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Pierre et Lulière ,Boule de fort château de Brézé , Le Cadre Noir le Printemps des Ecuyers
Pierre et Lumière
Pierre et Lumière est situé à Saumur St Hilaire St Florent.
Les visiteurs peuvent y découvrir un parc miniature peu commun et unique.
Il se compose de 20 monuments représentant les joyaux du Val de Loire. Eglises, villes, villages et châteaux sculptés dans une splendide carrière souterraine.
Ce travail est le fruit du sculpteur breton Philippe Cormand.
Au total, il lui aura fallu trois ans pour réaliser toutes ces reproductions aux détails minutieux.
Il a travaillé dans des conditions particulièrement difficiles car les sculptures ont été taillées à même la pierre de tuffeau dans la carrière troglodytique.
Principe de la réalisation
L’artiste prend d’abord des repères, des côtes, et travaille aussi à partir de photos.
Il va tracer les contours de sa sculpture, d’abord au crayon, puis à la tronçonneuse comme pour la sculpture sur glace, et il finit par la fraise de dentiste, pour les détails les plus petits et précis.
Quelques sculptures avec une photo de l’original.
Église Notre-Dame des Tuffeaux à Chêne hutté
Trèves
Angers - Château féodal aux 17 tours rondes
Pour sa réalisation, l’artiste s’est servi du pigment ocre naturel pour faire le ciel et la Loire
Viel -Baugé et son clocher Tors
L’église Saint Symphorien du Vieil-Baugé est connue pour son étonnant clocher Tors construit en 1856, clocher vrillé et penché. Elle fait partie des églises à Clocher Tors du Baugeois. La raison de cette torsion est encore mystérieuse.
Saumur
Pour sculpter dans le Tuffeau outre la quantité importante de Tuffeau à extraire, Philippe Cormand a dû travailler dans l’eau et vouté, le travail est exceptionnel.
Saint-Gatien de Tours
, représenté au trentième de sa taille réelle.
Sa confection aura nécessité 6 mois de travail, pour un résultat saisissant de réalisme.
Montsoreau
Nous ne pouvons pas mettre toutes les sculptures, nous vous conseillons d’y aller si vous passez dans la région, vous ne serez pas déçu.
Pour plus d’explications, consultez ce lien :
Boule de Fort au Cercle de la ville de Saumur
http://federationsaumurois.free.fr/dotclear/index.php?category/Origine
Nous avons été accueillis par deux charmants messieurs qui ont été très pédagogues, patients et souriants pour nous initier à ce jeu.
Nous avons passé un très bon moment.
Cette initiation a été clôturée par un pot de l’amitié.
Dans la région, la boule de fort compte quelque 40 000 joueurs pour environ 380 sociétés
Un peu d’histoire sur ce sport.
Naissance de la boule de fort entre 1715 et 1719.
Le passé de la boule de fort est obscur.Première hypothèse : Ce sont les mariniers qui l’auraient inventé en jouant à la boule dans leur bateau, c'est la version la plus répandue de l'origine de ce sport.
Deuxième hypothèse : On a entendu parler des boulets de prisonniers de Jeanne de Laval.
Une étude plus récente montre des explications plus sérieuses.
Entre la Ménitré et Saint Mathurin sur Loire se trouvaient plus de 200 moulins à vent, ceux-ci fonctionnaient à l'aide de roulements à billes en bois de Cormier. Lors de la construction des fameuses levées de la Loire, les prisonniers eurent l'idée de jouer avec ces roulements usés.
La première société fut créée à Saint Mathurin sur Loire en 1729.
Ensuite, il fut fréquent d'utiliser les douves de château pour jouer, ce qui explique le terrain incurvé. La véritable boule de fort, tel que nous la connaissons aujourd'hui à bien pour origine l'Anjou.On y joue avec une boule de 13 cm de diamètre légèrement aplatie de chaque côté, en bois dur Cormier, buis, frêne ou bien en plastique cerclé d'acier, dont la bande de roulement est décalée, donc asymétrique et réglable grâce à une vis coulissante vers le « côté faible » ou le « côté fort » (d'où le nom du jeu).
Le terrain en forme de gouttière particulièrement grand : de 22 à 23 m de long sur 6 mètres de large, dont les bords longitudinaux sont relevés de trente à quarante centimètres.
