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Vendredi 17 mai 2019 Croisière sur le Zia Nemours visite du musée de La gendarmerie
Croisière sur le canal du Loing et le Loing entre Moncourt – Fromonville, Nemours
Vendredi 18 mai 2019 IDD embarque sur le Zia. Nous sommes accueillis par, Maria et son mari Christian (ancien cascadeur du célèbre Rémy Julienne) et leur pilote.
Le Zia est une vedette panoramique de 75 places.
Notre croisière d’une heure trente mn nous mènera de Moncourt -Fromonville au pied du Château de Nemours.Au début du XVIII siècle, le duc d’Orléans demande la réalisation d’un canal le long du Loing. La circulation des bateaux qui, après avoir emprunté le canal de Briare achevé en 1642 ou le canal d’Orléans terminé en 1691, descendent cette rivière affluent de la Seine pour approvisionner Paris et sa région, Les travaux débutent en 1720 : le canal suit le tracé du Loing en empruntant à huit reprises son lit. Les travaux sont réalisés sous la direction de l’ingénieur Jean-Baptiste de Regemortes entre 1719 et 1724. Par la suite, les parties communes entre la rivière et le canal seront remplacées par des sections canalisées sauf à Saint-Mammès et Fromonville près de Nemours.il offre de belles possibilités de pêche sur son cours , une bonne richesse piscicole avec la présence de poissons blancs (ablette, gardon, brème), de carnassiers (brochet, sandre, perche)
Pont à haubans Charles Hochart et ses silos à grains Le port Hochart et ses silos à grains est imposant. Il traite en un an 3500 t de colza (vers Nogent-sur-Seine pour du diester et de l’huile), 2000 t de maïs, 15000 t de blé (Grand Moulins de Paris Genevilliers), 3500 t de blés de qualité supérieure et environ 20000 t d’orge de brasserie. Les silos sont équipés pour charger les camions côté rue et les péniches côté canal du Loing. Il peut permettre le chargement de quatre péniches par jour qui peuvent transporter 250 tonnes de céréales soit l’équivalent de 10 à 14 camions. Environ 80 bateaux par an utilisent ces silos. Le colza part à Nogent sur Seine, le maïs part en Belgique, les diverses qualités de blés vont aux Grands Moulins de Paris.
Le château de Moncourt vue du bateau Mairie de Moncourt depuis 1997.
1886 M. Emile Louis de Richemeond rebâtit et aménage le château pour sa famille, il y restera jusqu’en 1976, où il fut vendu à la caisse des dépôts et Consignation puis devient la Mairie de Moncourt en 1997.Nemours
Eglise Saint jean -Baptiste
Offrande de la relique de Saint Jean-Baptiste
Baptême de Jésus
Piéta
Le Château de Nemours
Photos sous licence Creative Commons. L'utilisation et la diffusion non-commerciale de ces photos sont libres à la simple condition d'indiquer leur origine: www.all-free-photos.com
Construite au XII siècle, sous Gautier 1er le château est composé d’un corps de logis quadrangulaire flanqué de quatre tours rondes, percé d’ouvertures rares et étroites. La tour carrée ou « Tour du guet » était surmontée, jusqu’en 1655 d’un clocheton qui supportait la cloche d’alarme
A la révolution, il devient possession de la ville
Au début du XX siècle il devient musée sous l’impulsion de JC Sanson (sculpteur)Image web
Cette photo est sous licence Creative Commons. L'utilisation et la diffusion non-commerciale de ces photos sont libres à la simple condition d'indiquer leur origine: www.all-free-photos.comAu Moyen âge, une coursive extérieure en bois ceinturait le donjon sur trois côtés. Elle était supportée par des corbeaux de pierre bien visible. Ce dispositif permettait une circulation entre les tourelles d’angle tout en permettant de surveiller les abords de la forteresse
Lavoir aux abords du Château
La minoterie
Il y avait plusieurs moulins à Nemours au Moyen âge qui ont presque tous disparus. Celui -ci seul rescapé a succédé aux anciens moulins seigneuriaux. Le bâtiment qui n’était plus occupé à été racheté par la ville en 2014
Sources http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/offrez-vous-une-croisiere-sur-le-canal-du-loing-10-05-2014-3828675.php
http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIEL
Musée de la Gendarmerie
.Face à l'ampleur du projet et à son intérêt pour l'accès du public le plus large possible, le haut conseil des musées de France a décerné l'appellation « musée de France » au Musée de la gendarmerie nationale, le 14 janvier 2011.
Gage de sérieux et d'accessibilité, cette appellation inscrit le nouvel équipement culturel dans un réseau national, reconnu par les acteurs de la culture.
Un symbole : la grenade
Elle trône, fière, à l’entrée du musée. Une grenade de 5,7 mètres de haut et de 400 kilos offre un fronton monumental à l’enceinte. Cette grenade enflammée, modélisée à partir d’une plaque de ceinturon de la gendarmerie d’élite du Premier Empire d’euro. La grenade symbolise, pour les militaires, les troupes d’élite, en raison du caractère dangereux des premières grenades, bombes à main utilisées dès la fin du Moyen Âge. En 1667, chaque compagnie d’infanterie est dotée de quatre grenadiers. Elle est devenue le symbole de la gendarmerie en 1795.
Les origines de la Gendarmerie ne sont pas définies précisément par les historiens. . Les traditions qui font naître l’institution avec les sergents d’armes ne reposent sur aucun fondement sérieux, la filiation n’étant pas clairement établie.
Les sergents d’armes, servent de gardes du corps .
