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Par nanou278 le 19 Novembre 2018 à 08:04
Hommage à Johnny Hallyday
Comment Jean Philippe Smet un gamin de Paris abandonné par son père est devenu une légende ?
Notre guide Didier, un fan de Johnny, nous a fait découvrir la Story de Johnny Hallyday en 10 adresses qui ont marquées sa vie.
3 Cité Malesherbes, la naissance de Jean Philippe
À sa naissance le 15 juin 1943 à la clinique Villa Marie Louise, Jean-Philippe porte le nom de sa mère, Huguette Clerc, car Léon Smet ne l'a pas reconnu.
23 Rue Clauzel, l’enfant abandonné
Le couple s’installe dans un atelier transformé en appartement.
Alors que le jeune Jean-Philippe n’a que 8 mois, son père s’en va.
Huguette retrouve Léon, le couple se reforme le temps d'un contrat de mariage et d'une reconnaissance en paternité, le 7 septembre 1944.
Dès lors, l'enfant se nomme officiellement Jean-Philippe Smet.
Léon Smet disparaitra à nouveau et Huguette élèvera seule son enfant.
13 rue de la Tour des Dames, enfance chez Tante Hélène
Son baptême fut célébré le 10 septembre 1944 en l’église de la Sainte Trinité à Paris.
Sa mère devenue mannequin, confie Jean Philippe à Hélène Mar, la sœur de Léon qui habite le même quartier, rue de la Tour des Dames. Elle élèvera l’enfant, lui fera faire du violon de la guitare, elle est persuadée qu’il deviendra un artiste accompli.
67 Rue de Provence, les copains de la Trinité
Jean Philippe grandit dans le quartier de la Trinité et fréquente le square C’est là qu’il retrouve Jacques Dutronc qui habite rue de Provence. Jacques Dutronc traversera la période yéyé comme guitariste de groupe, alors que Jean Phillipe fera des débuts fracassants avec Claude Moine alias Eddy Mitchell.
Le Golf Drouot où Jean Philippe
devient Johnny
Le Golf Drouot, situé 2 rue Drouot, devient fin des années 50 le temple du Rock.
Jean Phillipe devient Johnny et ce sera sa première scène.
Henri Leproux Barban au Golf a une idée géniale, installer un juke box pour y passer des diques venus des USA : du Rock.
Le golf Drouot deviendra alors le temple du rock.
Beaucoup de chanteurs y feront leurs premiers pas.
En 1981 il ferme ses portes.
L’Olympia
Boulevard Capucines
Johnny Hallyday est le premier artiste de sa génération à se produire à l'Olympia.
Il chante en vedette dans la célèbre salle de Bruno Coquatrix, du 20 septembre au 9 octobre.
Son récital comprend de nombreux titres Vogue.
C'est à l'occasion de ce tour de chant que Johnny lance le twist en France.
Théâtre Edouard VII, Johnny comédien
À 68 ans, Johnny débute au Théâtre Edouard VII dans Le Paradis sur Terre de Tennessee Williams. Il jouera cette pièce 72 fois.
Michel Berger lui écrira une de ses plus belles chansons « Quelque chose en nous de Tennessee ».
Johnny Hallyday a également tourné une quarantaine de films avec Godard, Lelouch et Costa Gravas entres autres.
L’Opéra de Paris, Vaincre le Cancer
Le 10 Juillet 2016 Johnny chante à l’Opéra.
Ce concert exceptionnel est organisé au profit de la recherche contre le cancer.
Quatre mois plus tard, il va apprendre qu’il est atteint d’un cancer du poumon.
Il décèdera le 5 décembre 2017 chez lui à Marne la Coquette.
L’église de la Madeleine
Les Adieux Grandioses à la Star
Le 9 décembre 2017, un million de spectateurs ont assistés aux obsèques de Johnny Hallyday.
Le convoi funéraire descend les Champs Elysées escorté par 700 bikers.
La cérémonie a lieu à l’église de la Madeleine.
Le président Emmanuel Macron et son épouse sont présents ainsi que de nombreuses personnalités qui lui rendent un dernier hommage.
De nombreux anonymes viennent encore lui rendre hommage à l’église de la Madeleine.
Johnny est inhumé dans la stricte intimité, le 11 décembre 2017 au cimetière de Lorient à Saint-Barthélemy.
Quelques chiffres
57 ans de carrière
1000 chansons
50 albums
110 millions de disques vendus
40 disques d’or, 22 de platine et 3 de diamant
3257 concerts, 29 millions de spectateurs
10 victoires de la musique
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Visite réalisée par
PariStarTour
Merci à notre guide pour cette formidable journée.
Photographies web . textes et Olivier Wikipédia et
4 commentaires -
Par nanou278 le 4 Octobre 2018 à 18:42
Senlis le 25 septembre 2018
Une journée qui commence sous d'heureux auspices, le soleil brille.
Nous avions rendez-vous avec notre guide Marie -Paule devant la cathédrale Notre Dame.
Elle nous accompagnera tout au long de cette belle journée, et nous captivera en nous comptant l’histoire deSenlis ville de caractère troublante et secrète
Au III siècle, pour se protéger des invasions alamanes et franques, les romains construisent une épaisse muraille longue de 800m Construite selon la technique romaine l’alternance de pierres et de briques pour en assurer la solidité. La Muraille de Senlis est l’une des rares constructions de ce type, conservée dans sa quasi-intégralité en France
Le 1er juillet 987, exaspérés par la faiblesse des derniers héritiers de Charlemagne, les principaux seigneurs de Francie occidentale (la France actuelle) offrent la couronne royale au meilleur d'entre eux, le comte de Paris Hugues Capet, Seigneur puissant et respecté, son surnom « Capet » provient du fait qu'il se vêtait d'une chape d'abbé, un manteau de cérémonie ecclésiastique. Il était en effet abbé laïque à Saint-Martin-de-Tours.Hugues Capet
En 987, Hugues Capet est élu roi de France dans l’enceinte du Château Royal : sa dynastie favorisera la vie religieuse et économique. Au XIIe siècle, la ville vit une de ses périodes les plus fastueuses sous le règne de Louis VI le Gros. La cathédrale Notre-Dame est construite, sur une période allant de 1153 à 1191. Le roi Louis VII accorde en 1173 une charte communale à la ville, donnant aux senlisiens leur liberté communale. Philippe Auguste dote la ville d’un rempart. Au XIIIe siècle, le chancelier Guérin, évêque de Senlis, remporte la victoire de Bouvines. Le roi Saint-Louis poursuit l’embellissement et l’agrandissement de l’enceinte du Château Royal, en y installant la communauté monastique de Saint-Maurice, des fortifications médiévales s’élèvent peu à peu.Sous nos pieds des pavés d’un autre temps
. Senlis est composé de ruelles pavées à caniveau central, jalonnées de bornes « chasse-roues », caractéristiques de l’époque médiévale
Chapelle Saint-Frambourg- Fondation Cziffra
Pendant plusieurs siècles, huit paroisses, donc huit curés se sont partagés la ville de Senlis...la chapelle St Frambourg. On dit de Senlis qu’elle est une ville sonnante
Une chapelle au destin mouvementé
Carolingienne puis capétienne, elle a été réédifiée trois fois : temple, manège pour l'armée prussienne, magasin, entrepôt, garage... La chapelle a eu mille et une vie. Et c'est en 1973, sur les conseils de d’André Malraux, que Georges Cziffra, alors très célèbre, la rachète. Il y fonde la Fondation Cziffra un an plus tard et commence la restauration du monument.Vitraux de Miro
https://www.youtube.com/
Des mystères persistent
Dans la crypte, parmi les vestiges, l'on peut également apercevoir l'une des 28 tours du mur d'enceinte gallo-romain qui protégeait la ville de Senlis au IVe siècle. On note également le tombeau de Saint Fraimbault, ainsi que les restes d'un autre corps qui pourrait être celui de la Reine Adelaïde ou d'une princesse. À la toute fin du IXe siècle, la chapelle se nomme en effet la Chapelle Adelaïde.
Au XVIe siècle, la ville, sous le commandement de Montmorency-Thoré, repousse les Ligueurs et soutient la cause d’Henri IV, qu’elle accueille en ses murs : Henri IV accorda à la ville de Senlis des avantages fiscaux (Dix ans d’exonération d’impôt), en remerciement de sa fidélité et de sa loyauté. Une plaque fixée sur la façade de l'Hôtel de ville rappelle ses paroles "mon heur a prins son commencement en la ville de Senlis dont il s'est depuis semé et augmenté par tout notre royaume".
Place Henri IV
Anciennement place du change. L’ancien nom apposé sur les plaques atteste de l’importante activité commerçante de ce quartier au moyen âge
Rue au fromage place aux veaux
Marché aux lapins et aux balaisLes ruelles médiévales et hôtels particuliers
Hôtel de la Chancellerie
Cette demeure est surnommée à tort l’Hôtel de la Chancellerie, car l’un de ses habitants, Henri de Marle, était chancelier de France au début du XVe siècle.
Sa façade Renaissance, remaniée au XVIIIe siècle, se caractérise par un pilastre central intégrant des chapiteaux doriques au rez-de-chaussée, ioniques au premier étage et corinthiens au second. Deux tours d’angles encadrent cette façade, ouvertes au sommet par une fenêtre symétrique accentuant l’impression de hauteur.Rempart Gallo-Romain IIIe siècle
De l’autre côtéDescente de Gouttière
Prieuré St Maurice
Bâtiment des moines, façade sur l'impasse Baumé
Le prieuré Saint-Maurice est une fondation de Saint-Louis de 1262 / 1264 environ et a été construit à proximité du château royal. En raison du nombre insuffisant de moines, il a été supprimé en 1768, et le cloître la chapelle ont été démolis après …
En 1262, Saint Louis fonde le prieuré Saint-Maurice, dans le périmètre du château royal, pour accueillir les reliques de vingt-quatre martyrs de la Légion thébaine, compagnons de saint Maurice.
De l’ensemble monastique subsiste l’aile orientale du prieuré Saint-Maurice, remanié jusqu’au XIXe siècle, dont le dortoir des moines, à l’étage, a été restauré.
On voit ce bâtiment dans le parc du palais royal, entre l'office de tourisme et le musée de la Vénerie. Fondé par Saint-Louis entre 1262 et 1264 dans l'enceinte du Palais Royal, le prieuré Saint-Maurice était destiné à abriter les reliques de Saint-Maurice et de ses compagnons martyrs de la Légion thébaine. Une communauté, composée de douze chanoines et d'un prieur, servait ce lieu suivant la règle de saint Augustin. Le cloître et l'église seront rasés peu après 1789. De l'ensemble monastique subsiste l'aile orientale du prieuré Saint-Maurice, remanié jusqu'au XIXe siècle, dont le dortoir des moines, à l'étage, a été restauré avec une belle charpente en chêne. Sur la pelouse, à droite, il reste les vestiges des assises de la chapelle dont l'entrée se trouvait près du logis du prieur.Le château royal de Senlis est un site remarquable, non seulement de l'histoire de Senlis, mais aussi de l'Histoire de France. L'ensemble formé par le château, le rempart du IIIe siècle et l'hôtel de Vermandois constitue le premier palais des Capétiens. C'est également un ensemble architectural unique témoignant des structures du pouvoir de l'époque. Pour en prendre la mesure, remontez le temps avec nous pour un voyage de près de 2000 ans.
Trois pots d'étain. La petite enseigne en pierre sculptée est toujours visible.
Auberge de renom pendant les XVIe et XVIIe siècles, des hôtes illustres y descendaient, comme le duc de Sully lorsque Henri IV était à Senlis (plaque de commémoration).
De 1688 à 1765, l'hôtel sert de relais de poste, et les maîtres de poste furent Augustin Houbigant (1693-1697), Robert Polehq (1706), Jean Barbier (1711-1742), Guillaume Godart (1751-1759) et Chenu (1768).
- Au XVIe siècle, le bâtiment a été remanié, recevant une façade de briques, en ligne brisée avec des chaînes de pierre en bossage.
Dans les caves sur deux niveaux, subsistent des chapiteaux sculptés des XIIIe et XIVe siècles.
La grande porte-cochère est remarquable; elle mène vers la cour et le jardin de l'hôtel le long de l'impasse Beaumé (anciennement rue des Prisons). À côté, un autre grand portail constitue l'un des accès au parc de l'ancien château royal.
Rue de la treilleMaison en bois et briques rouges
Cathédrale Notre Dame
Arquée par quatre siècles de transformations, la cathédrale Notre-Dame de Senlis est un témoin majeur de l’évolution du style gothique.
Plan de la cathédrale de Senlis, montrant les rajouts des différentes époques et les détails architecturaux disparus
La construction débute vers 1153, sous le règne de Louis VII et l’épiscopat de Thibault, ami de Suger.La cathédrale est consacrée en 1191 (elle comporte alors un seul bas-côté).
La façade ouest et le chevet présentent la sobriété du gothique primitif.Joyau de la sculpture du XIIe siècle, le portail ouest, dédiée à Marie représente pour la première fois le thème du Triomphe de la Vierge.
Les nouvelles techniques du XXIe siècle ont permis la restitution des couleurs originelles des sculptures du portail.