Le port de chaussons en feutre est obligatoire pour protéger la piste en résine, le sol était jadis en terre battu.
Il n’y a pas d’âge pour y jouer.
Les éléments constituant la boule et son façonnage.
Trophée hélas ce n’est pas un membre d’IDD qui le remportera.
Un grand merci à nos deux professeurs avec qui nous avons passé un bon moment et voir des professeurs en chaussons cela n’arrive pas tous les jours.
Comme ils ont beaucoup d’humour, ils ne m’en voudront pas
Merci à vous Messieurs
Château de Brézé
Un château sous un château
Sous le château Renaissance, la partie souterraine de la vieille forteresse de Brézé (antérieure au XIème siècle). Un véritable labyrinthe de salles creusées dans le tuffeau autour d'un "puits de lumière" qui débouchait autrefois à ciel ouvert
Un peu d’histoire
Le château est situé au sud de Saumur.
Les terres sont celles des seigneurs de Brézé depuis le XIe siècle. Les premiers seigneurs de Brézé firent de nombreuses donations à l'Abbaye de Fontevraud toute proche.
Parmi les seigneurs de Brézé, on connait Louis de Brézé qui épousera Diane de Saint-Vallier connue sous le nom de Diane de Poitiers.
En 1448, Gilles de Maillé Brézé obtient du roi René l’autorisation de fortifier le château, il fera creuser des douves sèches de 18 mètres tout autour du château.
Le château renaissance de style italien et les dépendances ont été reconstruits au début du XVIe siècle par Arthur de Maillé.
Urbain de Maillé Brézé sera le premier marquis après que Louis XIII eut érigé le domaine en marquisat en 1615. Il se marie avec Nicole du Plessis, sœur de Richelieu et ils auront deux enfants Armand, grand amiral de France, qui meurt en Toscane à l’âge de 27 ans, et Claire-Clémence qui épousera Louis II de Bourbon-Condé, le grand Condé et lui transmet ce patrimoine en 1650.
En 1653, le château est occupé par des troupes royales.
En 1682, Condé échangera le château de Brézé contre La Galissonnière à Béré (Châteaubriant), appartenant à Thomas de Dreux.
En 1685, Thomas de Dreux, conseiller au Parlement de Paris, se voit confirmer le titre de Marquis de Brézé par le roi Louis XIV.
Henri Évrard de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI prolongera la partie renaissance du château, puis son fils Pierre, évêque de Moulins, et son petit-fils Henri Simon feront transformer le château qui deviendra néogothique grâce à l'architecte angevin René Hodé.
À la suite du mariage de Charlotte de Dreux-Brézé avec le comte Bernard de Colbert en 1959, la propriété passa aux mains de la famille Colbert qui y vit encore.
Source : wikimonde
Notre arrivée au château
Sur les 4 kilomètres sous-terrain connus, environ 1,5km est visitable.
Le réseau complet est estimé à 8 kilomètres.
L'existence d'une première occupation souterraine de Brézé est attestée à partir du XIe siècle, avant même l'édification de la plupart des grands châteaux de Loire.
Les grandes familles, qui l’ont habité, ont conforté son architecture défensive tout en embellissant ses appartements, à l'image du très riche cabinet de travail de l'ancien évêque de Moulins, Pierre de Dreux-Brezé.
Entouré de 28 hectares de vignes, le château de Brezé est aussi le fief d'un des plus vieux vignobles du Saumurois, toujours exploité, et dont le potentiel oenotouristique participe au projet de développement porté par ses propriétaires.
Le domaine, ouvert au public depuis 15 ans, est aujourd'hui propriété de Jean de Colbert, un descendant direct du célèbre ministre de Louis XIV.
Il occupe avec sa famille, une aile des bâtiments.
source Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/breze-un-chateau-dans-la-cour-des-grands-18-08-2012-1810209.php#d60FiTYKdcHXuy1q.99Les douves sèches d’une hauteur 18 mètres sont les plus profondes d’Europe, elles servent de rempart à la forteresse souterraine où l’on pouvait vivre pendant plusieurs mois en autarcie, à cette époque la forêt était présente partout en surface, ce qui sécurisait encore plus ce château souterrain.