En l'an 1190, Philippe Auguste quitte son royaume pour participer à la troisième croisade . Ses conseillers, et notamment le Grand Sénéchal, Thibault , chef des Armées, le prient de s'entourer d'une garde personnelle de sergents à masses ... sergents d'armes ( masse ou gomme à effacer les sourires dixit notre guide )
1339 – Philippe VI décide de doubler la justice du Connétable d'une force particulière confiée à un prévôt. Ce prévôt commande une troupe chargée de combattre les bandes armées
Le contrôle des gens de guerre Reçu établi par un sergent archer de la prévôté des maréchaux (1339).
C’est la création des maréchaussées et avec elles le début de la Guerre de cent ans
Les rois, les seigneurs et les hauts dignitaires rendent la justice. Ainsi, la justice aux armées fait partie des attributions du Connétable , qui a succédé au Sénéchal en 1191 comme chef des armées, et des Maréchaux
(De l’ancien français mareschal (« officier des écuries »),
Par une décision royale de François Ier en 1536, les missions de la maréchaussée sont étendues à la police des personnes ne relevant pas
des juridictions locales ordinaires : vagabonds, étrangers non domiciliés, vols avec armes, vols sur les grands chemins.
À partir de cette époque, la Maréchaussée est chargée de constater et de poursuivre les cas prévôtaux ,mais elle intervient en fait dans de nombreuses affaires relevant des tribunaux ordinaires. Les prévôts ont désormais une résidence fixe.
En France, sous l'Ancien Régime , les tables de marbre étaient des juridictions supérieures en matière d'Eaux et Forêts.Elles tirent leur nom de la grande table de marbre de la grande salle du palais de justice de Paris où le connétable ,l'amiral et le Grand maître des eaux et forets exerçaient leur juridiction. Cette table fut détruite par un incendie en 1618 une réplique se trouve au musée
1 archer de la Prévoté . 2-Prévôt sous Jean-le-Bon.-3-Sergent d'armes sous Charles V. 4-Archer de la Prévôté sous Charles VII. 5-Archer de la Maréchaussée de France. 6-Archer de la maréchaussée en 1628 . 7-Archer du Guet de Paris au début du règne de Louis XIV. 8-Archer du Prévôt de l'Ile-de-France vers 1660. 9-Archer du Guet de Paris vers 1690-1700. 10-Archer de la Prévôté de Paris vers 1715.
Sous Louis XIII
Après la suppression de la connétablie en 1626, la Connétablie et Maréchaussée est placée sous les ordres des maréchaux de France.
Sous Louis XIV
Selon l'ordonnance criminelle dite de 1670 , une partie des crimes, qualifiés de « cas royaux », sont recherchés par la Maréchaussée mais jugés par une chambre criminelle du Parlement, tandis que les autres, qualifiés de « cas prévôtaux », sont jugés en première et dernière instance par les cours prévôtables provinciales des maréchaux.
A la Révolution, la maréchaussée n'est plus au service du roi mais au service de la nation et les révolutionnaires lui suppriment sa fonction judiciaire pour ne garder que la fonction policière : par la loi du 16 février 1791 elle prend le nom de "Gendarmerie nationale".
La loi du 16 février 1791 donne naissance à l'institution telle qu'elle est nommée aujourd'hui : la Gendarmerie Nationale, héritière de la maréchaussée. Le 17 avril 1798, la "grande Charte" de la gendarmerie permet d'augmenter les effectifs à 10 000 hommes. De plus, l'institution est désormais dotée d'un état-major spécifique.
Un homme : Bon-Adrien Jeannot de Moncey
Le 9 décembre 1801, le général Moncey devient premier inspecteur général de la gendarmerie. Il refuse en 1815 de présider le conseil chargé de juger le maréchal Ney au retour de Louis XVIII. Gouverneur de l’Hôtel des Invalides en 1833, il assiste au retour des cendres de Napoléon en 1840. Moncey décède à Paris en 1842, à l’âge de 88 ans. Il aura passé 72 ans de sa vie à servir dans la gendarmerie.
1-Gendarme d'élite de la garde en grande tenue 2- Gendarme vers 1819 3- Gendarme vers 1831 4- Gendarme vers 1870
A partir de 1870, la gendarmerie nationale se trouve fortement ébranlée par les guerres successives. Impliquée à différents niveaux de la guerre (prévôté, maintien de l'ordre, combat, force armée du pouvoir en place, etc.), son rôle est souvent mal perçu. La seconde guerre mondiale illustre parfaitement la position difficile de la gendarmerie entre obéissance et résistance.
Un trésor : le revolver du garde Cesses
Au moment de la Commune en 1871, le garde Alexandre Cesses est incarcéré à la prison de la Roquette, à Paris, pendant 68 jours. Durant la totalité de sa captivité, il va cacher ce revolver dans sa botte gauche et quarante cartouches dans sa botte droite. Libéré, il décide de transformer son revolver en objet souvenir. Il va graver directement sur l’objet pas moins de 226 noms, 43 portraits et 10 monuments parisiens incendiés ou détruits. Sur le socle en bois figure une attestation de plusieurs codétenus ayant vu le garde Cesses avec son arme et ses munitions. Sept années de travaux ont été nécessaires pour créer cette pièce unique en son genre.
Légende photo : Tête de carnaval de gendarme – XIXe siècle
A partir de 1870, la gendarmerie nationale se trouve fortement ébranlée par les guerres successives. Impliquée à différents niveaux de la guerre (prévôté, maintien de l'ordre, combat, force armée du pouvoir en place, etc.), son rôle est souvent mal perçu. La seconde guerre mondiale illustre parfaitement la position difficile de la gendarmerie entre obéissance et résistance.
https://www.gendarmerie.interieur.gov.fr/musee/Le-musee/Histoire-du-musee
http://eugene.bigotte.pagesperso-orange.fr/insignes.htm
Wikipédia
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