Le miracle de la dent
Un tableau de 1645 peint par Frédeau, dans la cathédrale, illustre le « miracle de la dent » : on y voit Clovis venu à Senlis pour prier sur le tombeau de Rieul. L'évêque Liévain fait exhumer le corps du saint et Clovis en profite pour demander une relique. On lui donne une dent ! Et le miracle ? Il se fait lorsque du sang coule pendant qu'on enlève la sainte dent ! Clovis n’aurait pas pu la conserver et aurait été contraint de la remettre dans sa sépulture
Au XIIIe siècle, elle est agrandie par la création d’un transept. La présence de la fortification gallo-romaine contraint les bâtisseurs à modifier la configuration de l’espace en décalant le transept et limitant l’extension du chevet vers l’est.
La tour Sud est rehaussée d’une flèche de style gothique rayonnant de soixante-dix-huit mètres de hauteur.
En 1504, après un incendie, les combles s’écroulent. Louis XII et François 1er contribuent et impliquent le royaume à la restauration de la cathédrale : la voûte est surélevée de six mètres, la façade sud est réalisée par les architectes Pierre et Martin CHAMBIGES dans le style de l’époque : le gothique flamboyant.Le clocher de la tour sud : dessins de Viollet-le-Duc.
Au nord de la cathédrale, « assise » sur la base d’une tour gallo-romaine, se trouve la bibliothèque du Chapitre (1528). La salle capitulaire date de la fin du XVIe siècle.
L’architecture intérieure offre une lecture claire des différentes étapes de la construction : les grandes arcades, les tribunes et les fenêtres hautes. Victime de la révolution, elle est démunie d’une grande partie de ses ornements. Au début du XIXe, le mobilier s’enrichit d’objets d’origines diverses.Nous ne pouvons pas quitter Senlis sans évoquer Séraphine
Séraphine de Senlis
(1864-1942) : Née à Arsy dans l’Oise, bergère, puis femme de ménage chez les sœurs de St Joseph jusqu’en 1902.En 1906, elle s’installe dans sa maison rue du Puits-Tiphaine à Senlis. Vers 1908-1910, elle commence à peindre, à la gouache, puis au ripolin sur des objets et des meubles.
En 1912, Wilhem Uhde découvre le talent de sa femme de ménage et l’encourage. Aidée financièrement, elle expose en 1927 trois toiles de grandes dimensions où elle rencontre un grand succès.
Elle ne se consacre alors plus qu’à la peinture. A partir de 1930, elle multiplie dépenses et excentricités. En 1934, elle est internée à l’hôpital psychiatrique de Clermont (Oise) où elle meurt en 1942.
Déjeuner au Gril des Barbares
Abbaye de Chaalis
Cette magnifique ruine et ce lieu nous invite à la découverte d’un lieu ou le sacré et le profane se côtoient avec le Musée Jacquemart-André
L’abbaye royale de Chaalis est une ancienne abbaye cistercienneL'ordre cistercien est un ordre monastique de droit pontifical. C'est une branche réformée des bénédictins dont l'origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098.
C’est en 1137 que le roi Louis VI le Gros fonde Chaalis, en l’honneur de son cousin Charles, mort au combat. Elle devient vite l’une des abbayes cisterciennes les plus importantes du royaume. Ses terres agricoles, qui s’étendent sur plus de 100 km sont fertiles
L’activité intellectuel y est très importante. Guillaume de Digulleville écrira ici un Pèlerinage de Jésus. Le roi Saint-Louis, très pieux, est aussi un habitué des lieux.
En 1541 Hyppolyte D’Este est appelé par François 1er. Il devient le premier abbé commendataireDans le régime de la commende, un ecclésiastique ou un laïc tient une abbaye ou un prieuré in commendam, c'est-à-dire en percevant personnellement les revenus de celui-ci, et, s'il s'agit d'un ecclésiastique, en exerçant aussi une certaine juridiction sans toutefois la moindre autorité sur la discipline intérieure des moines.
Portrait Hippolyte d’Este
Hippolyte d'Este fait entrer l’Abbaye de Chaalis dans la modernité du XVI siècle.
Par la suite, les moines souffrent de la commande qui ne leur laisse qu’une portion « congrue ». Cela n’empêche pas le comte de Clermont de se lancer dans des travaux fastueux qu’il ne peut mener à bien faute de moyens financiers suffisants.La chapelle Sainte-Marie
http://www.chaalis.fr/fr/chapelle
Datation : 1541-1549. Maître d’ouvrage : Hippolyte II d’Este. Le maître d’œuvre était Primatice, un Italien qui donna les dessins et fit exécuter les fresques.
Contre façade du chœurLa scène de l’Annonciation ou le message de l’archange Gabriel : Son nom signifie Homme à qui Dieu fait confiance. Il est envoyé pour annoncer à Marie qu’elle va donner le jour à Jésus. (Luc 1,26-38). Il intervient aussi dans l ’Annonce à Zacharie de la future naissance de Jean-Baptiste (Luc 1,11-20).
La fresque sur le voûtain de la nef représente les Pères de l’Eglise, les Evangélistes et les Apôtres, identifiables grâce à leurs attributs.
Les Gargouilles dessinées par Paul Blaze
Émaux sur lave peints et fabriqués en 1878 par Paul Balze
http://www.chaalis.fr/fr/actualites/decouverte-de-nouveaux-emaux-de-paul-balze-pour-chaalisAu XVIIe siècle, l’abbaye décline et c’est paradoxalement la volonté de son neuvième abbé commendataire (Louis de Clermont, petit-fils du Grand Condé) de relever Chaalis de ses ruines qui va précipiter sa perte.
Des plans grandioses sont établis par l’architecte Jean Aubert. Les travaux débutent en 1737, mais s’arrêtent très vite faute d’argent.
En 1785, l’abbaye est ruinée, les religieux dispersés.
En 1793, les bâtiments vendus comme biens nationaux servent de carrières de pierres.Chaalis le château
Remerciements à Mrs Aymar de Virieu administrateur de Chaalis pour l’envoi de trois photographies de l’intérieur du Musée (Les photographies sont interdites dans le musée)
Le magnifique château de l'abbaye royale de Chaalis est entouré d'un parc luxuriant. Cette ancienne abbaye fut transformée en château au XVIIIème siècle à la demande de son propriétaire, le très fortuné collectionneur d’art Nélie Jacquemart-André.Nélie Jacquemart, naquit à Paris en 1841.Protégée de Madame de Vatry, qui possède alors l’Abbaye de Chaalis.
Nélie entre à l’école des Beaux-Arts, elle sera une des premières femmes acceptées dans cette prestigieuse écoles d’arts. Elle se spécialise dans l’art du portrait, elle peint le tout Paris. C’est dans ce contexte qu’elle rencontrera son mari Édouard André banquier richissime
Ensemble, ils parcourent l’Europe, l’Italie ou Nélie peut acquérir des œuvres de primitifs Italiens. Edouard André décède en 1884. Nélie entreprend des voyages encore plus lointains. Turquie, Egypte, Inde Birmanie.
Le 14 juin 1902 Nélie devenait propriétaire de Chaalis pour la somme de 1400000 francs. Elle en fera son musée personnel.
Au rez-de-chaussée, la salle des moines est consacrée aux œuvres du Moyen Âge et à des primitifs italiens dont deux remarquables œuvres de Giotto
Salle des Moines
Galerie haute offre un ensemble remarquable d’œuvres d’arts et d’objets d’arts .Au centre des braseros et des tables des XVI et XVIIsiècle
Tombeau de Nélie Chapelle St Marie
Décédée en 1912, son corps est déposé, selon son souhait, dans la splendide chapelle St Marie
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La Roseraie
La Roseraie existait déjà du temps de Mme de Vatry. En 1902 Nélie Jacquemart-André fit quelques aménagements.Sources :
Pour approfondir vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous
Images personnelles, Administrateur de Chaalis et web
Réf : http://www.ville-senlis.fr/Decouvrir-Senlis/Patrimoine-Histoire/Senlis-son-histoire
https://www.herodote.net/1er_juillet_987-evenement-9870701.php
http://www.ville-senlis.fr/Decouvrir-Senlis/Patrimoine-Histoire/Senlis-son-histoire
http://www.leparisien.fr/espace-premium/oise-60/senlis-berceau-de-la-dynastie-capetienne-02-08-2016-6009721.php
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/picardie/oise/senlis/senlis-fondation-cziffra-reinvestit-chapelle-saint-frambourg-1088703.html
http://chaalis.institut-de-france.fr/fr/le-parc-0
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Chaalis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Chaalis
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/patrimoine-dans-l-oise-a-chaalis-l-abbaye-ne-fait-pas-le-moine-22-06-2018-7787892.php
http://www.encyclopedie.picardie.fr/Abbaye-royale-de-Chaalis.html
https://www.jaimemonpatrimoine.fr/fr/module/81/642/nelie-jacquemart-femme-et-collectionneuse-d-exceptionMerci de nous laisser un commentaire
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Par nanou278 le 20 Juin 2018 à 17:22
Paris CoquinNous avions rendez-vous Place des Victoires avec notre guide Isabelle, durant cette matinée elle évoquera pour nous l’histoire de la prostitution à travers les siècles, les grandes courtisannes, les maisons closes …
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/video-petite-histoire-de-la-prostitution-dans-paris_
Nous en retrouvons des traces datant de la Rome Antique à l’époque (les prostituées étant surnommées les louves…). On appelait ces lieux Lupanar, le mot « Lupanar » fut emprunté directement du latin LUPA « louve ».
A Paris, c’est sous le règne de Louis IX que la politique autour de la prostitution évolua.
Un décret réglementa l’activité des filles publiques et les renvoya hors de l’enceinte de Philippe Auguste.
Les dames de petite vertu s’installeront dans des baraques au bord de la Seine en dehors de la ville. On les appela à l’époque des bordiaux (dérivé des bords d’eau). Elles seront baptisées filles bordelières.
Et c’est ainsi qu’est né le nom « bordel ».
Réf. : paris zigzag
Le Palais-Royal, haut-lieu de la prostitution parisienne
Nous nous dirigeons vers les jardins du Palais-Royal en passant nous nous arrêtons pour admirer les colonnes de Buren.
Installée dans la cour d’honneur du Palais-Royal, l’installation est composée de 260 colonnes rayées en noir et blanc. Toutes les colonnes prennent racine en sous-sol et émergent à l’air libre en hauteurs différentes, ce qui crée un rythme particulier, et un fort contraste avec l’architecture classique du Palais qui les entoure.
Parmi de multiples explications, une référence indéniable est en tout cas faite à l’époque antique,
Tout au long du XVIIIe siècle et jusqu’à la révolution de Juillet, le Palais-Royal s’est constitué comme un micro-quartier où le divertissement et le plaisir étaient les véritables rois.
Pourquoi ?
La police a longtemps eu l’interdiction d’officier dans l’enceinte du Domaine national du Palais-Royal, ancienne demeure du roi Louis XIV. Résultat, on pouvait (presque) faire ce qu’on y voulait !Véritable centre du plaisir, du divertissement et du libertinage, le Palais-Royal a concentré plus d’établissements ludiques, à la recherche du plaisir, que n’importe quel autre lieu à Paris.
Théâtres, maisons de jeu, cafés, boutiques de luxe, loteries clandestines et commerces d’ouvrages pornographiques se pressaient dans cette centaine de mètres carrés qui a connu des heures particulièrement libérées.
Les filles souvent étaient logées au-dessus des boutiques de la galerie du Palais-Royal.Le soir venu, cet enclos protégé de la police se transformait en véritable bordel : les filles, descendant des appartements du quartier, se mêlaient aux flâneurs, entraient dans les cafés ou les maisons de jeu, etc. Bref, elles partaient à la chasse aux clients et en trouvaient beaucoup ! C’est d’ailleurs ici que le jeune Napoléon se serait fait dépuceler...
Réf : https://www.pariszigzag.fr/histoire-insolite-paris/les-secrets-du-palais-royal.
Tantôt tolérée ou réprimée, le Pouvoir se rend bien compte de la manne financière que représente les maisons closes de Paris.
Le Clergé, le Roi, puis l’Etat et les municipalités en prennent le contrôle.
Les bordels deviennent des maisons closes qui, au fil des siècles des établissements de plus en plus officiels et partie prenante dans la vie sociale de Paris.
On parle d’ailleurs de maisons « Closes » car il était interdit de voir ce qui s’y passait depuis l’extérieur (volets fermés, rideaux occultant).
Ces maisons étaient aussi souvent identifiées par un n° de rue d’une taille différente.Inspection médicale rue des Moulins (1894)
Toulouse Lautrec
En 1802, on établit la visite médicale obligatoire des prostituées pour endiguer l’épidémie de syphilis de l’époque. Dans un temps où les femmes, n’ayant pas accès à l’université et ne pouvant donc pas être médecins, cette « visite médicale », était perçue comme plus dégradante qu’une passe avec le client.
Les filles de rue sont alors dites « en carte » et celle des maisons closes sont dites « à numéro ». Les « insoumises » sont punies.
Le XIXème siècle marquera d’ailleurs l’âge d’or des maisons closes à Paris, où l’on dénombrera jusqu’à 200 établissements officiels.
De la maison d’abattage (jusqu’à 100 passes par jour sur des paillasses) à la maison de luxe, toutes les classes sociales sont concernées.Les Horizontales ou demi-mondaine
En France, au XIXème siècle, le mot demi-mondaine désignait les femmes entretenues par de riches Parisiens.
Ce groupe social, jusque-là invisible, manifesta bruyamment dans la presse, les théâtres et les réunions publiques à partir du Second Empire pour atteindre son apogée vers 1900 et disparaitre pendant la Première Guerre mondiale.
