-
Par nanou278 le 21 Avril 2017 à 15:13
Montparnasse et les années folles
Cette visite retrace l'histoire de ce quartier pour mieux appréhender l'incroyable bouillonnement qui se produisit dans l'entre-deux-guerres.Nous découvrirons comment Montparnasse relaya Montmartre dans le cœur des artistes et des poètes
Le matin, nous retrouverons le Montparnasse des années folles et son atmosphère festive ! C'est l'histoire d'artistes de toutes origines qui y avaient leur atelier. Kiki, leur muse et reine des soirées du quartier, a été l’inspiratrice des plus grands, Man Ray, Modigliani, Duchamp, Aragon...
La Coupole
Ouverte le 20 décembre 19271, par Ernest Fraux et René Lafon sous un nom qui veut éclipser celui du café littéraire Le Dôme, un des autres établissements du boulevard du Montparnasse, La Coupole connaît un rapide succès. Cette ouverture en grande pompe, qui donne lieu à une fête mémorable où les stocks immenses de champagne se révèlent insuffisants face à l'afflux des invités, peut être considérée comme l'apogée du rayonnement de Montparnasse.
Sur une artère où la concurrence entre brasseries est féroce, les gérants investissent lourdement et misent sur l'espace, malgré les difficultés architecturales que posent l'édification du bâtiment au-dessus d'un sous-sol truffé d'anciennes carrières souterraines, et le coût élevé d'une décoration Art déco somptueuse. Le peintre Alexandre Auffray peint les piliers qui sont plus tard classés monuments historiques.
Le dancing de La Coupole, au sous-sol, ouvre le 24 décembre 1928 et est l'endroit où se produisent les musiciens2.
Parmi les premiers artistes et intellectuels à adopter le lieu, on peut citer Jean Cocteau (qui participe à la soirée d'inauguration), Foujita, Kisling, Giacometti, Zadkine, Joséphine Baker, Man Ray, Georges Braque ou Brassaï. Louis Aragon et Elsa Triolet s'y rencontent en 1928. Dans les années 1930, les aficionados du lieu sont Picasso, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Sonia Delaunay, André Malraux, Jacques Prévert, Marc Chagall, Édith Piaf parmi tant d'autres. Dans les années 1940 et 1950, on peut y croiser Ernest Hemingway, Marlène Dietrich, ou encore Ava Gardner. Après la Seconde Guerre mondiale, Yves Klein y dîne pratiquement tous les soirs et y fait des séances de judo sur la terrasse (à cette époque le bâtiment ne comporte qu'un étage). Il est également professeur de judo à l'American CenterSources :Wikipédia
Musée Pasteur
Louis Pasteur, chimiste de formation, sera à l’origine des plus formidables révolutions scientifiques du XIXème siècle, dans les domaines de la biologie, l’agriculture, la médecine ou encore l’hygiène. En commençant ses recherches sur la cristallographie, Pasteur s’engagera sur un chemin jalonné de découvertes qui le conduiront à la mise au point du vaccin contre la rage.
Emaillée de découvertes révolutionnaires, la vie de Louis Pasteur est aussi marquée par plusieurs drames qui ont sans doute contribué à motiver sa soif de comprendre les maladies de son époque. Infatigable et passionné, il n’a pas hésité à traverser la France pour aller au bout de ses théories ou pour résoudre les problèmes agricoles et industriels posés par les maladies infectieuses.1822
27 décembre : naissance de Louis Pasteur à Dole (Jura).1847
Travaux sur la dissymétrie moléculaire
En 1847, Louis Pasteur, jeune chimiste tout juste sorti de l’Ecole normale supérieure, cherche à comprendre pourquoi deux substances chimiques apparemment identiques ont un effet différent sur la lumière polarisée1865
Dépôt du brevet de la pasteurisation
Les travaux de Louis Pasteur lui ouvre de nouvelles perspectives : d’où viennent les agents de la fermentation ? Naissent-ils de germes semblables à eux ou apparaissent-ils « spontanément » comme le suppose la théorie de la génération spontanéeTroisième époque : 1877 - 1887
1885
PREMIÈRE VACCINATION ANTIRABIQUE CHEZ L’HOMME
De 55 à 65 ans, Louis Pasteur va mettre la microbiologie au service de la médecine et de la chirurgie. Si les maladies sont dues à des micro-organismes, il faut les identifier et trouver le moyen de les contrer. La rage en sera le plus bel exemple.1888
INAUGURATION DE L’INSTITUT PASTEUR
Si l’Institut Pasteur porte le nom de son illustre fondateur et doit beaucoup au génie scientifique de ce dernier, son histoire est faite de la vie et des découvertes de bien d’autres chercheurs. Autant d’hommes et de femmes, habités par l’esprit humaniste de Louis Pasteur, autant d’avancées scientifiques au service de la santé humaine.
L’Institut Pasteur est une fondation privée, à but non lucratif, reconnue d’utilité publique, telle que l’a voulu son fondateur, Louis Pasteur.