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La roche de Brézé
La « Roche de Brézé » est la partie du château la plus ancienne connue à ce jour, elle est vraisemblablement antérieure à 1063.
Ce souterrain, creusé à environ 9 mètres sous l’actuelle cour d’honneur, est une véritable forteresse.
En périodes de troubles (invasions vikings, guerres de religions ...), les habitants de l’Anjou ont cherché refuge sous terre dès le IXe siècle.
La forteresse présente une architecture « en trèfle » unique au monde. En son centre, on trouve un puits de lumière carré, autour duquel sont disposées trois pièces.
Dans la première pièce, 5 silos à grain sont creusés dans les parois de tuffeau. Ils étaient fermés hermétiquement par des portes de bois. Ils auraient pu nourrir de 15 à 20 personnes pendant un an.
L’un des silos a été percé au XVIe siècle par le couloir d’entrée, dans le but de faciliter l’accès à la Roche depuis la surface.
Au Moyen Âge, la lumière et l’air se diffusaient du puits central vers l’habitat par d’ingénieuses fenêtres-meurtrières, conçues pour empêcher le passage d’un ennemi tout en permettant l’apport d’un maximum d’air et de clarté.
Il était impossible d’enfumer les lieux, le puits faisant office de conduit de cheminée.
La Roche de Brézé a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. Certaines parties ont été détruites, d’autres murées ou transformées…
Source : www.wiki-anjou.fr/index.php/Château_de_Brézé#La_roche_de_Br.C3.A9z.C3.A9
C’est parti pour la visite sous le château.
Cette voûte a été renforcée lors de l’agrandissement du château extérieur mais également pour la sécurité des visiteurs.
Chambre troglodyte.
Tout le groupe est attentif aux explications passionnantes du guide.
Balade dans les douves
Le pont levis avec sa grille et sa porte protègent la « Roche de Brézé ».
Du fond des douves, le château Renaissance culmine à 40 mètres ..
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La boulangerie souterraine
Dans les châteaux, les cuisines furent souvent éloignées des bâtiments principaux pour éviter les risques d’incendie. C’est le cas de cette cuisine troglodytique qui est sur l’extérieur des douves et non dans le château souterrain. C’est la plus grande connue en France.
Elle a été refaite au XVIe siècle, comme en témoigne la façade avec ses fenêtres géminées, destinées à évacuer les buées et les fumées.
La cheminée monumentale, elle aussi du XVIe siècle, était autrefois équipée de crémaillères permettant de cuire toutes sortes d’aliments. Elle accueille trois fours : deux grands fours à pain et un plus petit, dit « four à sucreries ».
Pour séparer le son de la farine, on utilisait le blutoir.
La farine était conservée dans une maie-pétrin.
La cuisine-boulangerie comporte également un puits à eau à deux niveaux, de 15 mètres de profondeur.
La niche, creusée en hauteur, en face de la cheminée, était la chambre du boulanger. Il y accédait par un étroit escalier.
La salle des pressoirs
Brézé, c’est aussi une longue tradition viticole.
Le vin du château de Brézé est connu depuis le Moyen Âge.
Le cépage « chenin blanc » était déjà implanté à Brézé en l’an 845, mais c’est au XVe siècle que le domaine devient connu pour son vin blanc, dont le roi René d’Anjou lui-même vantait les mérites.
Plus tard, et particulièrement au XVIIe siècle, les vins du domaine connurent les faveurs des rois des plus grandes cours européennes.
La chute de la monarchie, au XVIIIe siècle, fit tomber le domaine dans l’oubli.
En 1910, le vignoble dut être entièrement reconstitué suite à la crise du phylloxéra qui détruisit le vignoble français
C’est alors que jusqu'à la fin du XXe siècle, la production de vin est installée dans ces souterrains. Cette salle des pressoirs est l’une des plus grandes de France.
On y a pressé le raisin depuis le XVIe siècle jusqu’en 1976.
Cette salle conserve l’emplacement de trois importants pressoirs.
Le pressoir dit « à cage » est plus récent. Il était électrifié permettant un gain de manœuvre important.
Il est équipé d’une jitte, conduit creusé dans le tuffeau depuis la surface, qui permettait aux vignerons de jeter directement la vendange dans le pressoir.
D’autre part, la « cage » évitait que le raisin ne s’éparpille en dehors de la zone de presse.