Ces cocottes de basse ou haute condition sont appelées aussi « Grandes Horizontales »
« Ces messieurs étaient assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une autre pour la galerie. En additionnant leur moitié avec une demie, ils réinventaient la bigamie.Quelques-unes de ces demi-mondaines renommées :
Émilie André (dite Emilienne d’Alençon) (1869-1946)Émilie André était une danseuse de cabaret et grande courtisane française.
Entre 1889 et 1892, la jeune femme devient une célébrité grâce à sa liaison avec le jeune duc Jacques d’Uzès qui veille à son instruction dans le vain espoir de l’épouser.
Le jeune duc décédant, Émilienne d’Alençon consolide sa renommée de grande cocotte en séduisant le roi des Belges Léopold II, le prince de Galles et futur roi Édouard VII, et le Kaiser Guillaume II. Elle rivalisait avec la Belle Otero.La belle Otéro
Agustina Otéro Iglesias Carasson, alias Caroline Otéro, dite La Belle Otéro, née à Ponte Valga en Galice (Espagne) (1868-1965), était une chanteuse et danseuse de cabaret et grande courtisane de la Belle Époque.
Elle séduit des rois, Édouard VII du Royaume-Uni, Léopold II de Belgique, des aristocrates russes et britanniques, le duc de Westminster, le grand-duc Nicolas de Russie, des financiers, des écrivains tels que Gabriele D’Annunzio prince de Montenevoso et des ministres tel qu’Aristide Briand,
Si le sujet vous intéresse nous vous conseilons ce site
https://lmathieu.wordpress.com/
https://lmathieu.wordpress.com/2015/01/07/les-cocottes-ou-demi-mondaines-de-la-belle-epoque-1ere-partie/Le châle jaune des prostituées au XIXe siècle
L'histoire de la prostitution est marquée par une multiplicité d'édits qui n'imposent pas seulement des peines, mais aussi le port de signes distinctifs, tels que des accessoires ou des couleurs.
Parmi ces couleurs, l'une revient régulièrement c’est le jaune, foulard ou ceinture jaune.Quelques mots, concernant la prostitution, utilisés à cette époque
Abattage : Prostitution en série
Abbesse : Patronne de bordel, tenancière, mère maquerelle
Faire la carrée : Se prostituer
Découenner : Déshabiller
Maquereau : Proxénète, mac, souteneur, julot
Micheton / Miché / Cave : Client d'une prostituée
Maisons closes : Bordel, bobinard, lupanars, boxons, bouzins, claques, maisons d'abattage, bocards
Pain de fesse : Gain de prostituée
Passe : Rapport sexuel tarifé
Prostituée : Ambulante, turbineuse, goualeuse, panuche, gagneuse, fille de joie
Putation : Police des mœurs
Rabatteur : Celui qui recrute des prostituées pour les maisons closes
Les prostituées étaient nommées de différentes façons :
courtisanes, filles de joie, de nuit, d'allégresse, de beuglant, d'amour, filles en circulation, filles à parties, à barrière, pierreuses, soupeuses, marcheuses, cocottes, hétaïres, horizontales, trotteuses, visiteuses.Quelques maisons closes renommées, disparues aujourd’hui.
« La Fleur Blanche » au 6 rue des Moulins 75001 Paris
Ce bordel a ouvert ses portes vers 1890 et était notamment fréquenté par Toulouse Lautrec, célèbre pour sa chambre des tortures.
Lieu doté d’un immense escalier en bois pastel et d’angelots féminins sculptés au-dessus des portes.
« Le Chabanais » au 12 rue Chabanais 75002 Paris
Cette maison close située près du très chic Palais Royal, le Chabanais fut sans aucun doute la plus célèbre de 1878 à 1946 et surtout l’une des plus luxueuses de Paris. Elle fût tenu par madame Kelly.Derrière sa façade pourtant très discrète, le lieu était réputé pour ses chambres aux décors excentriques et exotiques. Selon ses goûts et ses fantasmes, on pouvait choisir la chambre hindoue, mauresque, médiévale, Louis XV ou encore Napoléon III. La chambre japonaise reçut même un prix lors de l’Exposition Universelle de 1900 !
Le plus fameux client reste toutefois Edouard VII, alors qu’il n’était encore que prince de Galles.
De nombreuses caricatures le représentaient avec « ses dames » du Chabanais, où il avait fait installer un mobilier personnel et… particulier.Dans une grande baignoire de cuivre rouge ornée d’une sphinge aux attributs déployés, le futur roi barbotait dans du champagne Mumm cordon rouge tout en se faisant dorloter.
Egalement un fauteuil d’un genre spécial, fut commandé en 1890 par le Prince de Galles à Louis Soubrier, un artisan ébéniste de renom du faubourg Saint-Antoine, pour sa suite au Chabanais.
Ce fauteuil dit « de volupté » dans le style du XVIIIème siècle, constitué d’un niveau supérieur similaire à un fauteuil gynécologique avec ses étriers et des poignées, suspendu au-dessus d’une sorte de méridienne au niveau inférieur avec deux plaques pivotantes en cuivre.Réf : https://www.pariszigzag.fr/histoire-insolite-paris/le-chabanais-la-maison-close-des-hommes-celebres
« Le One-two-two » au 122 rue de Provence 75008 Paris
A l'époque, le One-two-two était l'une des plus luxueuses et illustres maisons closes de Paris.
Elle était également un cabaret ouvert de 1924 à 1946. Son nom lui vient de son adresse 122.
Durant l'occupation allemande, lors de la Seconde Guerre mondiale, il fût un lieu de détente pour de nombreux officiers de l'armée allemande. Fréquenté par la haute société, autant pour y être vu (certains hommes y dînaient avec leur compagne) que pour profiter des charmes de ses "pensionnaires", le One-two-two y vit défiler en autres Léopold III (roi des Belges), Randolph Churchill, Fernandel, Tino Rossi, Sacha Guitry, Jean Gabin, Chaplin, Cary Grant, Humphrey Bogart, Mistinguette, Marlene Dietrich, Édith Piaf, ...
Les initiés y pratiquaient « le voyage autour du monde », qui consistait à pratiquer des figures inspirées du Kama-Sutra, dans l'une des vingt-deux chambres.
Chaque chambre était décorée comme des décors de cinéma et les femmes étaient mises en valeur sur des socles, avec des costumes et des éclairages.La chambre Afrique
Il y avait notamment :
La chambre de torture du Moyen Âge, avec carcans, chaînes et fouets,
La chambre des supplices, avec mise en scène de crucifixion,
La cabine de paquebot transatlantique,
La cabine de l'Orient Express, avec le son des trains enregistré,
Le grenier à foin, la chambre champêtre,
La chambre igloo,
La chambre corsaire, avec un lit à baldaquin qui tangue avec le roulis, le mât pour s'accrocher et des jets de paquets de mer à grands coups de seaux d'eau par des assistantes,
La chambre égyptienne avec Cléopâtre, la chambre Afrique,
La chambre romaine, ambiance d'orgie de triclinium,
La chambre Renaissance avec les courtisanes de François Ier,
Les galeries des glaces, comme un petit Versailles avec d'immenses miroirs pivotants ...
Il y avait également parmi les plus connu, Le Sphynx, boulevard Edgard Quinet, ou l’Etoile de Kléber dans le 16ème, établissement très prisé des soldats allemands pendant l’Occupation.
On pouvait croiser dans ces hauts lieux de la vie parisienne des personnalités de l’époque comme Colette, Jean Gabin, Sacha Guitry ou bien encore Marlène Dietrich.
Autant vous dire que ces lieux étaient tout sauf tabou.Toutes les maisons closes françaises, ont fermé leurs portes en 1946 suite à la loi Marthe Richard.
Le13 avril 1946, la Chambre des députés vote la loi Marthe Richard, du nom de son inspiratrice. Elle impose dans toute la France la fermeture des « maisons closes » (bordels ou maisons de passe). La face cachée de la bourgeoisie balzacienne disparaît pour toujours.
Marthe RichardMarthe Richard jeune
Prostituée à 16 ans puis mariée à un riche industriel, Marthe Richard (1889-1980) mène une vie fantasque. Elle est l'une des premières Françaises à acquérir un brevet de pilote. Elle prétend par ailleurs avoir fait de l'espionnage au service de la France pendant la Grande Guerre. Conseillère municipale de Paris à la Libération en 1945, elle accède enfin à la respectabilité et peut imposer sa loi aux députés et à l'opinion publique.Dans le jardin du Palais-Royal, tout le monde est attentif aux explications de notre guide Isabelle.
Nous terminons cette visite, qui nous a fait parcourir 4,5 km dans ce quartier de Paris, et nous nous rendons à pied à notre restaurant « Chez Claude » rue du Faubourg Saint-Honoré.
Après notre repas, en attendant notre visite du « Paris élégant » en petit train, nous décidons d’aller voir l’église Saint-Germain de L’Auxerrois (supplément au programme).Eglise Saint-Germain l’Auxerrois
Carte postale de 1900, la Mairie du 1er arrondissement et l’église Saint-Germain l’Auxerrois.
Sur la place du Louvre, face à la somptueuse Colonnade de Perrault, s’élèvent côte à côte l’Église Saint-Germain l’Auxerrois et la Mairie du 1er arrondissement. Deux architectures qui se ressemblent et se confondent. Pourtant, six siècles d’histoire les séparent.
Les fondations de l’Église Saint-Germain l’Auxerrois remonteraient à l’époque mérovingienne, mais aucune trace ne subsiste de cette époque.
C’est le plus ancien lieu de culte de la rive droite, connu, au VIl e siècle, sous le nom de Saint-Germain-le-Rond. Reconstruite au XIIe et XIlle siècle, il subsiste de l'église du XIIIe la base romane du clocher. Son harmonie d'ensemble, qui en fait un des grands monuments gothiques de la ville de Paris
Le bâtiment que l’on peut voir aujourd’hui est le fruit d’agrandissements successifs débutés à partir du 13ᵉ siècle.
Lorsque les Valois font du Louvre la résidence des rois de France, l’église devient la paroisse attitrée de la famille royale. François 1er y entend souvent la messe, tout comme Catherine de Médicis, avant qu’une curieuse superstition la fasse déménager loin de cette église…
Mais Saint-Germain l’Auxerrois est avant tout connu dans l’histoire de France pour son clocher, qui, dans la nuit du 24 au 25 août 1572, a donné le signal du massacre de la Saint-Barthélemy. C’est d’ailleurs cet évènement qui la sauvera quelques siècles plus tard de la destruction …Porche du XVe Siècle
L’orgue, composé d’éléments Cliquot 1771, transféré depuis la Sainte-Chapelle en 1791.
Chapelle de la vierge, ancienne chapelle de la paroisse.
Retable illustrant la vie de la Vierge et de la Genèse (XVIe siècle)
Retable incomplet.
Cette figure représente l’ensemble tel qu’il devrait être (complet).
Dans la Chapelle du tombeau, vitrail avec des scènes de la Passion du Christ copiées sur les vitraux de la Sainte-Chapelle (1838)Si vous passez dans le quartier, allez voir cette église.
De nombreux concerts y ont lieu.
En plus, nous avons pu assister au début d’un concours de musique traditionnelle chinoise.Paris Elégant
Finalement nous prenons le petit train bleu « ANOTHER Paris » pour une balade d’une heure et demi à travers les beaux quartiers de Paris, c’est le circuit « Paris élégant ».
Dommage que beaucoup de monuments soient en travaux.
Voici le circuit qui était prévu mais vu les problèmes de circulation liés à des manifestations notre circuit a été un peu modifié.Voici quelques photos des monuments vus.
Eglise Saint-Germain l’Auxerrois (départ et arrivée du circuit)
Colonnade du Louvre (côté Place du Louvre)Poste centrale du Louvre
Eglise Saint Eustache
Place des victoires
La Place et la Colonne VendômeLa place de la Concorde
La MadeleineL’Opéra Garnier
La Bourse
L’immeuble du Crédit LyonnaisEglise Saint-Roch
La Comédie Française
L’entrée de la station de métro « Palais Royal »Notre dernière sortie, du programme 2017/2018 est terminée, le temps a été clément avec nous, nous rentrons plus instruit que nous l’étions le matin.
_____________________
Le nouveau programme 2018/2019 est distribué, inscrivez-vous à nos sorties et nos voyages, nous serons heureuses de vous faire découvrir de nouveaux lieux et de vous distraire.
L’équipe IDD vous souhaite un bel été et rendez vous en septembre pour de nouvelles aventures.Laissez nous un message merci
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Par nanou278 le 4 Juin 2018 à 08:03
A notre arrivée sur l’île des impressionnistes à Chatou nous découvrons le Domaine Fournaise
Le Musée et le restaurant Fournaise
La maison Levanneur qui abrite les collections et les expositions du Cneai (Centre National d’Estampe et d’Art Imprimé), ouvert depuis 1995.
Le charme de la Maison Fournaise, célèbre guinguette des bords de Seine, attire les artistes de la fin du XIXe siècle.
Fresques sur une des façades de la maison.
A l’angle du balcon de la maison, il est forgé les initiales entrelacées d'Alphonse Fournaise.
Pierre-Auguste Renoir y peint sur le balcon du restaurant son célèbre « Déjeuner des canotiers » en 1880.
ref :http://www.musee-fournaise.com/
http://www.musee-fournaise.com/Decouvrir-le-musee/Histoire-de-la-Maison-Fournaise
Un peu d’histoire …
Dès le milieu du XIXe siècle, la mode est au canotage qui délasse les Parisiens des contraintes de la vie urbaine.
En 1857, Monsieur Fournaise, charpentier de bateaux, installe sur l’Ile de Chatou son atelier, tandis que sa femme y ouvre un restaurant.
Madame Fournaise a la haute main sur la cuisine, Monsieur veille à l’organisation de fêtes nautiques, dont de mémorables joutes. Alphonse leur fils aide les dames à embarquer, et sa sœur Alphonsine, modèle choyé des peintres, soigne l’accueil de la clientèle.
La Guinguette des Impressionnistes
Claude Monet, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Edouard Manet, Camille Pissarro, Pierre Prins, arpentent l’île en quête de cette lumière mobile sur les eaux frémissantes de la rivière.
Lieu d’élection des peintres impressionnistes avides de grand air, l’Ile de Chatou est également très fréquentée par les gens de lettres et la bohême, dorée ou non, de la seconde moitié du XIXème siècle. Edgar Degas est un ami intime d’Alphonsine, Gustave Caillebotte aime faire évoluer ses bateaux dans la boucle de la Seine.
André Derain (né à Chatou) et Maurice de Vlaminck installent leur atelier dans la maison Levanneur, voisine du restaurant Fournaise. Guillaume Apollinaire et Henri Matisse rendent visite à leurs amis, on discute, les idées s’enflamment, les couleurs aussi.
Après la disparition d'Alphonse Fournaise en 1905, puis de sa fille en 1937, la Maison Fournaise s’éteint au fil du temps.
Proche de la ruine, elle est acquise en 1979 par la ville de Chatou, inscrite en 1982 à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, puis restaurée par la Municipalité avec des aides de l’Etat, de la Région, du Département et le soutien de deux associations, les Amis de la Maison Fournaise et Friends of French Art.
En plus de la création d’un musée, la Maison Fournaise a retrouvé sa vocation originelle, depuis 1990 un restaurant est à nouveau ouvert dans les salles décorées de peintures murales réalisées par de féroces caricaturistes de l’époque.
Caricatures
Les deux peintres Renoir et Claude Monet n’ont pas encore 30 ans et entreprennent côte-à-côte une série de tableaux sur les thèmes l’eau, la lumière et le canotage.
Chatou et ses environs entrent à tout jamais dans l’histoire de la peinture et de celle du canotage.
Pendant près de 15 ans, de 1868 à 1884, Renoir vient régulièrement à Chatou. Il dira plus tard : “J’étais toujours fourré chez Fournaise, j’y trouvais autant de superbes filles à peindre que je pouvais en désirer”.
Il pensait que c’était l’endroit le plus joli des alentours de Paris.
En 1881 sur le balcon du restaurant, il y peint le tableau « Le Déjeuner des canotiers », lequel est aujourd’hui conservé à la Phillips Collection de Washington.
Renoir peint une trentaine de toiles à Chatou, dont le portrait d’Alphonsine Fournaise, présenté au Musée d’Orsay à Paris.
Guy de Maupassant immortalise l’ambiance festive de la Maison Fournaise et le canotage dans plusieurs nouvelles publiées en 1880 dans le recueil intitulé La Maison Tellier : « La femme de Paul », « Mouche », « Sur l’eau », « Yvette »…
Maupassant a également laissé un poème à l’intérieur du restaurant Fournaise, illustré par un chien dessiné par le Comte Lepic.
Sur l’initiative de l’Association des Amis de la Maison Fournaise, il a été restitué dans l’accueil du restaurant Fournaise.
Visite du Musée Fournaise
Le musée, ouvert depuis 1190, situé dans la partie autrefois dévolue à l’hôtel, présente pendant l’hiver sa collection qui retrace l’histoire de la maison Fournaise au travers de tableaux de petits maîtres des bords de Seine ou des souvenirs de canotiers tel que le plus fameux Guy de Maupassant.
Exposition dans l’entrée du musée
http://www.musee-fournaise.com/Decouvrir-le-musee/Histoire-de-la-Maison-Fournaise
Reprographie « Le déjeuner des rameurs ou Au bord de la rivière » de Pierre-Auguste Renoir (vers 1879).
L’original est au « The Art Institute » à Chicago (USA)
Renoir, portraitiste : Le portrait de « Monsieur Fournaise » ou « l’Homme à la pipe »
Exposition temporaire
Chaque été le musée invite à découvrir une exposition temporaire consacrée à l’œuvre d’artistes tels que Lebourg, Guillaumin, Ziem, ou à des thèmes comme l’absinthe, le canotage, la céramique impressionniste ou le fauvisme.
Nous avons visité l’exposition « L’âge de raison », en visite privée car l’exposition temporaire n’ouvrait au public que le 5 mai.
Voici quelques tableaux de cette exposition temporaire.
Déjeuner au restaurant « La maison Fournaise »
Et pour digérer, une balade à pied
Plus de 40 kilomètres de chemins divisés en 5 parcours, permettent de marcher sur les pas des impressionnistes le long de la Seine, du Pecq à Carrières-sur-Seine.
Tout au long du trajet, des reproductions de peintures ont été disposées pour replacer les œuvres dans le décor qui les a vues naître.
Les plaques émaillées seraient placées à l'endroit même où les artistes Auguste Renoir, Claude Monet, Camille Pissarro… avaient posé leur chevalet.
Certains chemins longent des routes fréquentées, mais il existe aussi des trajets au cœur de la nature.Le chemin des impressionnistes, le long de la Seine, passe dans les communes du pays des impressionnistes : Bougival, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Le Pecq, Le Port-Marly, Louveciennes, Marly-le-Roi, Noisy-le-Roi.
Notre promenade nous mènera de la Maison Fournaise à Carrière sur Seine, c’est le circuit Renoir, en trichant un peu au début car étant sur un secteur à circulation, nous le faisons en car.
Reprographie du "Déjeuner des canotiers " de Pierre-Auguste Renoir (1881), au niveau du restaurant.
Reprographie des "Canotiers de Chatou " de de Pierre-Auguste Renoir (proche du restaurant)
Pont de Chatou
Eglise de Chatou
Barrage de Chatou
Le vieux lavoir et le petit pont de Carrières
Construit vers 1830, le vieux lavoir de Carrières a été entièrement restauré. Alimentée par une source, sa forme en atrium et son bassin longitudinal en font un exemple remarquable de ces bassins publics d'antan. Le lavoir pouvait en plus de la source, recueillir les eaux de pluie s'écoulant du toit, qui protégeait également les lavandières du soleil ou des intempéries.Aujourd'hui il abrite des expositions de peinture. Nous avons d’ailleurs eu la chance d’y voir des peintures, aquarelles et bijoux artisanaux d’Anita, Anne-Laure et Françoise.
Evacuation de l’eau du lavoir.
Le parc de Carrières sur Seine
Le parc fut réalisé par un élève d'André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV de 1645 à 1700. Construit à l'âge d'or du jardin "à la française", le parc porte l'indéniable empreinte du 18e siècle, avec notamment un bel exemple de l'utilisation de la perspective.
Ce site exceptionnel, fait de paliers et de bassins, est inscrit depuis plus de 50 ans à l'Inventaire des sites classés et depuis 1996 sur la liste des "Plus beaux jardins de France" du Conservatoire des jardins et paysages de France.
Reproduction d’un tableau de Claude Monet, représentant la Seine et la ville de Carrière sur Seine.
Tableau placé dans le parc. L’original est au Musée d’Orsay (Paris)
MaintenantLa montée est difficile pour arriver au centre ville.
Maurice de Vlaminck (1876 – 1958) – Le village (1905).
Original au Musée Folkwang (Essen)
Maintenant
Enfin un banc …
Carrières souterraines et troglodytes
Classées en zone de protection du patrimoine architectural, les Carrières souterraines s'étendent sur un hectare. C'est l'un des plus vieux gisements de la région.
C'est ici que furent extraits les blocs nécessaires à la réalisation des colonnes de l'abbaye de Saint-Denis au XIIe siècle ainsi que ceux du château de Marly.
Fin de notre visite
Références : http://www.musee-fournaise
http://www.musee-fournaise.com/Decouvrir-le-musee/Histoire-de-la-Maison-Fournaise.com/
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Par nanou278 le 10 Mai 2018 à 19:14
Visite à pied du centre de Saumur
Nous rejoignons notre guide à l’Office du Tourisme.
Le temps était fort désagréable pour cette dernière journée, il faisait froid.
Heureusement il n’y a pas eu de pluie pendant notre visite.
Charles avec notre guide.
Le théâtre « Le Dôme »
Le théâtre, construit de 1864 à 1866, est un des chefs-d'œuvre de l'architecte Charles Joly-Leterme.
Les façades sont rythmées par des colonnades corinthiennes s'inspirant du 18ème siècle français.
L’Hôtel de Ville
L’Hôtel de ville est constitué de deux bâtiments d’époque différente.
La partie la plus ancienne date du début du 16ème siècle.
La façade sur la Loire arbore un aspect défensif, avec chemin de ronde, tourelles, embrasures de tir : le bâtiment était en effet intégré à l’enceinte urbaine, et destiné à assurer la protection du pont médiéval.
L’édifice faisait aussi office d’hôtel de ville dès cette époque. La partie moderne de l’Hôtel de ville fut construite par l’architecte Charles Joly-Leterme de 1855 à 1861.
http://www.ville-saumur.fr/decouvrir-saumur/tourisme/sites-touristiques
Le plafond du porche
L'arrière du bâtiment, est tout aussi impressionnant.
La façade arrière de l’Hôtel de Ville
Sculpture dans la cour de l’Hôtel de Ville
Crue de la Loire
Vestiges des remparts de Saumur
Gravure de Saumur
Maisons de ville plus imposante, elle appartenait aux familles Mayaud et Charlemagne.
L'église de Saint-Pierre a été construite au 12ème siècle.
La façade qui domine la place a été reconstruite au 17ème siècle.
La place Saint-Pierre, qui fut le cœur de la ville médiévale de Saumur et qui possède encore plusieurs charmantes maisons médiévales en colombage construites aux 15èmè et 16èmè siècles.
Vous ne rêvez pas, il y en a un qui fait pipi. Aujourd’hui il aurait une amende.
Détail
Autre hôtel particulier avec un palmier qui a certainement été ramené des Indes, par bateau, à l’époque du commerce avec les Indes.
Autre hôtel particulier avec un palmier qui a certainement été ramené des Indes, par bateau, à l’époque du commerce avec les Indes.
Observez les fenêtres et les volets qui sont dans l’angle de la façade. Ils sont cintrés.
Après déjeuner au « Bistrot de la Place » pour se réchauffer.
Promenade en bateau sur la Loire avec « Saumur Loire »
On dirait qu’il ne fait pas chaud.
Voici les Schtroumpfs d’Igny
Avec dégustation de produits locaux durant la navigation.
Le théâtre « Le Dôme »
Chapelle Royale Notre-Dame des Ardilliers
Au 17e siècle, la Chapelle Royale Notre-Dame des Ardilliers devint l'un des plus importants lieux de pèlerinage en France. Il avait pour origine la découverte d'une pietà non loin d'une source réputée alors guérisseuse.
Inspirée des modèles italiens, la majestueuse rotonde domine le paysage ligérien à l'extrémité est de la ville de Saumur.
Avec ses 27 mètres de hauteur sous coupole, la rotonde présente un volume intérieur impressionnant.
Avant la construction des Invalides, la rotonde des Ardilliers est réputée être la plus vaste du royaume
Le Cadre de Saumur
___________________________
Fin de notre séjour à Saumur, retour vers Igny en car, nous sommes bien fatigués mais heureux d’avoir vue tant de beaux sites.
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Par nanou278 le 10 Mai 2018 à 06:05
https://vimeo.com/121455367Rochemenier est un village troglodytique situé en plaine et dépendant de la commune de Louresse-Rochemenier, entre Saumur et Doué-la-Fontaine.
Ce bourg, autrefois en grande partie troglodyte, présente de nombreuses caves creusées dans le falun.Origine du tuffeau et du falun
Le falun est un résidu détritique de la mer des faluns, présente en Anjou à l'ère du Cénozoïque. Cette roche est contrairement au tuffeau, facile à travailler et donc à creuser.
Le falun extrait était vendu et utilisé pour chauler les sols, c'est à dire neutraliser leur acidité.
À la fin du XVIIIe siècle, au moins la moitié des habitants de la région avaient leur logement dans des caves, issues de l'exploitation des carrières de tuffeau ou de falun.
Ces carrières furent progressivement habitées ou utilisées comme dépendances agricoles.Une partie des caves fut achetée en 1967 par la commune, pour en faire un musée paysan, riche en objets du quotidien.
Le village de Rochemenier est le site troglodyte le plus complet du Val de Loire.
Depuis 1967, on peut y visiter deux anciennes fermes avec habitations et dépendances creusées dans la roche, une basse-cour avec des poules, ainsi qu'une chapelle souterraine.n y trouve un ensemble d'édifices à cour commune, fermes troglodytiques et semi troglodytiques, abris organisés autour d'une petite cour en plein air, composés d'habitations et d'abris pour le matériel, le bétail, la volaille, le pressoir, etc.
La 2ième ferme n’était plus habitée depuis 1900 mais utilisée par les propriétaires de la 1ière ferme jusqu’en 1962.
Parfois la demeure est semi-troglodytique, avec une façade en maçonnerie.