Fondé par décret du 4 juin 1887, l’Institut Pasteur est inauguré le 14 novembre 1888 grâce au succès d’une souscription internationale, pour permettre à Louis Pasteur d’étendre la vaccination contre la rage, de développer l’étude des maladies infectieuses et de transmettre les connaissances qui en étaient issues.Sources : https://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/notre-histoire
votre commentaire -
-
Par nanou278 le 9 Mars 2017 à 18:17
Le château à proprement parler fut construit dans un style Renaissance à partir de 1509 sous l'impulsion du propriétaire des lieux, Jean Cottereau, le trésorier surintendant des finances sous Louis XII , puis sous François Ier et Henri II.
À sa mort en 1530, il le laisse en héritage ainsi que les terres environnantes à Jacques d'Angennes, seigneur de Rambouillet, son gendre.
Son fils Louis en hérite en 1562 et devient baron de Maintenon ; ses héritiers vendent la propriété au marquis de Villeroy d'Angennes.
Le 27 décembre 1674, Françoise d’Angennes, épouse Odet de Riantz, marquis de Villeroy, héritière de Charles François d'Angennes, vend son château et le titre de Maintenon pour 150 000 livres à la veuve du poète Scarron, dame Françoise d'Aubigné qui devient ainsi marquise de Maintenon.
Dès lors, le château s'agrandit et s'embellit par de grands travaux financés par le roi et devient un château quasi-royal. Le parc fut dessiné par Le Nôtre.
Racine y vint souvent méditer, tandis que c'est à Vauban que l'on doit l'aqueduc qui ne fut pas terminé du fait des guerres et du paludisme, et les travaux étant abandonnés en 1688. L'édifice, qui devait comprendre trois rangées d'arcades superposées, était destiné à amener les eaux de l'Eure depuis sa source jusqu'à Versailles.
Le domaine passa ensuite dans la famille de Noailles grâce au mariage de Françoise-Amable d'Aubigné, nièce de la favorite puis épouse morganatique , avec le duc d'Ayen, Adrien Maurice, fils du maréchal de Noailles.
En 1830, Charles X, déchu, y coucha sur le chemin de l'exil.
À l'automne 1926 Georges Clemenceau, après y avoir déjeuné, écrivit à son amie la comtesse d'Aunay, faisant probablement allusion à un portrait de Mme de Maintenon :
"Mme de M. (il écrit par erreur Montespan) avait un petit air difforme et non pas altier figure que lui prêtent nos historiens
Vers 1950, le bureau du duc de Noailles quitta le château pour entrer dans la collection d'art d'Élie de Rothschild (1917-2007) et de son épouse, née Liliane Fould-Springer
Cabaret l’Etincelle
votre commentaire -
Par nanou278 le 1 Février 2017 à 15:16
Le quartier de Bonne-Nouvelle est situé sur une légère butte, appelée au XIIIe siècle le Mons Superbus, au XVe siècle le Mont-Orgueil (d'où le nom de la rue Montorgueil), au XVIIe siècle la Butte-aux-Gravois, et au XIXe siècle la butte de Bonne-Nouvelle (du nom de son église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle).
Cette butte se trouve à la limite nord du deuxième arrondissement : au sud du boulevard de Bonne-Nouvelle, le sommet est traversé par la rue Beauregard.
.Après le retour de la cour du roi Louis XV de Versailles à Paris, il fut nécessaire de créer un tout nouveau quartier, sorte de second faubourg Saint-Germain rive droite, pour y recevoir cette riche et nouvelle clientèle. Pour satisfaire les exigences de ces nouveaux résidents, en un temps record, entre 1770 et 1830, de superbes hôtels particuliers de style néo-classique furent érigés.
Déjeuner au restaurant Bouillon Chartier
Puis découverte de L'Hôtel Drouot
Un spectacle insolite
Quel que soit le jour ou l’heure de votre visite, vous atterrirez au milieu d’une foule en ébullition réunie autour d’un même objectif : la quête de l’objet. Car Drouot c’est, tout au long de l’année, quelques 800 000 lots vendus pour un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions d’euros.
Un lieu où tout se vend, et tout s’achète, de la toile de grand maître à la vaisselle de grand-mère.
Pour profiter de cette expérience insolite, passez les portes de l’Hôtel des ventes, déambulez dans les différents étages et imprégnez vous de l’atmosphère des salles de vente. Et n’ayez surtout pas peur de vous faufiler dans une salle pour profiter du spectacle, là est le principal intérêt de Drouot!
Vous vous sentirez d’ailleurs rapidement pris au jeu de ce marché pas comme les autres, qui détient ses propres codes et une mise en scène unique. Un rituel qui dure dans ces murs depuis 1852, et qui fait aujourd’hui de Drouot la plus grande place au monde d’enchères publiques.Pour découvrir l’univers de ce lieu mythique , un conférencier vous fera une présentation du métier de commissaire-priseur, de la vente aux enchères, de l’histoire de l’Hôtel des ventes ….
Ensuite votre guide vous accompagnera pour une visite des salles de vente et d’expositions. Ainsi vous y découvrirez le mécanisme des enchères et les usages du marché de l’art.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique