconnaissance et la photographie. Il faisait partie des premiers engins volants spécifiquement conçus pour un usage militaire. Sa stabilité en vol était un atout majeur pour sa mission.
- Le Be2f a été opérationnel au sein du Royal Flying Corps (RFC), l’ancêtre de la Royal Air Force, de 1912 à 1918. Environ 3 500 exemplaires ont été produits par différentes sociétés sous licence. Il a été utilisé par plusieurs forces aériennes à travers le monde, notamment en Afrique du Sud, en Australie, en Belgique, aux États-Unis, en Grèce, en Norvège et aux Pays-Bas.
- Le Be2f reconstruit par l’association Memorial Flight a été remonté récemment et est exposé au musée volant Salis à La Ferté-Alais.
- Fokker DR.I Triplan
-
Conçu en 1917 armé de deux mitrailleuse synchronisées contenant 500 cartouches Manfred Albrecht ,baron von Richthofen 1892/1918 est devenu une légende de la première guerre mondial l'as des as ,il avait peint son Fokker en rouge vif n afin qu'en cas de blessure l'ennemi ne pas se rendre compte que le pilote saignait d'ou son
-
nom de Baron Rouge
-
Histoire de cocardes
- La cocarde tricolore de l'aviation Française à été utilisé pour la première fois en 1914 par Léger sur les dessin des carcasses des avions abattus au front .Elle devait être identifiable du sol ,elle était donc placé sous les ailes des appareils
- L'inverse pour les Britanniques
- Ils ont abandonné l'Union Jack qui ressemblait trop à la croix Allemande vue du sol , ils se faisaient tirés dessus .Ils sont donc utilisés les couleurs Française à l'envers cerclant de blanc la notre étant cerclée de bleu
- Fokker DVII
- Le Fokker D.VII était un avion de chasse biplan allemand de la Première Guerre mondiale. Il est considéré comme le meilleur chasseur germanique de cette guerre,
Morane -Saulnier 230
- Biplace avion d'entrainement de voltige
-
Morane -Saulnier 502
- Le Criquet est un avion qui peut atterrie et décoller sur une très courte distance
-
Boeing B-17
-
The "Pink Lady", l’histoire fabuleuse d’un B17 reconverti en avion photographe
-
Cet avion qui s’illustra au cours de la Seconde Guerre mondiale, en incarnant la puissance libératrice qui a vaincu l’Allemagne, auréola de nombreuses manifestations patriotiques et meetings. Il survola pendant 30 ans les continents pour l’Institut géographique national, réalisant des relevés aériens. C’est la belle histoire du "Pink Lady", ce B17 classé monument historique depuis septembre 2012. seul B17G authentique survivant de la Seconde Guerre mondiale à avoir effectué des missions de guerre.
-
31 md' envergure
22 de longueur
15,5 poids à vide
12 à 16hd'autonomie
250 à 380 km/ h vitesse de croisière
1 000 l/h d'essence
Travel Air 4000
- Biplan de transport et de sport
Chance -Vougt Corsair
Polikarpov Po-2
-
Merci au Musée Salis de m'avoir laissé libre pour cet article photos comprise
- photographie Françoise J et musée
Ref : 25 juillet 1909 - Louis Blériot traverse la Manche en avion - Herodote.net
Le Pink Lady ou la fabuleuse histoire d'un B17 reconverti en avion photographe - Portail IGN - IGN
Wikipédia
Prochaine sortie le 30 Mai Rosa Bonheur
L
votre commentaire -
Par nanou278 le 2 Avril 2024 à 06:35
Les Bonbons Kubli
L'histoire de Kubli
La Belle Époque
L’histoire commence en Suisse, à la fin du 19ème siècle, Jacques KUBLI dans la force de l’âge, quitte son pays pour tenter sa chance en Amérique. Il pose ses valises en Alabama mais la vie est rude et hostile.
Plusieurs années et quelques enfants plus tard, il décide de rentrer en Europe.
C’est la belle époque. Il choisit de s’installer avec sa famille dans le 13ème arrondissement à Paris pour sa douceur de vivre et son potentiel commercial.
C’est alors qu’il ressort de ses cartons des recettes de bonbons qu’il avait gardées depuis sa Suisse natale.
En 1900, il crée alors sa fabrique (au fond d’une cour, rue du Château des Rentiers) et confectionne avec passion des bonbons aux recettes originales et gourmandes.
Rapidement, il fournit les grandes chocolateries et confiseries parisiennes.1973 - Morangis
La maison KUBLI restera dans la capitale jusqu’en 1973, puis s’installe au sud de Paris, à Morangis (en Essonne).