La cave à vinLe raisin tombait dans le pressoir, jeté d’en haut dans la jitte, une cheminée creusée dans la roche.
Le pressoir à vin « casse-cou » est resté à sa place d’origine sous la jitte.
Le casse-cou est un pressoir à levier. Un treuil et une corde facilitent la manipulation du madrier central qui écrase le raisin.
Après un 1ier pressurage, la vendange était recoupée à) l’aide d’un coupe-marc et replacé au centre afin d’en effectuer un second.Les tonneaux occupés le reste de la cave.
Chaque ferme avait entre 5 et 10 hectares de terres dont un tiers de vigne.
Si nécessaire, le fermier devenait tonnelier pour entretenir ses barriques.
Les racines de la vigne peuvent atteindre 10 mètres de longueur donc elle ne pouvait pas être cultivée au-dessus des village troglodytique.
Seuls les légumes sans racines pouvaient y être cultivés.Quelques bâtiments de ce village
Principe du puit sur 2 niveauxPassage entre les 2 fermes
Pièce à vivre
Quelques intérieurs de maison
La chapelle souterraine.
Le grand puits de lumière est l’ancien puits d’extraction qui, au Moyen-âge, servait à remonter le falun à la surface.
Elle aurait été utilisée comme chapelle quand l’église de surface est endommagée pendant la guerre de religion, jusqu’au début du 16e siècle lorsque l’église est restaurée.
Le tunnel d’entrée a été creusé pour l’ouverture du musée en 1967.La chapelle est en partie située sous l’église de surface.
Quelques objets de la vie quotidienne.
Quelques photos de famille.
Du 21 avril 1894 à RochemenierDu 5 septembre 1913 à Louresse
Carte des troglodytiques à travers le mondeTroglodyte ou troglodytique ?
Officiellement le troglodyte est l’habitant d’une maison troglodytique.
Dans le langage courant le troglodyte d2signe la maison souterraine, encore appelée « troglo ».
Plus de 100kms de galeries souterraines ont été répertoriées en Anjou.
Dans cette région il existe 2 cadastres, un pour la partie souterraine et un pour la partie aérienne.
Déjeuner dans une cave troglodytique
Au menu : Fouées et vin du Pays d’Anjou
La cave aux sculpturesÀ 22 kilomètres de Saumur, la ville de Dénezé-sous-Doué conserve un joyau du patrimoine, la cave aux sculptures, unique en son genre en Europe.
Découvert en 1956, l’ensemble est classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historique en 1969.
La commune rachète les lieux afin de d’ouvrir cette cave au public.Nous découvrons ce lieu étrange grâce à Laurent, sculpteur et passionné des troglos.
Les secrets de cette caverne passionnent les chercheurs, et pour cause, l'origine de ce chef-d’œuvre de pierre reste inconnue.Des centaines de personnages, taillés directement dans les parois de la caverne, s'enchevêtrent en une gigantesque bande dessinée sculptée.
Ils sont au nombre de 234 pour le moment mais d'autres salles restent encore à explorer... Signe de sa splendeur, l'endroit est classé au patrimoine des Monuments historiques.Une étude a permis de dater cette œuvre magistrale. Elle aurait été réalisée entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Le reste de l'énigme reste entier.https://youtu.be/ktiRvYen_R8
Des « figures grimaçantes et visages angéliques, costumes somptueux et corps dénudés, géants difformes et chétives créatures s'entremêlent sans soucis de proportions ».
Peut-être des rites aux croyances païennes ou encore la présence d’une culture maléfique …
Des religieuxUn singe
Mariage ou représentation du roi Henri II entouré de Diane de Poitiers et Catherine de Médicis
https://www.carnets-audiovisuels.fr/anjou/ Une vidéo fort intéressante
Sculptures en danger !
Néanmoins, la conservation des sculptures pose problème, les eaux de ruissellement et d'infiltration attaquent aujourd'hui la roche, faisant peu à peu disparaître les personnages.
Une lueur d’espoir pour ce site de Dénézé sous Doué car il pourrait bénéficier du plan de sauvegarde concocté par Stéphane Bern.
Si vous passez dans la région, faites un petit détour à Dénézé sur Doué pour voir cette curiosité.
Notre guideSources
https://www.facebook.com/La-Cave-aux-Sculptures-1828840380683051/
http://cave.aux.sculptures.pagesperso-orange.fr/
https://vimeo.com/121455367
CHÂTEAU DE MONTREUIL-BELLAYLe château féodal de Montreuil-Bellay fut bâti vers 1025.
Il faut voir de cette époque la barbacane, les douves et remparts fortifiés, les souterrains voûtés, la cuisine à foyer central, vestiges du Moyen Âge.
Puis les seigneurs ont flanqué la forteresse d'élégantes constructions sur la base de grandes caves voûtées datées du XVe siècle.
Le nouveau château et la collégiale, le logis des chanoines, les étuves (expositions) datent des XVe et XVIe siècles.
Le château est entièrement meublé.
C'est aussi une propriété viticole dont on peut découvrir les différents millésimes.
On distingue de très loin l'ensemble massif et pourtant finement ciselé de l'un des plus beaux châteaux du Val de Loire.
Ses longs et hétérogènes remparts enferment à la fois la belle collégiale et les différentes époques d'édification de la citadelle.
Construit au temps de Hugues Capet par un fidèle du roi, Foulque Nerra, comte d'Anjou, le château de Montreuil-Bellay a vu l'histoire défiler à ses pieds.
Il a traversé la guerre de Cent Ans, plusieurs sièges successifs, les guerres de Religion, la Révolution française (il fut alors une prison pour femmes monarchistes), la Première Guerre mondiale (pendant laquelle son propriétaire, Georges de Grandmaison, le transforma en hôpital).https://www.petitfute.com/v27924-montreuil-bellay-49260/c1173-visites-points-d-interet/c937-monuments/c949-chateau/99416-chateau-de-montreuil-bellay.html#j9uls14UZV3gVBH7.99
La base du donjon (l’entrée)
La Cuisine médiévale
La cuisine est indépendante du château pour une question de sécuritéLe logis des chanoines XVe siècle
Le château neuf
Salon avec son magnifique plafond à caisson, meublé de souvenirs historiques.
Salle à manger aux poutres sculptées de figures symboliques
La chambre de la Duchesse de Longueville.
A la droite du lit, un petit Bourdalou, petit urinoir que les dames se mettaient sous les jupes pendant les longs sermons à la messe.Bourdalou
La salle de musique
La salle de musique et son lustre est en cristal de bohême. Il n’a jamais été bougé depuis son installation.
Durant la période où le château a été transformé en hôpital, il a été habillé de drap afin de le protéger.Les photos des appartements du château sont des photos web car nous n’étions pas autorisés à faire des photos.
Caves du Château
La cave à vin et son pressoir au fond
Qu’est-ce qu’un sacavin ?
Typiquement angevin, le sacavin était un petit tonnelet de 3 litres, muni d’une poignée, que les travailleurs des champs et les vignerons emportaient jadis pour étancher leur soif, c’était leur petit sac à vin.La collégiale Notre Dame (XVe siècle)
Fin de la visite.
Nous rentrons à pied à notre hôtel, situé à 50 mètres du château.
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Par nanou278 le 9 Mai 2018 à 07:22
Pierre et Lumière
Pierre et Lumière est situé à Saumur St Hilaire St Florent.
Les visiteurs peuvent y découvrir un parc miniature peu commun et unique.
Il se compose de 20 monuments représentant les joyaux du Val de Loire. Eglises, villes, villages et châteaux sculptés dans une splendide carrière souterraine.
Ce travail est le fruit du sculpteur breton Philippe Cormand.
Au total, il lui aura fallu trois ans pour réaliser toutes ces reproductions aux détails minutieux.
Il a travaillé dans des conditions particulièrement difficiles car les sculptures ont été taillées à même la pierre de tuffeau dans la carrière troglodytique.
Principe de la réalisation
L’artiste prend d’abord des repères, des côtes, et travaille aussi à partir de photos.
Il va tracer les contours de sa sculpture, d’abord au crayon, puis à la tronçonneuse comme pour la sculpture sur glace, et il finit par la fraise de dentiste, pour les détails les plus petits et précis.
Quelques sculptures avec une photo de l’original.
Église Notre-Dame des Tuffeaux à Chêne hutté
Trèves
Angers - Château féodal aux 17 tours rondes
Pour sa réalisation, l’artiste s’est servi du pigment ocre naturel pour faire le ciel et la Loire
Viel -Baugé et son clocher Tors
L’église Saint Symphorien du Vieil-Baugé est connue pour son étonnant clocher Tors construit en 1856, clocher vrillé et penché. Elle fait partie des églises à Clocher Tors du Baugeois. La raison de cette torsion est encore mystérieuse.
Saumur
Pour sculpter dans le Tuffeau outre la quantité importante de Tuffeau à extraire, Philippe Cormand a dû travailler dans l’eau et vouté, le travail est exceptionnel.
Saint-Gatien de Tours
, représenté au trentième de sa taille réelle.
Sa confection aura nécessité 6 mois de travail, pour un résultat saisissant de réalisme.
Montsoreau
Nous ne pouvons pas mettre toutes les sculptures, nous vous conseillons d’y aller si vous passez dans la région, vous ne serez pas déçu.
Pour plus d’explications, consultez ce lien :
Boule de Fort au Cercle de la ville de Saumur
http://federationsaumurois.free.fr/dotclear/index.php?category/Origine
Nous avons été accueillis par deux charmants messieurs qui ont été très pédagogues, patients et souriants pour nous initier à ce jeu.
Nous avons passé un très bon moment.
Cette initiation a été clôturée par un pot de l’amitié.
Dans la région, la boule de fort compte quelque 40 000 joueurs pour environ 380 sociétés
Un peu d’histoire sur ce sport.
Naissance de la boule de fort entre 1715 et 1719.
Le passé de la boule de fort est obscur.Première hypothèse : Ce sont les mariniers qui l’auraient inventé en jouant à la boule dans leur bateau, c'est la version la plus répandue de l'origine de ce sport.
Deuxième hypothèse : On a entendu parler des boulets de prisonniers de Jeanne de Laval.
Une étude plus récente montre des explications plus sérieuses.
Entre la Ménitré et Saint Mathurin sur Loire se trouvaient plus de 200 moulins à vent, ceux-ci fonctionnaient à l'aide de roulements à billes en bois de Cormier. Lors de la construction des fameuses levées de la Loire, les prisonniers eurent l'idée de jouer avec ces roulements usés.
La première société fut créée à Saint Mathurin sur Loire en 1729.
Ensuite, il fut fréquent d'utiliser les douves de château pour jouer, ce qui explique le terrain incurvé. La véritable boule de fort, tel que nous la connaissons aujourd'hui à bien pour origine l'Anjou.On y joue avec une boule de 13 cm de diamètre légèrement aplatie de chaque côté, en bois dur Cormier, buis, frêne ou bien en plastique cerclé d'acier, dont la bande de roulement est décalée, donc asymétrique et réglable grâce à une vis coulissante vers le « côté faible » ou le « côté fort » (d'où le nom du jeu).
Le terrain en forme de gouttière particulièrement grand : de 22 à 23 m de long sur 6 mètres de large, dont les bords longitudinaux sont relevés de trente à quarante centimètres.
Le port de chaussons en feutre est obligatoire pour protéger la piste en résine, le sol était jadis en terre battu.
Il n’y a pas d’âge pour y jouer.
Les éléments constituant la boule et son façonnage.
Trophée hélas ce n’est pas un membre d’IDD qui le remportera.
Un grand merci à nos deux professeurs avec qui nous avons passé un bon moment et voir des professeurs en chaussons cela n’arrive pas tous les jours.
Comme ils ont beaucoup d’humour, ils ne m’en voudront pas
Merci à vous Messieurs
Château de Brézé
Un château sous un château
Sous le château Renaissance, la partie souterraine de la vieille forteresse de Brézé (antérieure au XIème siècle). Un véritable labyrinthe de salles creusées dans le tuffeau autour d'un "puits de lumière" qui débouchait autrefois à ciel ouvert
Un peu d’histoire
Le château est situé au sud de Saumur.
Les terres sont celles des seigneurs de Brézé depuis le XIe siècle. Les premiers seigneurs de Brézé firent de nombreuses donations à l'Abbaye de Fontevraud toute proche.
Parmi les seigneurs de Brézé, on connait Louis de Brézé qui épousera Diane de Saint-Vallier connue sous le nom de Diane de Poitiers.
En 1448, Gilles de Maillé Brézé obtient du roi René l’autorisation de fortifier le château, il fera creuser des douves sèches de 18 mètres tout autour du château.
Le château renaissance de style italien et les dépendances ont été reconstruits au début du XVIe siècle par Arthur de Maillé.
Urbain de Maillé Brézé sera le premier marquis après que Louis XIII eut érigé le domaine en marquisat en 1615. Il se marie avec Nicole du Plessis, sœur de Richelieu et ils auront deux enfants Armand, grand amiral de France, qui meurt en Toscane à l’âge de 27 ans, et Claire-Clémence qui épousera Louis II de Bourbon-Condé, le grand Condé et lui transmet ce patrimoine en 1650.
En 1653, le château est occupé par des troupes royales.
En 1682, Condé échangera le château de Brézé contre La Galissonnière à Béré (Châteaubriant), appartenant à Thomas de Dreux.
En 1685, Thomas de Dreux, conseiller au Parlement de Paris, se voit confirmer le titre de Marquis de Brézé par le roi Louis XIV.
