• Domaine de Méreville

    • Domaine de Méréville Domaine racheté par le conseil général de l’Essonne en 2000.

     

     C’est essentiellement le projet d’un homme, grand financier et amateur d’art : le marquis de Laborde, qui va s’entourer des plus prestigieux concepteurs de jardins de son temps, François-Joseph Bélanger puis Hubert Robert, pour créer un parc dans le style à la mode depuis les années 1750 : les jardins paysagers ou anglo-chinois.

     

     

    Du jardin à la française qu’il acquiert en 1784, le marquis de Laborde ne gardera rien ! Les jardins réguliers et potagers en terrasse qui entouraient le château sont entièrement remodelés pour créer des scènes de collines ondoyantes et de vertes vallées. Les allées rectilignes sont effacées au profit de petits chemins sinueux et ornés de calades qui serpentent et se jouent du visiteur, lui ménageant sans cesse des surprises et des échappées vers des scènes cachées. Les coteaux abrupts du plateau, qui constituent un décor naturel en amphithéâtre tout autour du jardin, sont dotés de grottes et d’enrochements dans lesquels il fait bon se rafraichir l’été.

     

     

     

     

    La Juine, rivière tranquille qui coulait en droite ligne au fond du jardin , est détournée pour créer îles, méandres et lacs. Des cascades viennent ponctuer les cours d’eau pour ajouter des effets sonores aux splendeurs du jardin.

    Méréville est aux antipodes de la nature domptée et domestiquée des jardins à la française, elle s’y veut sauvage et sublime. Les scènes de rochers évoquent la montagne et l’effroi que la Nature peut parfois susciter. Méréville raconte le rapport de l’homme face à la Nature à la fin du siècle des Lumières. Le plus magique est que ce jardin est encore là aujourd’hui, secret, caché, enfoui parfois, mais prêt à se dévoiler à qui veut bien se le laisser conter...

     

     

     

    Château et parc de Jeurre

     

    Le château fut acheté vers 1790 par le financier Louis-César-Alexandre Dufresne Saint-Léon (1752-1836) Celui-ci ayant du fuir le domaine. Le domaine passa au comte Mollien, époux de la filleule du précédent.

    Entre 1806 et 1813 Mollien y fit construire, par les architectes Bénard et Bonnard, les communs et le pavillon de gardien dans un style piémontais, inspiré des campagnes d'Italie.

    Dans la seconde moitié du XIXème siècle le domaine revint dans la famille des Saint-Léon et y est resté depuis lors. Grand prix de Rome de sculpture, Alexandre-Henri de Saint-Léon eut le souci d'orner son parc, en particulier au moyen d'achat de monuments classiques offerts à la vente. Méréville étant dépecé, il acheta en 1895 la façade avant de la Laiterie, le Temple de la piété filiale, la Colonne rostrale et le Cénotaphe de Cook. Il les fit démonter, transporter par charrette et les installa dans son parc, distant de 25 kilomètres. Les travaux durèrent quinze ans.

      1. de Saint-Léon acquit également une sphère armillaire de la fin du XVIIème siècle et le fronton de l'aile gauche du château de Saint-Cloud, bombardé par les défenseurs de Paris pendant le siège de 1870 pour en évincer les Prussiens,

    Grâce à Mrs de Saint Leon, nous pouvons aujourd’hui admirer les quatre fabriques de Méréville dans un cadre superbe . Il les sauva de l’état de dégradation avancée où elles se trouvaient

    .

     

    Les fabriques provenant de Méréville ont été disposées aux quatre points cardinaux du château. Elles ont été habilement intégrées au parc, exercice difficile auquel s'est prété le grand paysagiste Achille Duchêne.

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 16 Décembre 2017 à 08:03

    Un grand merci 

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