Pendant quatre générations, la famille KUBLI perpétue la tradition du bonbon de sucre cuit :
- Par la sélection rigoureuse des matières premières.
- Par le respect de la mise en œuvre des spécialités, notamment des pralinés fabriqués à l’ancienne.2009 - L'histoire continue, passionnément!
C’est en 2009 que Gilles DUAULT reprend le flambeau avec passion et une ferme volonté de pérenniser
le savoir-faire KUBLI en France et à l’étranger.
Aujourd’hui les bonbons KUBLI sont vendus dans plus de 15 pays à travers le monde.Merci pour toutes vos explications et votre passion
Tenues correctes exigées
L' atelier
Nous travaillons encore le sucre cuit de façon artisanale
Vous pouvez nous rendre visite à notre boutique à Morangis qui est ouverte:
Le Mercredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 et le Vendredi de 13h30 à 16h30
17 rue Gustave Eiffel, 91420 MorangisRefroidissement avant façonnage
Fruits à coque
Moules
Atelier emballage
La boutique
Merci à la direction Kubli pour la liberté de faire sans entraves
Déjeuner le Bistronomic
Maison de Jeanne et Léon Blum
La maison est une ancienne ferme du XVII siècle, située au 4 de la rue Léon-Blum, sur le plateau des Metz (d'où son nom de Clos des Metz) à Jouy-en-Josas que Jeanne Blum, cousine de Léon Blum avait achetée en 1938. L'ancien président du Conseil du Front populaire y passa les dernières années de sa vie, en compagnie de Jeanne qui s'était rapprochée de lui après la mort de sa deuxième épouse, l'avait suivi en 1943 et épousé au camp de concentration nazi de Buchenwald.
Visite avec notre sympathique petite guide Elisa ,regardez cette vidéo ci dessous
Plaque dans le jardin du « Clos des Metz » où sont enterrées les cendres de Jeanne Blum.
Jeanne née Lévylier en 1899 ,jeanne dite Jeanot est une femme de caractère ,libre et d'une grande intelligence .Elle rencontre Léon Blum pour la première fois alors qu'elle n'avait que 16 ans et en tombe follement amoureuse malgré leurs 27 ans d'écart .Elle épouse à 20 ans le grand avocat Henry Torrès avec qui elle aura deux fils Jean et Georges .Quelques années plus tard elle ose demander le divorce .Elle se remarie à Henri Reichenbach, homme d'affaire un des fondateur de des magasins prisunic , c'est avec lui qu'elle achète la maison .En 1940 elle refuse de suivre son mari aux USA et décide de soutenir Leon Blum en prison . Après le suicide de son mari ,elle épousera Leon Blum à Buchenwald en 1943. Perdant la vue et dévastée par la mort de son deuxième fils quelques mois plus tôt ,Jeanne se donne la mort en 1982 et lègue la maison à la ville de Jouy en Josas .La maison devient "Monuments historiques "et "Maison illustre "
Jeanne Blum se donne la mort en 1982, 32 ans après le décès de Léon Blum
La salle à manger
Pièce intimiste ,sobre comme le reste de la maison ,réservée à la famille
Cuisine
Salon
Bibliothèque reconstituée
Chambre de Jeanne
Une touche féminine
Chambre de léon
Léon Blum (1872-1950)
Léon Blum est né le 9 avril 1872 à Paris, d’une famille juive d’origine alsacienne, composée de cinq enfants.
La première partie de sa vie est consacrée à l’écriture. Il publie des critiques littéraires et dramatiques, très suivies, pour la presse d’avant-garde parallèlement à sa profession de juriste au Conseil d’Etat.
C’est à partir de l’Affaire Dreyfus et de sa rencontre déterminante avec Jean Jaurès, qu’il entre en politique. En 1905, il adhère à la Section française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) et devient responsable de la rubrique littéraire du journal l’Humanité.
En aout 1914, il devient chef de cabinet du ministre socialiste des Travaux publics, Marcel Sembat, après avoir été réformé pour cause de myopie.
Elu député de la Seine en 1919, il participe au Congrès de Tours et choisit de rester membre de la SFIO contre la majorité communiste.
Partisan d’un socialisme réformiste et humaniste, Léon Blum croit davantage à une transformation progressive de la société qu’à une rupture révolutionnaire. Dans les années 1930, marquées par la montée du fascisme en Europe, il s’engage résolument dans une stratégie d’alliance avec les communistes et les radicaux, pour former un large « Front populaire ».