Henri Évrard de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI prolongera la partie renaissance du château, puis son fils Pierre, évêque de Moulins, et son petit-fils Henri Simon feront transformer le château qui deviendra néogothique grâce à l'architecte angevin René Hodé.
À la suite du mariage de Charlotte de Dreux-Brézé avec le comte Bernard de Colbert en 1959, la propriété passa aux mains de la famille Colbert qui y vit encore.
Source : wikimonde
Notre arrivée au château
Sur les 4 kilomètres sous-terrain connus, environ 1,5km est visitable.
Le réseau complet est estimé à 8 kilomètres.
L'existence d'une première occupation souterraine de Brézé est attestée à partir du XIe siècle, avant même l'édification de la plupart des grands châteaux de Loire.
Les grandes familles, qui l’ont habité, ont conforté son architecture défensive tout en embellissant ses appartements, à l'image du très riche cabinet de travail de l'ancien évêque de Moulins, Pierre de Dreux-Brezé.
Entouré de 28 hectares de vignes, le château de Brezé est aussi le fief d'un des plus vieux vignobles du Saumurois, toujours exploité, et dont le potentiel oenotouristique participe au projet de développement porté par ses propriétaires.
Le domaine, ouvert au public depuis 15 ans, est aujourd'hui propriété de Jean de Colbert, un descendant direct du célèbre ministre de Louis XIV.
Il occupe avec sa famille, une aile des bâtiments.
source Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/breze-un-chateau-dans-la-cour-des-grands-18-08-2012-1810209.php#d60FiTYKdcHXuy1q.99Les douves sèches d’une hauteur 18 mètres sont les plus profondes d’Europe, elles servent de rempart à la forteresse souterraine où l’on pouvait vivre pendant plusieurs mois en autarcie, à cette époque la forêt était présente partout en surface, ce qui sécurisait encore plus ce château souterrain.
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La roche de Brézé
La « Roche de Brézé » est la partie du château la plus ancienne connue à ce jour, elle est vraisemblablement antérieure à 1063.
Ce souterrain, creusé à environ 9 mètres sous l’actuelle cour d’honneur, est une véritable forteresse.
En périodes de troubles (invasions vikings, guerres de religions ...), les habitants de l’Anjou ont cherché refuge sous terre dès le IXe siècle.
La forteresse présente une architecture « en trèfle » unique au monde. En son centre, on trouve un puits de lumière carré, autour duquel sont disposées trois pièces.
Dans la première pièce, 5 silos à grain sont creusés dans les parois de tuffeau. Ils étaient fermés hermétiquement par des portes de bois. Ils auraient pu nourrir de 15 à 20 personnes pendant un an.
L’un des silos a été percé au XVIe siècle par le couloir d’entrée, dans le but de faciliter l’accès à la Roche depuis la surface.
Au Moyen Âge, la lumière et l’air se diffusaient du puits central vers l’habitat par d’ingénieuses fenêtres-meurtrières, conçues pour empêcher le passage d’un ennemi tout en permettant l’apport d’un maximum d’air et de clarté.
Il était impossible d’enfumer les lieux, le puits faisant office de conduit de cheminée.
La Roche de Brézé a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. Certaines parties ont été détruites, d’autres murées ou transformées…
Source : www.wiki-anjou.fr/index.php/Château_de_Brézé#La_roche_de_Br.C3.A9z.C3.A9
C’est parti pour la visite sous le château.
Cette voûte a été renforcée lors de l’agrandissement du château extérieur mais également pour la sécurité des visiteurs.
Chambre troglodyte.
Tout le groupe est attentif aux explications passionnantes du guide.
Balade dans les douves
Le pont levis avec sa grille et sa porte protègent la « Roche de Brézé ».
Du fond des douves, le château Renaissance culmine à 40 mètres ..
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La boulangerie souterraine
Dans les châteaux, les cuisines furent souvent éloignées des bâtiments principaux pour éviter les risques d’incendie. C’est le cas de cette cuisine troglodytique qui est sur l’extérieur des douves et non dans le château souterrain. C’est la plus grande connue en France.
Elle a été refaite au XVIe siècle, comme en témoigne la façade avec ses fenêtres géminées, destinées à évacuer les buées et les fumées.
La cheminée monumentale, elle aussi du XVIe siècle, était autrefois équipée de crémaillères permettant de cuire toutes sortes d’aliments. Elle accueille trois fours : deux grands fours à pain et un plus petit, dit « four à sucreries ».
Pour séparer le son de la farine, on utilisait le blutoir.
La farine était conservée dans une maie-pétrin.
La cuisine-boulangerie comporte également un puits à eau à deux niveaux, de 15 mètres de profondeur.
La niche, creusée en hauteur, en face de la cheminée, était la chambre du boulanger. Il y accédait par un étroit escalier.
La salle des pressoirs
Brézé, c’est aussi une longue tradition viticole.
Le vin du château de Brézé est connu depuis le Moyen Âge.
Le cépage « chenin blanc » était déjà implanté à Brézé en l’an 845, mais c’est au XVe siècle que le domaine devient connu pour son vin blanc, dont le roi René d’Anjou lui-même vantait les mérites.
Plus tard, et particulièrement au XVIIe siècle, les vins du domaine connurent les faveurs des rois des plus grandes cours européennes.
La chute de la monarchie, au XVIIIe siècle, fit tomber le domaine dans l’oubli.
En 1910, le vignoble dut être entièrement reconstitué suite à la crise du phylloxéra qui détruisit le vignoble français
C’est alors que jusqu'à la fin du XXe siècle, la production de vin est installée dans ces souterrains. Cette salle des pressoirs est l’une des plus grandes de France.
On y a pressé le raisin depuis le XVIe siècle jusqu’en 1976.
Cette salle conserve l’emplacement de trois importants pressoirs.
Le pressoir dit « à cage » est plus récent. Il était électrifié permettant un gain de manœuvre important.
Il est équipé d’une jitte, conduit creusé dans le tuffeau depuis la surface, qui permettait aux vignerons de jeter directement la vendange dans le pressoir.
D’autre part, la « cage » évitait que le raisin ne s’éparpille en dehors de la zone de presse.
On peut aussi voir un très rare pressoir du début du XIXe siècle que l’on appelle pressoir à cliquets..
Ce pressoir nécessitait 9 personnes pour fonctionner et a donc été rapidement abandonné.
Le long des pressoirs se trouvent des rigoles dans lesquelles coulait le jus extrait des raisins. Il était ainsi acheminé vers deux cuves de décantation : les « enchaires ».
Le jus subissait une première fermentation et un premier filtrage dans les enchaires, puis il était extrait pour être mis en foudres et en barriques dans la salle des foudres.
Les cuves étant en tuffeau (pierre poreuse), les vignerons avaient soin de les remplir d’eau pendant les deux mois précédant les vendanges de façon à perdre le moins de jus possible.
La salle des foudres
Ancien cellier, lieu de vinification des vins du château jusqu’en 1981.
Chaque foudre a une contenance d’un peu plus de 22 hectolitres.
Ensuite nous remontons des douves sèches pour aller visiter le château Renaissance de Brézé.
Pierre de Dreux-Brezé
Les photos n’étant pas autorisées à l’intérieur (dommage), nous ne pouvons pas vous montrer les appartements de ce château renaissance.
Charpente d’une des tours.
Fin de la visite du château de Brézé
Au manège du Cadre de Saumur
Deux grandes institutions sont réunies dans le grand manège des écuyers pour cette édition 2018 : le Cadre Noir et la Garde républicaine, une rencontre rare qu’il ne fallait pas rater !
Nous avions interdiction de prendre des photographies durant le spectacle, dommage.
Voici donc quelques images issues des plaquettes liées à ce galla 2018. Elles vous donneront un aperçu de ce que nous avons vu lors du spectacle.
L’Histoire du Cadre Noir débute au 19ème siècle.
Au lendemain des guerres napoléoniennes, la cavalerie française est décimée. Dès 1815, pour reformer les troupes à cheval, une « Ecole des Troupes à cheval » fut créée à Saumur avec pour mission de former des instructeurs pour tous les corps de Cavalerie.
Face à l’urgence, on y constitue un corps d’enseignants composé de quelques grands écuyers civils issus des Manèges de Versailles, des Tuileries ou de Saint-Germain.
A cette époque, la vocation première de ce corps d’élite est de former les officiers et sous-officiers de cavalerie capable d’utiliser et de dresser des chevaux pour un usage militaire.
Le Cadre noir est le responsable de la doctrine équestre. Celle-ci est fondée en 1825, au départ, sur les principes académiques hérités de l’école de Versailles, puis sous l’autorité du Comte d’Aure, elle évolue vers une forme plus naturelle et plus hardie.
Enfin, les apports techniques de François Baucher sont étudiés de près par cette communauté militaire qui cherche en permanence à améliorer sa technique.
Au XXème siècle, les sports équestres font leur apparition. Le Cadre noir évolue vers le sport tout en continuant à présenter ses reprises collectives de haute école.
Avec le développement spectaculaire de l’équitation de loisir et de sport dans les années 70, la France a souhaité organiser l’enseignement de l’équitation en créant une école dont la vocation serait de préparer aux diplômes d’état de l’enseignement de l’équitation et d’accompagner le développement du sport de haut-niveau.
Confiée au Ministère chargé des Sports, l’Ecole nationale d’équitation fut créée par décret en 1972. Elle s’est naturellement appuyée sur les savoir-faire et les connaissances des écuyers du Cadre noir, qui en devenaient le corps enseignant.
Le Cadre noir passait ainsi du statut militaire au statut civil.
En 2010, l’Ecole nationale d’équitation a fusionné avec les Haras nationaux pour devenir l’Institut Français du cheval et de l’équitation, établissement public placé sous la double tutelle des ministères chargés des sports et de l’agriculture.
Source
http://www.ifce.fr/cadre-noir/
http://www.linternaute.com/sortir/sorties/spectacle/cadre-noir-saumur/diaporama/12.shtml
Suite de notre voyage Village Troglodytique de Rochemenier
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Par nanou278 le 8 Mai 2018 à 16:43
La cave « Veuve Amiot »
Après un voyage tranquille nous arrivons à Saumur, nous commençons notre séjour par la visite de la cave Veuve Amiot.
Un peu d’histoire et une visite captivante commence.
Armand Amiot se lance dans la création d’une société de négoce à Saumur, il rachète un négoce de vins effervescents. C’est le début des affaires.
Cette date marque véritablement le début de l’histoire de la maison Amiot.
A la mort de son mari, deux ans plus tôt, Elisa Amiot décide de prendre en main la destinée de ce négoce. Elle fonde le 10 Avril 1884, sa Maison de fines bulles, Veuve Amiot.
Femme de caractère, intelligente, dynamique et ambitieuse, elle se fixe un défi à la hauteur de ses exigences. Elaborer et diffuser un Saumur de prestige reconnu pour sa qualité dans le monde entier.
Aidée par ses fils, elle parvient très rapidement à développer la notoriété de Veuve Amiot.
La maison Amiot s’agrandit avec la construction de vastes magasins et de celliers spacieux. A cette époque Elisa Amiot acquiert la propriété du coteau qui se situe au-dessus des caves afin de créer des jardins ouvriers.
En parallèle, l’infrastructure de la région se développe via l’installation du tramway qui dessert les grandes Maisons de vins de St Hilaire St Florent.
Dotée de qualités humaines exceptionnelles et soucieuse du bien-être de ses ouvriers, elle met à leur disposition de nombreux avantages encore très rares pour l’époque.
La création d’une école appelée « Ecole St Maurice » destinée aux enfants de ses ouvriers et ouverte jusqu’à il y a quelques années pour les élèves de la commune.
La création d’un asile (aujourd’hui appelé une crèche), pour accueillir les plus jeunes enfants de ses salariés.
Le versement d’allocations familiales.
Décès de Madame Amiot le 23 Juillet. La maison reste dans le giron familial sous la direction de Jules, le fils d’Elisa.
Quelques affiches de l’époque de Madame Amiot.
Cette cave se compose de 5 kilomètres de galeries creusées dans le tuffeau et de bâtiments accolés en façade, ce qui permet aux ouvriers de travailler en partie à la lumière naturelle.
Ils ne travaillent que du lundi au jeudi, ce qui leur permet d’avoir plus de jour de repos, pour pouvoir profiter de la lumière naturelle et du soleil.
Pas de chance pour nous, nous sommes vendredi, donc les machines ne fonctionnent pas.
Assemblage
Après chaque vendange, la Maison Veuve AMIOT sélectionne les meilleurs vins du terroir. Ces vins, issus principalement des cépages Chenin, Chardonnay et Cabernet Franc sont alors assemblés pour créer les différentes cuvées (1ière fermentation).
On procède à l’assemblage des vins qui sont mis en bouteilles et on y ajoute une liqueur (sucre, vin, levures). La fermentation a lieu dans les bouteilles fermées avec une petite capsule que l’on nomme « bidule ».
Les bouteilles sont entreposées dans les caves de 9 mois à plusieurs années
Prise de mousse
C’est dans la fraîcheur des caves creusées dans le tuffeau que va s’effectuer la prise de mousse ou seconde fermentation en bouteille. Cette prise de mousse consiste en une transformation des sucres ajoutés lors du tirage, en gaz carbonique et alcool. De long mois de vieillissement à température constante de 12°C-13°C permettent l’épanouissement gustatif des cuvées.