On peut aussi voir un très rare pressoir du début du XIXe siècle que l’on appelle pressoir à cliquets..
Ce pressoir nécessitait 9 personnes pour fonctionner et a donc été rapidement abandonné.
Le long des pressoirs se trouvent des rigoles dans lesquelles coulait le jus extrait des raisins. Il était ainsi acheminé vers deux cuves de décantation : les « enchaires ».
Le jus subissait une première fermentation et un premier filtrage dans les enchaires, puis il était extrait pour être mis en foudres et en barriques dans la salle des foudres.
Les cuves étant en tuffeau (pierre poreuse), les vignerons avaient soin de les remplir d’eau pendant les deux mois précédant les vendanges de façon à perdre le moins de jus possible.
La salle des foudres
Ancien cellier, lieu de vinification des vins du château jusqu’en 1981.
Chaque foudre a une contenance d’un peu plus de 22 hectolitres.
Ensuite nous remontons des douves sèches pour aller visiter le château Renaissance de Brézé.
Pierre de Dreux-Brezé
Les photos n’étant pas autorisées à l’intérieur (dommage), nous ne pouvons pas vous montrer les appartements de ce château renaissance.
Charpente d’une des tours.
Fin de la visite du château de Brézé
Au manège du Cadre de Saumur
Deux grandes institutions sont réunies dans le grand manège des écuyers pour cette édition 2018 : le Cadre Noir et la Garde républicaine, une rencontre rare qu’il ne fallait pas rater !
Nous avions interdiction de prendre des photographies durant le spectacle, dommage.
Voici donc quelques images issues des plaquettes liées à ce galla 2018. Elles vous donneront un aperçu de ce que nous avons vu lors du spectacle.
L’Histoire du Cadre Noir débute au 19ème siècle.
Au lendemain des guerres napoléoniennes, la cavalerie française est décimée. Dès 1815, pour reformer les troupes à cheval, une « Ecole des Troupes à cheval » fut créée à Saumur avec pour mission de former des instructeurs pour tous les corps de Cavalerie.
Face à l’urgence, on y constitue un corps d’enseignants composé de quelques grands écuyers civils issus des Manèges de Versailles, des Tuileries ou de Saint-Germain.
A cette époque, la vocation première de ce corps d’élite est de former les officiers et sous-officiers de cavalerie capable d’utiliser et de dresser des chevaux pour un usage militaire.
Le Cadre noir est le responsable de la doctrine équestre. Celle-ci est fondée en 1825, au départ, sur les principes académiques hérités de l’école de Versailles, puis sous l’autorité du Comte d’Aure, elle évolue vers une forme plus naturelle et plus hardie.
Enfin, les apports techniques de François Baucher sont étudiés de près par cette communauté militaire qui cherche en permanence à améliorer sa technique.
Au XXème siècle, les sports équestres font leur apparition. Le Cadre noir évolue vers le sport tout en continuant à présenter ses reprises collectives de haute école.
Avec le développement spectaculaire de l’équitation de loisir et de sport dans les années 70, la France a souhaité organiser l’enseignement de l’équitation en créant une école dont la vocation serait de préparer aux diplômes d’état de l’enseignement de l’équitation et d’accompagner le développement du sport de haut-niveau.
Confiée au Ministère chargé des Sports, l’Ecole nationale d’équitation fut créée par décret en 1972. Elle s’est naturellement appuyée sur les savoir-faire et les connaissances des écuyers du Cadre noir, qui en devenaient le corps enseignant.
Le Cadre noir passait ainsi du statut militaire au statut civil.
En 2010, l’Ecole nationale d’équitation a fusionné avec les Haras nationaux pour devenir l’Institut Français du cheval et de l’équitation, établissement public placé sous la double tutelle des ministères chargés des sports et de l’agriculture.
Source
http://www.ifce.fr/cadre-noir/
http://www.linternaute.com/sortir/sorties/spectacle/cadre-noir-saumur/diaporama/12.shtml
Suite de notre voyage Village Troglodytique de Rochemenier
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Commentaires
2Geneviève TMercredi 9 Mai 2018 à 12:57
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Merci pour toutes ces superbe explications sur notre séjour à Saumur.
Super travail.
Je vais le montrer à Arwen, elle va être contente.