Les élections législatives du printemps 1936 marquent la victoire du Front Populaire. Léon Blum devient alors Président du Conseil. Un immense espoir nait au sein de la classe ouvrière et un vaste mouvement de grèves, dites « joyeuses », éclate alors dans le pays. Léon Blum entreprend de vastes réformes économiques et sociales : semaine de 40 heures, congés payés (deux semaines), accords collectifs… Mais les attaques contre le Front populaire sont nombreuses, la crise économique sévit toujours et le contexte politique international se durcit avec l’approche de la guerre. Léon Blum est contraint de démissionner en juin 1937.
Victime toute sa vie d’antisémitisme, il est arrêté en septembre 1940 sur ordre de Vichy et emprisonné. Déporté au camp de Buchenwald en 1943, il retrouve la liberté en 1945 et s’installe avec sa femme, Jeanne, à Jouy-en-Josas. Actif jusqu’à la fin de sa vie, il dirige notamment le dernier gouvernement provisoire de décembre 1946 à janvier 1947, il décède d’un infarctus le 30 mars 1950 dans sa maison de Jouy-en-Josas.
Merci à la maison Jeanne et Leon Blum pour la liberté de faire sans entraves
REF : Kubli entreprise
Maison Léon Blum
photographie Françoise J
IDD
Prochaine sortie le 5 Avril 2024 Château de Farcheville ,Musée Volant de Salis
3 commentaires -
Par nanou278 le 24 Février 2024 à 09:15
Hôtel particulier de La Païva
L'hôtel de la Païva est un hôtel particulier parisien construit entre 1856 et 1865 au 25, avenue des Champs-Élysées par la Païva, née Esther Lachman (1819-1884), aventurière russe d'origine polonaise très modeste, devenue marquise portugaise, puis comtesse prussienne. Elle y donnait des fêtes restées célèbres
Esther Lachman
Esther Lachman ( 1819- 1884 ) est née à Moscou de parents juifs polonais. Elle se marie en 1836 à Antoine Villoing, un modeste tailleur français dont elle aura un garçon. Puis très vite elle s'enfuit à Paris, dans le quartier de la Nouvelle Athènes (9e arrondissement), et exerce le métier de courtisane sous son nouveau prénom Thérèse. Elle devient, entre autres, la maîtresse du pianiste Henri Herz (1803-1888) qui la présente aux artistes de l'époque : Frantz Litz, Théophile Gautier (qui restera son ami très longtemps), Émile de Girardin, Wagner, les frères Goncourt ... Elle aura une fille avec Henri Herz en 1847, mais profitera d'une tournée aux États Unis du pianiste pour dilapider sa fortune, et se fera éjecter de la famille Herz. Elle prend le prénom de Blanche.
Après un séjour à Londres où elle fait tourner la tête de plusieurs aristocrates, elle revient à Paris en 1848 et séduit le marquis Aranjo de la Païva, aristocrate portugais fortuné, qui l'épouse en 1851. Dès le lendemain des noces elle lui refuse sa chambre, et se sépare de lui. Malgré tout, il lui offre l'hôtel particulier de la place Saint Georges (9e arrondissement).
Puis en 1852, elle s'entiche d'un très riche industriel comte prussien, cousin de Bismarck, Guido Henckel von Donnersmarck (1830-1916), de onze ans son cadet, qui l'épouse en 1871 après qu'elle eût obtenu le divorce du marquis de la Païva.
Pierre Manguin
C'est l'architecte Pierre Manguin (1815-1869) qui construit son hôtel sur les Champs Elysées, demeure d'inspiration italienne par son architecture et par sa décoration, plutôt ostentatoire. Il faudra dix ans (1855-1866) pour finaliser l'hôtel et sa construction fait jaser par son coût, plus de dix millions de francs or. Il est précédé d'un jardin suspendu donnant sur les Champs Elysée.
Ref : Hôtel de la Païva — Geneawiki
le comte Henckel von Donnersmarck vend l'hôtel en 1893 au banquier berlinois James Soloschin. Un ancien cuisinier du tsar, Pierre Cubat y installa un restaurant réputé dans lequel le Tout-Paris se retrouvait. Pour autant, en dépit de sa renommée, l'établissement ferme ses portes en 1898. Un projet d'installer la mairie du 8e arrondissement n'aura pas de suite.