Remuage
Après ces longs mois de vieillissement, les bouteilles subissent une rotation combinée à une inclinaison progressive de la bouteille vers le bas. Cette technique permet de concentrer par gravité les sédiments (levures inactives ayant permis la prise de mousse) dans le goulot. Cette technique qui auparavant se pratiquait à la main est maintenant réalisée à l’aide de machines.
Dégorgement
Cette opération consiste à plonger le goulot de la bouteille dans un bain glacé (-24°C) afin d’emprisonner le sédiment dans un glaçon. La bouteille est alors décapsulée et sous l’effet de la pression interne, le glaçon est expulsé.
Dosage
On ajoute la liqueur d’expédition. Cette dernière, élaborée à base de vins vieux et de sucres sélectionnés, est ajoutée en proportion variable selon les types de vins.
Pour le brut : de 10 à 13 g/litre
Pour le demi-Sec : de 42 à 49 g/litre
Photo web
Les bouteilles reçoivent ensuite leur fameux bouchon de liège ainsi que leur muselet.
Après dosage, les bouteilles vont séjourner au caveau pendant 2 mois afin que la liqueur d’expédition se fonde à la cuvée.
Habillage ,expédition
Au terme de ce patient processus, les bouteilles, lavées et extérieurement séchées, sont parées de leur étiquette, contre-étiquette, collerette et de leur coiffe.
Elles sont alors prêtes à l’expédition et la commercialisation en France et sur les marchés internationaux.
Fin de la visite, dégustation
puis achat pour faire plaisir aux proches et à soi-même.
Château de Saumur
Historique
Possession des comtes d’Anjou puis des Plantagenêts, il est transformé en forteresse royale au début du XIIIème siècle à l’époque du roi Saint Louis. Pendant la seconde moitié du XIVème siècle, le duc Louis Ier d’Anjou (frère du roi Charles V) le transforme en château-palais fastueux.
La miniature le représentant dans les fameuses « Très riches heures du duc de Berry » nous en donne une image précise
Cette peinture, qui illustre le mois de septembre, représente une scène de vendanges, et au second plan, le château de Saumur.
Nous pouvons donc nous faire une idée précise de l'état de l'édifice au XVème siècle. On peut voir toutes les parties hautes du château se découper sur un ciel bleu en un couronnement somptueux : les parapets crénelés, les toitures, les cheminées, les lucarnes, les girouettes au fleurs de lys dorées
Le roi René, dernier duc d’Anjou, y réside périodiquement. Après sa mort en 1480 le château revient au domaine royal
Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’édifice servira de résidence aux différents gouverneurs de la ville. Le plus connu d’entre eux, Philippe Duplessis-Mornay est nommé en 1589.
La ville de Saumur devient place de sûreté. Le nouveau gouverneur fait fortifier le château par l’enceinte qui existe toujours, d’une conception très novatrice pour son époque (la partie du côté de la ville a été édifiée près d’un siècle avant les ouvrages de Vauban !).
Pendant le XVIIème et le XVIIIème siècle, le château de Saumur sert aussi de prison pour prisonniers sur lettre de cachet puis prisonniers de guerre (essentiellement des marins britanniques).
L’édifice est épargné par la Révolution. Il est sauvé de la destruction à laquelle le vouait son mauvais état par la décision de Napoléon 1er de le transformer en prison d’Etat.
En 1814 il est affecté au Ministère de la guerre et devient un dépôt d’armes et de munitions.
Sources : http://www.chateau-saumur.fr/
Le Puit la Flèche
Vue sur la ville et le pont
Les collections
Le château abrite depuis 1912 les collections du musée municipal de Saumur, qui possède le label « Musée de France ».
Ses points forts sont des céramiques (une des plus belles collections de faïence de France) et des tapisseries du XVème au XVIIIème siècle, la plupart classées parmi les Monuments historiques
Vue sur la ville à partir d’une fenêtre du château
En 1950 s’y installe également les collections du Musée du Cheval qui se composent d’objets de l’antiquité au début du XXème siècle et provenant des cinq continents (selles, mors, étriers, éperons, œuvres d’art).
Sources : http://www.chateau-saumur.fr/index.php/visitez-le-chateau/
Promenade dans Saumur en petit train
Fin de la visite de Saumur en petit train.
Direction Montreuil Bellay
Notre Hôtel « Le Relais du Bellay » (hôtel particulier du XVIIe siècle)
Avec vue sur le château, les remparts et la collégiale pour certains.
Suite de notre voyage Prochainement
Pierre et Lumière , Boule de fort , château de Brézé ,le Cadre Noir et Garde Républicaine
Printemps des Ecuyers
merci de nous laisser un message
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Par nanou278 le 15 Avril 2018 à 16:03
Par une belle journée ensoleillée de printemps, nous avions rendez-vous avec l’histoire pour découvrir le château de Rambouillet, puis avec la poésie durant la visite de la maison d’Elsa Triolet - Louis Aragon.
Nous avons été accueillis devant le château par notre guide Céline qui a su captivé notre attention durant toute cette visite tant elle était passionnante.
Nous remercions également Mélanie de l’Office du Tourisme de Rambouillet qui nous a organisé cette journée.
Le Domaine de Rambouillet
se compose du château, le jardin à la française, le jardin à l’anglaise, de la chaumière aux coquillages, de la laiterie de la Reine, de l’ermitage et des glacières.
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Le Château de Rambouillet
Rambouillet, ancienne résidence royale devenue résidence présidentielle en 1896.
C’est en 1368 que Jean Bernier acheta à Girard de Tournebu ce qui n’était alors qu’un simple manoir.
En 1374, il en fît un château fortifié entouré de douves.
En 1384, Guillaume Brenier, fils de jean, céda le château à Regnaut d’Angennes.
Le château restera dans la famille d’Angennes jusqu’en 1699, soit plus de trois siècle.
1544 : Grand amateur de chasse, François Ier apprécie la forêt de Rambouillet, où il se rend à plusieurs reprises. C'est dans le château de son capitaine des gardes du corps, Jacques d'Angennes, qu'il meurt le 31 mars 1547 d'une septicémie. Son nom sera donné à la tour où il mourut.
1699 : Joseph Fleuriau d'Armenonville fit l’acquisition du château, il transforma le parc en jardins à la française avec une succession de plans d’eau que vous pouvez admirer lors de vos promenades dans le domaine de Rambouillet (accès libre).
1706 : Louis Alexandre de Bourbon comte de Toulouse fils naturel du roi Louis XIV et de Madame de Montespan, fît l’acquisition du château.
Celui-ci agrandit le domaine et se consacra à son embellissement.
1737 : Le Duc de Penthièvre (fils du comte de Toulouse) hérite du domaine. Lui aussi se consacra à son embellissement.
1783 : Louis XVI qui était féru de chasse acheta le château à son cousin le comte de Toulouse.
Face à cette nouvelle acquisition, Marie-Antoinette est loin de partager l’enthousiasme de son époux.
En apercevant le château pour la première fois, la reine avait qualifié Rambouillet de « gothique crapaudière », expression évoquant à la fois le caractère médiéval de cette demeure (le gothique n’étant pas à la mode à cette époque) et la zone marécageuse sur laquelle les jardins ont été établis. Trianon ayant sa préférence.
Que faire à Rambouillet ?
Sinon suivre le roi au cours d’interminables parties de chasse…
Si vous voulait en savoir plus sur Marie-Antoinette à Rambouillet :
http://www.chateau-rambouillet.fr/Explorer/MARIE-ANTOINETTE-A-RAMBOUILLET
Le château de Rambouillet fut délaissé sous la révolution. Il faudra attendre Napoléon Ier, pour que le château soit restauré. Il fut alors inscrit sur la liste civile de celui-ci.
Louis Philippe ne souhaita pas conserver le domaine, il fut donc retiré de la liste civile. Le château fut loué.
1852, Napoléon III inscrit de nouveau le château sur la liste civile, il y fera quelques séjours.
https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/napoleon-a-rambouillet/
1896 : Le château des présidents, Rambouillet devient officiellement résidence présidentielle, il sert de lieu de villégiature d'été et de terrain pour les chasses présidentielles.
Il est envisagé que le château de Rambouillet soit la résidence principale du président de la République , à la place du palais de l'Élysée. Finalement cela ne se fera pas.
1975 : A l'initiative du président Giscard d'Estaing, le château de Rambouillet abrite le premier sommet G6 des pays les plus industrialisés.
Les cinq pays présents sont représentés respectivement par Helmut Schmidt pour l'Allemagne, Gérald Ford pour les États-Unis, Aldo Moro pour l'Italie, Takéo Miki pour le Japon et Harold Wilson pour le Royaume-Uni.
Le château accueille régulièrement les chefs d'État étrangers en visite en France, comme Hosni Moubarak ou Nelson Mandela.
1999 : le château est le lieu de la rédaction d'une proposition d'accord de paix entre la Yougoslavie et les Albanais du Kosovo, que la Yougoslavie rejette, ce qui conduit peu après à la guerre du Kosovo .
C’est également en décembre 1999, lors de la tempête, qu’une allée de cyprès chauves de Louisiane est détruite, c’était la première plantée de France.
2007 - Échangé contre La Lanterne de Versailles
La présidence de la république cède Rambouillet au Premier ministre François Villon. En échange, elle s'arroge La Lanterne, une autre résidence située en bordure du parc de Versailles et plus près de Paris.
2009, le Centre des monuments nationaux obtient la gestion du château et organise des visites guidées du château de Rambouillet.
http://monumentshistoriques.free.fr/chateaux/rambouillet/rambouillet.html
Description du château
De 2015 à 2017, le château a bénéficié d'une vaste campagne de restauration, qui a concerné les façades extérieures et les toitures. Le chantier se poursuivra par une restauration des espaces intérieurs.
Le Château se compose d'un corps de logis
principal, d’une aile unique en meulière et d’une tour médiévale crénelée, appelée " Tour Françoise Ier "en raison du roi qui serait mort dans la chambre haute de cette tour en 1547.
Le mobilier de la chambre du Duc de Gaëte au Château de Rambouillet vient du Centre des monuments.
La salle de bains de Napoléon Ier.
À l’étage, subsiste une série de pièces en enfilade :boudoir dit de Marie-Antoinette, Grand Salon, Salle du Conseil, salon du méridien (ancienne salle à manger de l’appartement d’Assemblée) oratoire , antichambre de l'Assemblée.
Plusieurs salles sont ornées de tapisseries de la Manufacture des Gobelins
Dans le boudoir de la comtesse de Toulouse, François Mitterrand y fit installer une tapisserie réalisée par la Manufacture au cours du XVII siècle, elle présente une Chasse au sanglier.
Lors de cette visite, suite à une exposition, nous verrons également quelques créatures étranges.
Les plafonds du boudoir sont décorés de frises représentant des angelots mais également des signes astrologiques (scorpion, poissons …), des animaux représentant les continents (rhinocéros, crocodile ...). Les signes astrologiques sont un thème récurrent dans le décor du XVIIIe siècle.
Les murs, les portes et les volets intérieurs sont entièrement sculptés de fleurs, instruments de musiques et autres décors selon les pièces.
La grande salle à manger
Ancienne chambre à coucher du Rois, celle où Charles X signa son abdication en 1830.
La grande salle à manger est ornées de deux tapisseries des Gobelins de la Tenture des Nouvelles Indes d'après Desportes, "la négresse portée dans un hamac" et "le chasseur indien".
Depuis sa réouverture en septembre 2017, le château de Rambouillet propose la reconstitution de la table du G6 de 1975.
Les services de l’Elysée ont dressé une véritable table des chefs d’état. Celle du premier G6 de novembre 1975, selon le protocole d’usage, au millimètre près. Dans la grande salle à manger, l’Elysée a fait poser pour le château de Rambouillet, le service en porcelaine de Sèvres Pimprenelle sur les dessins d’Henri Dujardin-Beaumetz et les serviettes assorties, les couverts de la maison Christofle, les verres en cristal et les accessoires de service utilisés lors de ce dîner.
Le centre de la table est occupé par le surtout en argent massif du président Emile Loubet, réalisé en 1900 par la maison Christofle, acquis par le CMN (Centre des monuments nationaux) en 2010. Il sera encadré par deux chandeliers en argent, prêtés par l’Élysée, et garni de fleurs artificielles par les fleuristes de l’Élysée en se rapprochant des compositions de 1975.
Les cartons de placement pour chacun des dix-huit convives (les six chefs d’État ou de gouvernement accompagnés de ministres et de secrétaires d’État) seront réalisés par les ateliers de l’Élysée.
Aucune femme n’était présente à ce repas.
Les 30 chaises d’époque ont été prêtées par le Mobilier national ainsi que l’authentique pendule.
Sur le sol repose un tapis de Savonnerie du Second Empire.
Les vins servis lors du diner
Au deuxième palier
se situe la suite allouée au chef d’État étranger en visite (salon, bureau et chambre) ainsi que la chambre de la tour où mourût François 1er en 1547.
La salle des Marbres
Elle est construite au XVIe siècle, c’est l’ancienne salle des gardes, les murs et les sols sont ornés de plaques de marbre de formes géométriques (marbre blanc des Pyrénées, bleu turquin
et rouge du Languedoc).
Hôtel de ville de Rambouillet, la Salle du Conseil
N’ayant pas pu visiter la Maison aux coquillages et la Laiterie de la Reine, nous avons eu, à la place, le privilège de pouvoir visiter la salle du Conseil de la ville de Rambouillet où se trouve une grande carte des chasses commandée par Louis XV.
Erigé entre 1785 et 1787 à la demande de Louis XVI, ce bailliage était relié à des prisons qui seront détruites par la suite.
Sur la façade principale, la fonction première du bâtiment est rappelée par un bas-relief figurant Thémis, allégorie antique de la Justice.
La salle du Conseil, ancienne salle de Justice du bailliage, est ornée d’une collection de portraits de personnages liés à l’histoire de la ville, mais surtout d’une grande carte des chasses commandée par Louis XV.
C’est un des meilleurs documents permettant de voir l’occupation des sols au XVIIIe siècle. Elle a été annotée de la main Louis XVI.
Les parties blanches représente les bassins et les étangs.
Agrandissement de la partie du Domaine de Rambouillet
Dans une vitrine dans l’escalier menant à cette salle du conseil, on peut voir des copies d’objets utilisés dans la Laiterie de la Reine.
La jatte « téton » qui reproduit un sein de femme. Le sein de la Reine Marie-Antoinette aurait servi de modèle (l’original est au Musée de la céramique de Sèvres).
Le gobelet « à anses étrusques » dérivé d’une tasse grecque ancienne. Ce gobelet fit partie de la dernière livraison effectuée par la Manufacture de Sèvres à la Laiterie de Rambouillet le 15 mai 1788.
Les originaux de ses objets sont au Musée National de la céramique de Sèvres
Nous retournons au car en passant par les jardins, ce qui nous permet de voir les autres façades rénovées du château, les bassins et les parterres fleuris.
Elsa Triolet et Louis Aragon
Entrée dans l’intimité d’une femme ou d’un homme célèbre, est pour moi toujours quelque chose d’émouvant. Je suis souvent impressionnée par l’humilité qui se dégage de ces demeures. C’est le cas avec ce Moulin de Villeneuve devenu la maison pour Elsa Triolet et Louis Aragon.
Nous sommes reçus par Fanny qui sera notre guide pour cette visite, là encore une guide passionnante qui va nous faire revivre le temps de cette visite la vie d’Elsa et de Louis avec leurs amis que sont Picasso, Paul Eluard, Fernand léger, Boris Taslizky et bien d’autres encore.
La maison Elsa-Triolet
LE MOULIN DE VILLENEUVE
Au cœur d'un parc de 5 hectares, le moulin de Villeneuve vous entraîne dans l'intimité d'Elsa Triolet et de Louis Aragon.
C'est le « petit coin de France » qu'Aragon offre à sa femme en décembre 1951. Toujours considérée comme une étrangère, Elsa, Russe de naissance, n'arrivait pas à trouver un lieu où elle se sente enfin chez elle, jusqu'au cadeau de son mari.
Ce moulin de la fin du XIIe siècle fut souvent le décor et la source d'inspiration des écrits du couple. C'est là que furent écrites quelques-unes des plus belles pages de la littérature française.
La maison
Nous commençons cette visite par la cuisine, elle est arrêtée comme Elsa et Louis l’ont voulu. Les carreaux de Delft rappellent ceux de chez Claude Monet à Giverny. Le plafond à arceaux, qui permettait de supporter le grain entreposé à l’étage. Sur le mur une céramique de Fernand Léger, le Cheval roux, sur la table deux dessous de plat signé par Picasso.
Puis nous passons dans la bibliothèque.
C’est Louis Aragon, lui-même, qui s’est occupé de l'ameublement de son bureau où il installe l'abondante littérature dont il a besoin pour ses recherches.
C’est dans ce lieu que Louis Aragon écrivit notamment « La Semaine sainte » ou encore le recueil de poèmes, « Les Yeux et la Mémoire ».
Sur la cheminée la canne oubliée par la sœur d’Elsa.
La grande salle, c’est la pièce la plus spectaculaire de cette demeure, tout d’abord c’est la fraicheur qui nous surprend, la hauteur du plafond, le sol au damier noir et blanc et tous ces objets qui évoquent Elsa et Louis.
Dans cette pièce, des vestiges de l'activité meunière subsistent car la cage de la roue est au cœur du grand salon, lui-même adossé au bief.
La rivière passe sous le moulin. La roue a été enlevée, mais il y a, sous la galerie, deux murs et une fenêtre ronde, derrière laquelle l’eau tombe en cascade.
Lorsque l'écrivain voulait signifier la fin de la soirée à ses invités, il ouvrait la vanne qui commandait l'écoulement de l'eau du moulin. L'eau reprenait son chemin et le bruit augmentait, les invités comprenaient qu'il était l'heure partir.
Dans chaque pièce des objets fétiches du couple et œuvres des artistes amis sont restés intacts, créant une atmosphère chaleureuse et unique. C’est un rappel à la poésie et la politique qui n’est jamais bien loin.
Partout des livres couvrent les murs.
Direction la mezzanine,
Nous pénétrons dans le monde d’Elsa.
Dans un recoin, une porte, c’est « le placard aux insomnies d’Elsa ».
Elsa souffrait d’insomnies depuis sa jeunesse, elle avait un placard avec une collection de centaines de polars de « série noire » qu’elle utilisait comme remède contre ses insomnies.
Le bureau d’Elsa
Sur la table de travail la revue Europe consacré à son œuvre et celle d’Aragon.
Un grand merci à la maison Elsa Triolet Aragon pour l’autorisation de publier trois photos de l’intérieur de la maison. Je me suis également très inspirée du livre que j’ai acquis à l’occasion de cette visite et que je recommande
Autres sources Wikipédia.
https://www.jesuismort.com/ tombe/elsa-.
http://www.cultivonsnous.fr/louis-aragon-histoire-et-biographie-d-aragon
Le parc
Le parc de près de 6 hectares vous invite à une escapade champêtre.
La décoration et l'aménagement des jardins, c'est Elsa Triolet qui s'en charge.
Une promenade, à travers les prairies, bois et « pleurs » qui se succèdent, permet au visiteur de découvrir les lieux qui inspiraient Elsa Triolet et Louis Aragon.
La Maison Elsa Triolet - Aragon accueille une collection permanente de sculptures qui s'enrichit chaque année des œuvres d'artistes amis du lieu.
Le parcours scénographié vous fera découvrir plus d’une vingtaine d'œuvres d'artistes contemporains.
Le colombier
Le lavoir
La sépulture d’Elsa Triolet et de Louis Aragon
Le 16 juin 1970, Elsa Triolet s'écroule dans le jardin, abattue par une crise cardiaque.
Rostropovitch joua la Suite n°5 de Bach près de la tombe du Moulin de Villeneuve. Musique que l’on peut entendre encore aujourd’hui en nous recueillant devant cette tombe.
Louis conserve la maison, mais il n'y retournera plus.
Louis Aragon rejoindra sa femme douze années après, décédé le 24 décembre 1982 à Paris.
Tous deux sont enterrés dans le jardin du Moulin de Villeneuve, sur une petite montée, face à la maison.
La tombe a pu être dans la propriété grâce à une dérogation présidentielle de François Mitterrand.
Sur leur tombe, on peut lire, gravée dans le marbre, une longue citation d'Elsa Triolet :
Quand côte à côte nous serons enfin des gisants, l’alliance de nos livres nous unira pour le meilleur et pour le pire, dans cet avenir qui était notre rêve et notre souci majeur, à toi et à moi. La mort aidant, on aurait peut-être essayé et réussi à nous séparer plus sûrement que la guerre de notre vivant : les morts sont sans défense. Alors, nos livres croisés viendront, noir sur blanc, la main dans la main, s’opposer à ce qu’on nous arrache l’un à l’autre"
Louis Aragon lègue le Moulin à l’Etat en 1976 pour qu’il devienne un lieu de recherche et de création.
Cette maison d'écrivains affirme aujourd'hui une triple vocation :
- lieu de mémoire avec les appartements et le tombeau des deux écrivains ;
- lieu de recherche avec une bibliothèque de plus de 30 000 volumes ;
- lieu de soutien à la création artistique contemporaine.
Des expositions (peinture, sculpture, photographie) ainsi que des rencontres et des spectacles musicaux y ont lieu toute l'année.
LE MODERN DANCING
Construit entre 1943 et 1946 durant la mode des dancings, le bal parquet en bois et vitraux est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Il est le lieu privilégié des spectacles organisés au Moulin.
Nicolas fut notre serveur pour cette après visite de la maison Elsa Triolet, un jeune homme souriant qui nous servit un goûter fait de fraises, de viennoiseries, cakes, et gâteaux secs, des boissons fraiches ou chaudes selon le goût de chacun.
Et pendant environ une heure, nous avons danser au son de l’accordéon de Véronique.
Fin de cette journée ensoleillée, le car nous ramène vers Igny
Biographie du couple Elsa Triolet et Louis Aragon
Elsa Triolet, née Elsa Kagan, est une femme de lettres et résistante française d'origine russe née le 12 septembre 1896 à Moscou, décédée le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel. Elle quitte la Russie et en 1919, elle épouse à Paris André Triolet, un officier français avec qui elle part à Tahiti pendant un an. C'est là qu'elle écrira ses premières œuvres.
Elle subira une dépression liée au climat. Elle quitte son mari en 1921 Mais gardera son nom toute sa vie.
Installée à Montparnasse en 1924, elle fréquente des écrivains surréalistes et des artistes comme Fernand Léger et Marcel Duchamp.
Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Il devient l'homme de sa vie, celui par qui elle peut enfin s'enraciner dans la société française. Elle devient sa muse. En 1929-1930, Elsa crée des colliers pour la haute couture pour subvenir à ses besoins et écrit des reportages pour des journaux russes, elle traduit également des auteurs russes et français.
Elle commence à écrire un premier roman en français, Bonsoir Thérèse, en 1938.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elsa_Triolet
https://www.jesuismort.com/tombe/elsa-
Louis Aragon
Né à Paris le 03/10/1897, mort à Paris le 24/12/1982
Louis Aragon est connu pour avoir participé, avec André Breton et Paul Éluard, aux mouvements artistiques du dadaïsme et du surréalisme. Militant engagé au sein du Parti communiste français, journaliste et essayiste, ces poèmes seront rendus célèbres par leurs adaptations fréquentes par les plus grands chanteurs français.
Fils naturel et adultérin de Louis Andrieux, et de Marguerite Toucas jeune fille de la moyenne bourgeoisie catholique. Louis Aragon naît dans un lieu qui n'est pas connu avec certitude, le plus vraisemblablement à Paris.Le nom « Aragon » a été choisi par Louis Andrieux lors de la déclaration de la naissance de l'enfant à l'état civil en souvenir de l'Aragon, connu lorsqu'il était ambassadeur en Espagne. Afin de préserver l'honneur de la famille maternelle, issue des Massillon, et celui du préfet, l'enfant est présenté comme étant à la fois le fils adoptif de sa grand-mère maternelle Claire Toucas, le frère de sa mère et le filleul de son père. L'œuvre de Louis Aragon portera en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, de trente-trois ans plus âgé que sa mère. Il évoquera ce qui fut le drame de sa vie, secret partagé avec sa mère qui lui rendit peut-être la paternité et la transmission d'un nom difficile à envisager, dans un ensemble de trois poèmes intitulé Domaine Privé.
Il écrira en 1946 le Domaine privé
Le mot n’a pas franchi mes lèvres
Le mot n’a pas touché mon cœur
Est-ce un lait dont la mort nous sèvre
Est-ce une drogue une liqueur
Jamais je ne l’ai dit qu’en songe
Ce lourd secret pèse entre nous
Et tu me vouais au mensonge
A tes genoux
Nous le portions comme une honte
Quand mes yeux n’étaient pas ouverts
Et les tiens à la fin du compte
Demandaient pardon d’être verts
Te nommer ma sœur me désarme
J’ai trop respecté ton chagrin
Le silence a le poids des larmes
Et leur refrain
Puisque tu dors et que leurs rires
Ne peuvent blesser ton sommeil
Permets-moi devant tous de dire
Que le soleil est le soleil
Que si j’ai feint c’est pour toi seule
Jusqu’à la fin fait l’innocent
Pour toi seule jusqu’au linceul
Caché mon sang
J’avais naissant le tort de vivre
J’irai jusqu’au bout de mes torts
La vie est une histoire à suivre
Et la mort en est le remords
Ceux peut-être qui me comprennent
Ne feront pas les triomphants
Car une morte est une reine
A son enfant
Louis Aragon réalise en premier lieu des études de médecine. En 1918, alors qu'il commence à publier ses premiers poèmes, il est envoyé, en tant que brancardier , sur le front des Ardennes. C'est là-bas qu'il commence son premier roman, "Anicet ou le panorama", qui est publié en 1920. En 1928, il rencontre Elsa Triolet qui lui inspirera de nombreux poèmes. S'engageant au sein de la résistance durant la Seconde guerre Mondiale il fonde avec Elsa Triolet le Comité national des écrivains ainsi que le journal La Drôme en Armes.
Après la guerre, il reste fidèle aux idées communistes et devient PDG des éditeurs Français Réunis, une maison d'édition proche du Parti communiste. En 1950, il est élu au comité central du PCF. L'œuvre d'Aragon se caractérise notamment par son caractère pluriel et novateur. Utilisant aussi bien la prose que le vers et se confrontant à des styles très différents, il a contribué à l'évolution sensible de la littérature du XXe siècle. A sa mort, en 1982, il laisse une œuvre poétique et romanesque considérable.Pour en savoir plus sur Louis Aragon :
http://www.cultivonsnous.fr/louis-aragon-histoire-et-biographie-d-aragon/
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