Le Travellers Club s'y installe en 1903 et en fait l'acquisition en 1923
Depuis 1903, le bâtiment conserve son grand escalier d'onyx jaune,
Salle à manger
Salle de Bain de style mauresque,
L'hôtel de la Païva est aussi connu pour sa salle de bains mauresque ornée de carreaux de faïence de Théodore Deck où trône une baignoire très particulière (coffre en onyx blanc recouvrant une cuve en bronze argenté et ciselé, avec des robinets de bronze doré incrustés de six énormes turquoises, œuvre de Beboutoff) sauvée par miracle de la destruction. De style Napoléon III, sculptée par Donnadieu, marbrier à Paris, dans un bloc d'onyx comme l'escalier (1,85 m - 900 kg), la cuve est tapissée de bronze argenté tandis que trois robinets prévoient de verser, outre de l'eau, divers liquides exotiques. La marquise, dit-on, y prenait des bains de lait, tilleul et même de champagne.
Eau tiède ,champagne , lait d'ânesse
Les sculptures et plafonds
ses peintures et le plafond de Paul Baudry dans le grand salon.
De même, subsiste la double entrée de la cour de l'hôtel avec une porte pour l'entrée des équipages et une autre pour leur sortie, leur évitant d'avoir à se croiser. En revanche, la cour de l'hôtel a été remplacée par des établissements commerciaux, guichet de change puis aujourd'hui restaurant
https://youtu.be/-l0XZ5WpL-o secret d'histoire à visionner
Photographie Annette
Ref : Ref : Hôtel de la Païva — Geneawiki & Wikipédia
La Grande Mosquée de Paris
Le 19 octobre 1922, à 14 heures, la première pierre de la Grande Mosquée de Paris était solennellement posée, inaugurant la destinée riche en évènements d’une institution qui demeure à ce jour un sujet de curiosité, une référence, un symbole, un enjeu.
Un édifice en reconnaissance des soldats musulman morts pour la France
L’idée d’ériger une institution musulmane à Paris remonte au milieu du XIXe siècle. Après une étude longue et laborieuse, le gouvernement français décida finalement de prendre le projet à son compte en décembre 1916, lorsque la France dût compter tant et tant de soldats de confession musulmane parmi ses héros tombés, notamment, à Verdun, lors de la terrible « Bataille du Destin de la France »
C'est ainsi que la Société des Habous et des Lieux Saints de l'Islam vit le jour en février 1917
Fontaine des jardins
Ref :La grande Mosquée &wikipédia
Présentation | Grande Mosquée de Paris (grandemosqueedeparis.fr)
Photographies Annette
Prochaine sortie Confiserie Kubli ,Maison Léon Blum (complet )
1 commentaire -
Par nanou278 le 24 Février 2024 à 09:12
Quatre amis ,quatre univers , mais une envie commune ... Faire plaisir ,donner du bonheur .
Ce qui n 'était qu'un restaurant ,est devenu au fil des ans le cabaret Artishows .Un spectacle de transformistes
,mais aussi de Music-Hall
Coco
Delhia
Galipette
Catherine Bourgeoise
Pétunia
Framboise
Ref :Photos Annette et du cabaret Artishows
prochaine sortie Découverte de Paris Hôtel de La Païva ,la Grande Mosquée de Paris ( complet )
1 commentaire -
-
Par nanou278 le 17 Décembre 2023 à 15:15
Fervent passionné de spectacles, Alain M. Pacherie décide de lier son existence à cet univers. En 1967, il crée Européenne de Spectacles. Quelques années plus tard, il rencontre Annie Fratellini, qui lui donnera littéralement le goût d’un cirque moderne. A ses côtés, il apprend de nombreuses années pour finalement forger sa propre vision des arts de la piste : un cirque résolument ancré dans son temps qui autorise des passerelles entres les disciplines tout en s’appuyant sur un canevas traditionnel.
En octobre 1999, après avoir produit de très nombreux spectacles, Alain M. Pacherie réalise enfin son rêve : il reçoit son premier chapiteau. Après deux mois de représentations, une tempête dévastatrice déferle sur la France et a raison de son Cirque. C’est à ce moment-là qu’il imagine un chapiteau fou, à la hauteur de son rêve. Une immense nef de toile dépourvue de toutes structures internes offrant ainsi une visibilité incomparable aux spectateurs.
En décembre 2000, naît le Cirque Phénix et ses 6000 places assises. Alain M. Pacherie possède enfin l’écrin qui accueillera ses créations. Depuis lors, le Cirque Phénix a accueilli plus de 6 millions de spectateurs ! Président du Festival Mondial du Cirque de Demain, plus grand festival international et compétition de cirque moderne, Alain M. Pacherie exprime son goût pour l’éclectisme.
Président de l’Académie des Arts du Cirque Fratellini, il s’est donné pour mission de faire de cette formidable école, un établissement incontournable de l’enseignement de toutes les disciplines circassiennes tout en préservant le patrimoine et l’esprit insufflés par sa créatrice, Annie Fratellini.
Aujourd’hui, Alain M. Pacherie se réjouit de vivre pleinement sa passion du geste précis et beau, de l’esprit du spectacle cher à l’enfant qui sommeille en lui. Il présente désormais ses spectacles de cirque aux quatre coins du monde.
Tonton-Ballons , finaliste d'incroyable talents . De drôles d'animaux géants entièrement sculptés avec des ballons sur la piste
Une parade ultra colorée et ultra "gonflée " Les ballons son écologiques et bio dégradables 100%latex
Président et Fondateur du Cirque Phénix
Président du Festival Mondial du Cirque de Demain
Président de l’Académie des Arts du Cirque Fratellini
Vice Président Fondateur de l’Association Cultures du Coeur
Vice-président de l’Association Les Petits Princes
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Officier des Arts et LettresImages Annette
Web
votre commentaire -
Par nanou278 le 17 Décembre 2023 à 14:03
Concert hommage au 60ème anniversaire de la disparition d’Edith Piaf,
Isabelle Boulay interprète les plus grandes chansons de l’icône mondiale de la chanson française, accompagnée par l’Orchestre Colonne sur des arrangements originaux de Nobuyuki Nakajima, à La Seine Musicale.
Notre ministre de la justice Eric Dupond-Moretti était présent à la soirée pas pour IDD mais pour Isabelle
Isabelle Boulay est une star internationale, détentrice de 19 Félix et de 2 Victoires de la musique, elle détient le record, avec Céline Dion, de la chanteuse québécoise ayant le plus souvent remporté le prestigieux Félix de l’Interprète féminine, à 7 reprises.
Elle est l’une des rares artistes de la francophonie à avoir chanté avec les plus grands dont Gilbert Bécaud, Charles Aznavour, Serge Lama, Francis Cabrel, Serge Reggiani, Kenny Rodgers et Dolly Parton.
Nobuyuki Nakajima
est un musicien japonais, pianiste, compositeur et arrangeur, reconnu non seulement pour son jeu de pianiste, mais aussi pour l’élégance et la sensibilité de ses arrangements aux orchestrations subtiles et vibrantes, dont l’écriture s’appuie sur un bagage musical profond et varié.
votre commentaire -
Par nanou278 le 3 Octobre 2023 à 17:58
Départ pour 5 jours en Berry
Visite des pantoufles du Berry
Alliant savoir-faire et artisanat français, La Pantoufle du Berry est, depuis 2006, une entreprise française qui met son habilité au service de la création de Chaussons et Berryziennes de qualité.
Conçus et fabriqués intégralement dans le Berry, en France, nos produits sont le fruit d’une expérience de plus de 30 ans dans la confection de chaussons et charentaises.
https://youtu.be/TE34yQiEFD4?si=fs8bSZBkVrkCK250
Visite des rues pittoresques de la Châtre
Ancienne place dite “du Pavé“, cette petite place porte aujourd’hui le nom de Laisnel de la Salle (1801–1871), maire adjoint de La Châtre, auteur de Croyances et Légendes du Centre de la France et ami de George Sand. Cette place abrite une ancienne demeure de La Châtre : “la Maison de Bois” du XVe siècle.
Basilique Romane de Neuvy - Saint Sépulcre
(classée à UNESCO) Elle est également inscrite en décembre 1998 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France
L'édifice se présente comme une rotonde couronnée à l'extérieur d'un chapeau chinois. Une nef a été accolée à celle-ci au XIIIe siècle. À l'intérieur de la rotonde, la voûte est soutenue par des piliers avec des chapiteaux historiés. La rotonde n'est pas symétrique, et elle n'a que onze colonnes, symbolisant chacune un Apôtre (après le départ de Judas).
Vers 1840, la basilique a été restaurée par Eugène Viollet-le-Duc, qui charge le ferronnier d'art Pierre Boulanger de la restauration des anciennes pentures et du heurtoir
D'abord collégiale dédiée à saint Jacques le Majeur, elle devient en 1847 église paroissiale dédiée à saint Étienne à la suite de la destruction de l'ancienne église de ce nom.
Elle est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie X le 23 novembre 1910.
Elle est classée au titre des monuments historiques, en 1840
Eglise St Martin à Vic
et ses fresques romanes du XII siècles
Les fresques de l'église Saint-Martin de Vic sont le décor peint qui s'étend sur le chœur et l'abside de l'église Saint-Martin de Vic. Ces fresques uniques font la célébrité de l'église et du lieu. Elles ont été reconstituées à l'identique en deux lieux très différents : à la Cité de l'architecture et du patrimoine de Paris et à Naruto (Tokushima) au Japon au Musée d'art Ōtsuka.
Le décor peint s'étend sur l'abside, sur les quatre faces du chœur, et sur le mur de la nef attenant au chœur. La répartition des scènes peintes donne l'impression d'un grand désordre. Leur juxtaposition ne semble pas suivre une suite chronologique, et mêle des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament qui s'éclairent dans une savante combinaison.
Les peintures de Vic sont l’œuvre d'un unique artiste. Pour chaque surface murale, les compositions s'ordonnent suivant un quadrillage régulier. Le peintre suit cette trame en accentuant les diagonales et les courbes. La répétition des visages ronds à peu près identiques avec leurs joues fardés de taches rouges, et leurs sourcils en accolade, le traitement toujours identique des plis des vêtements, en bourrelets concentriques ou en éventail,
renforcent l'unité de l'ensemble de l’œuvre. On peut observer que les personnages « bons » sont vus de face, et les « méchants » de profil. Émile Mâle écrit: « Le peintre de Vic a une passion du mouvement, une fougue tout à fait extraordinaire pour le XIIe siècle. Les apôtres assis aux côtés du Christ ne se résignent pas à rester immobiles: ils causent entre eux et gesticulent. rien de plus tumultueux comme le baiser de Judas. Judas se rue sur Jésus-Christ, pendant que les autres soldats l'entraînent brutalement. » La palette de couleurs est composée de quatre pigments minéraux: noir de charbon de bois, blanc de chaux, ocre-rouge et ocre-jaune. Par des combinaisons de ces pigments, en mélangeant, superposant ou juxtaposant ces couleurs, le peintre réussit à diversifier les effets, à créer des ombres et des lumières, à suggérer des volumes. L'étude des couches d'enduit montre que le peintre opérait de haut en bas et de droite à gauche. Ceci montre que le programme d'ensemble était défini préalablement.
AU Moyen Âge, les églises s’ornent de sculptures, de peintures et de vitraux. Cette profusion d’images serait destinée à faire l’éducation religieuse d’un peuple incapable de lire
Les fresques ont été protégées et classées dès 1852 ,grâce à l intervention de Georges Sand et de Prosper Mérimée
Domaine de Georges Sand
Georges SAND cuisinait parfois dans sa cuisine.
Ancien système d'appel des domestiques (clochettes) et système plus récent avec un petit volet qui obstrue le rond de la pièce concernée.
Et dans les pièces (ou chambres) poignée pour sonner la clochette ou bouton d'appel.Tombe de Gorges Sand
Lucien-Joseph-Edmond PLAUCHUT est né le 6 janvier 1824 à Saint Gaudens (Haute Garonne). Sa correspondance avec George Sand débuta en 1848 qui lui répondit par deux lettres. Expatrié volontaire à la suite de la chute de la République, il partit vers Singapour. Au cours du voyage, il fit naufrage au large des îles du Cap-Vert et ne put sauver qu’une cassette contenant les lettres de G. Sand grâce auxquelles il fut recueilli, nourri, habillé par un riche Portugais. Après de nombreux voyages vers l’Extrême-Orient, il rencontrera George Sand en 1861. Invité à Nohant en 1865, il fut très rapidement intégré à la vie de la famille jusqu’à sa mort en janvier 1909. C’est le seul étranger à la famille inhumé dans le cimetière de la famille Sand.
Tombe de son dernier bien aimé Edmond PLAUCHUT (plus d'autres après), dans le cimetière familial mais un peu à l'écart.Sur sa tombe était inscrit "ON ME CROIT MORT, JE VIS ICI"
Le Moulin d'Angibault
Le Moulin d'Angibault est un des derniers moulins en fonctionnement sur la rivière de La Vauvre à Montipouret dans l'Indre. Il date du XVIII siècle et produisait de la farine de blé (intégrale) uniquement grâce à la force de l'eau.
Ce lieu a servi de cadre au roman de George Sand, le Meunier d'Angibault, en 1845 :
Alexandre Manceau
Convié par Maurice Dudevant – dit Maurice Sand, le fils bien-aimé – pour fêter Noël 1849 à Nohant, il y restera quinze ans et devient le secrétaire-intendant, l’amant, le compagnon, de George Sand, de treize ans plus âgée ;
En 1857, il achète une chaumière à Gargilesse, au bord de la Creuse
Gargilesse
Le lac d'Eguzon est le plus grand lac de la région Centre. D'une superficie de 312 ha et long de 17 km, il permet la pratique de nombreuses activités nautiques : voile, planche à voile, pédalo, ski nautique, canoë, paddle, bouées tractées, randonnée, escalade et VTT. Baignade surveillée en juillet et août et parc aqualudic (parc de structures gonflables sur l'eau, catapulte) à la plage de Chambon (Eguzon).
Ruines du château de CROZANT, vu du lac.
Ce sont les Guerres de Religions au XVIe siècle, l'abandon par les propriétaires, puis un tremblement de terre en 1606 qui amène l'ancienne impressionnante forteresse à son état actuel. Vendues successivement à plusieurs acquéreurs, les ruines du château sont cédées à la municipalité de Crozant en 1994.
Eglise du Menoux
Cette église du XIX e siècle, d'extérieur banale, a connu un bouleversement incroyable au XX e siècle, plus précisément à la fin des années 1960. En effet, de 1968 à 1976 l'artiste bolivien Jorge Carrasco entreprend de couvrir, à titre bénévole, murs et plafond de l'église, d'une fresque gigantesque ayant pour thème la création de l'homme et de l'univers.
Résultat : sur 400 mètres carrés, un fantastique big bang coloré, qui explose désormais perpétuellement au-dessus de la tête des visiteurs. Carrasco s'affirme ici dans sa dimension de peintre et donne sa vision de la création de l'homme et de l'univers. L'artiste a une vision cosmique de Dieu, il veut évoquer sa force créatrice et faire revivre l'idée que Dieu n'est autre que la vie
Depuis 1976, l'église attire toujours plus de visiteurs.
En 2006, à la mort de Jorge Carrasco, l'association "Les Amis de Carrasco" est créée afin de continuer à faire vivre l’œuvre gigantesque de cet artiste hors du commun qui travaillait aussi bien la peinture que la sculpture.
Aujourd'hui, la majorité de ses œuvres sont visibles toute l'année au Menoux, dans l'Atelier Carrasco (maison où il a vécu durant près de 40 ans), situé en contrebas de l'église.
Azay le Ferron
image Wikipédia
https://youtu.be/TZVJ6tAX0v8?si=dZt0IK2X3pgWFARb
Accident sur la route pour aller au restaurant
La pauvre bête inconsciente de traverser juste devant nous .
Déjeuner en route
le pays aux mille étangs parc naturel de la Brenne
Aux marges du Berry, la Brenne était une zone marécageuse infertile. Ne sachant qu'y faire pousser, les moines, au XIIe siècle, eurent l'idée d'y emprisonner les eaux et de créer de longs chapelets d'étangs. C'est l'aspect le plus frappant du paysage tel qu'on le voit aujourd'hui.
Le parc naturel régional de la Brenne fut créé le 22 décembre 1989, à la suite d'une forte mobilisation des élus et acteurs locaux voulant réagir contre la dévitalisation de leur territoire. Il a été classé Ramsar en 1991. Le premier renouvellement a eu lieu le 10 septembre 1998, puis le deuxième le 1er septembre 2010.
Plusieurs incendies de végétations « remarquables » y ont eu lieu.
La Gabrière
Les étangs sont vidés en novembre ils regorgent de poissons blancs carpes brochets
Pouligny St Pierre
Pouligny-Saint-Pierre dispose de six cavités souterraines naturelles nommé « grotte Chabot, grotte de l'Hyène, grotte de Mont la Chapelle, grottes de l'Arche, gouffre du Rafou et grotte des Roches n° 3 ». La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faibleLe territoire communal est arrosé par les rivières Creuse (au sud) et Suin (au nord).
La héronnière de l'étang de Bellebouche en 2014.
Terres de Renard en 2015.
L'étang de la Sous en 2014
« Gâs du Berry »
Spectacle de danse, de chant et de musique Berrichonne avec le groupe les « Gâs du Berry »
Les "Gâs du Berry" est une société de musique traditionnelle rassemblant des maîtres sonneurs de vielles et de cornemuses, des danseurs et des conteurs.
Les coiffes Bérichonne
Les joueurs de Biniou
Le binioù appartient à la famille instrumentale des cornemuses. Connu dès l'Antiquité des Grecs et des Romains (tibia utricularis), il s'est par la suite répandu à travers toute l'Europe du Moyen Âge
Vielleur Un vielleur 1 (aussi appelé vielleux 1 ou vielliste) est un joueur ou sonneur de vielle à roue. Le terme vielleux, vielleuse au féminin, est d'usage populaire ou spécifique du jargon des musiciens. Le terme de « vielliste » tend à supplanter la dénomination plus ancienne de vielleur et vielleuse
Le train du Bas Berry
Le Train du Bas-Berry est un authentique train touristique et historique qui circule sur une partie de la célèbre voie métrique de Le Blanc à Argent-sur-Sauldre. Les gares, une partie de la ligne, des passages à niveaux et du matériel roulant sont protégés au titre des Monuments Historiques en raison de leur intérêt sur le plan de l’histoire et de la technique des anciens chemins de fer ruraux. Ce train est exploité par la S.A.B.A., association de bénévoles qui s’emploie à entretenir et sauvegarder ce remarquable patrimoine ferroviaire sous une forme vivante et attractive.
Nous avons circulé entre Ecueillé et Heugnes avec LE BLANC D'ARGENT
De vieux trains au dépot
Château de Valençay
Le domaine de Valençay a déjà une longue histoire lorsqu’en 1803, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord en fait l’acquisition. Edifié au fil de trois siècles, le château intègre plusieurs styles architecturaux sans que l’harmonie de l’ensemble en pâtisse. Au contraire, c’est un des édifices du Val de Loire les plus prestigieux.
Le style Renaissance affirme la puissance de la maison d’Estampes
Salle à manger
Salle de musique
Grand salon
La Salle à manger
Les cuisines
La chambre du roi d'Espagne
Ref :Photographies Catherine Annette
Wikipédia
Office tourisme de l'Indre
https://youtu.be/TE34yQiEFD4?si=fs8bSZBkVrkCK250
Prochaine sortie :mardi 17 octobre Isabelle Boulay chante Piaf Scène Musicale
votre commentaire -
Par nanou278 le 4 Juillet 2023 à 15:50
La Fromagerie Ganot
Plus de 125 ans de savoir-faire : fondée en 1895 par Mr Alis, la fromagerie débute son activité par la vente de fromages sur les marchés de la région. A cette époque, on y vendait du brie « frais de sel » maximum 2 jours ou du « brie noir » minimum 6 mois, affiné dans les greniers de la fromagerie.
En 1948, date à laquelle, des caves équipées en froid sont creusées pour y affiner des bries fermiers provenant des fermes voisines.
Fromagerie Ganot - Coulommiers Pays de Brie Tourisme (coulommierspaysdebrie-tourisme.fr)
Coulommiers la petite Venise
Edifice de justice
Construit en 1863, l'ancien tribunal de Coulommiers met en avant des colonnes rappelant l'origine romaine du Droit Français.
Il supporte les écussons reflétant les grands principes de la justice : la loi et l'équité.
On peut y découvrir à l'intérieur une salle d'audience boisée avec son parquet en chêne datant du XIXème siècle.
Ce n'est qu'après la réforme judiciaire de 1959 que le lieu fut transformé en tribunal d'instance.Ancien Palais de Justice - Coulommiers Pays de Brie Tourisme (coulommierspaysdebrie-tourisme.fr)
La légende raconte que la Ville de Coulommiers tire son nom de Jules César en personne.
Le Château
Le château de Coulommiers, dit aussi château de Colombière en Brie ou de Coulommiers en Brie, est un château construit au XVIIe siècle et détruit au siècle suivant. Il se situait à l'emplacement de l'actuel parc des Capucins de Coulommiers, en Seine-et-Marne.
Vestiges du château de Coulommiers -en Brie ,les pavillons de MansartMusée des Capucins
Eglise Notre Dame des Anges
Classée monument historique en 1930, l'église Notre-Dame-des-Anges a été érigée au 17ème siècle en même temps que le couvent des Capucins, à la demande de Catherine de Gonzague, Duchesse de Longueville et Princesse de Clèves. Cet ensemble conventuel était autrefois considéré comme la plus belle capucinière du royaume.
Notre Dame des Anges (XVII).EN ATTENTE DE RESTAURATION (fonds collectés grâce à Stéphane Berne)
Dans la partie basse du chœur de l’église se trouve la grotte de coquillages. Initialement prévue pour accueillir la sépulture de Catherine de Gonzague, elle ne reçue jamais la dépouille de cette dernière.
Cette grotte unique de style baroque a été conçue à l’aide de matériaux variés tels que la pierre sculptée ou les coquillages. Ces matériaux ont participé à la mise en œuvre de sept sublimes niches polychromes contenant des scènes religieuses. Son édification sous le vocable de Saint François d’Assise lui confère sa rareté, car les grottes de rocailles étaient le plus souvent vouées aux cultes païens.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique