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Par nanou278 le 5 Décembre 2019 à 08:18
La Ferme du Colombier de Néron
Une ancienne bergerie, un colombier et des granges, le tout disposé autour d’une grande cour, constitue un ensemble fortifié qui a appartenu à Mme de Maintenon.
Un peu d’histoire
La ferme au colombier de Néron est une ancienne ferme seigneuriale. Son histoire remonte au Moyen-Age, aux XIIe- XIIIe siècles, et elle tient son nom du colombier construit sur la propriété.
Le droit de posséder un colombier était un privilège qui fut aboli lors de la Révolution française. Le domaine évolua architecturalement entre le Moyen-Age et 1876, date de la construction de la dernière grange. La ferme fut fortifiée au XVIIe siècle.
Madame de Maintenon acquit ce domaine seigneurial en 1687 en même temps que plusieurs autres terres. L’acquisition de la ferme au colombier permit à la marquise d’agrandir son influence territoriale car le domaine se situe à plusieurs kilomètres du château. Elle fit partie de la dot de la nièce de Madame de Maintenon lors de son mariage avec le duc de Noailles en 1698. La famille de Noailles conserva la ferme jusqu’à la fin du XIXe siècle.
La ferme changea à nouveau de propriétaire en 1935 avant d’être acquise dans les années 1960 par les propriétaires actuels. Ils la transformèrent en une ferme d’agriculture biologique à la fin des années 1970. Ils entreprirent également des travaux de restauration et inscrivent la propriété aux Monuments historiques en 1977.
Le Fabuleux Noël du Château de Maintenon
Accueil à la chapelle du château
Nous sommes vêtus d'une cape (noblesse oblige )
bleue pour un groupe
Kaki pour un autre groupe
Nous sommes attendus
Que la visite commence
Dans le grenier enchanté du château, à l’ombre d’une bibliothèque sans âge, l’enfance de Françoise d’Aubigné, future marquise de Maintenon, se mêle à celle de la jeune Cendrillon...
Surplombant les jardins depuis une haute tour du château, l'horloge s'emballe, et en un tour, 300 ans d'histoires féeriques se révèlent aux visiteurs à l'occasion des fêtes de fin d'année. Poussez les portes de pièces dérobées et plongez dans la magie de Noël...
Monsieur Charles Perrault nous contera les origines de la petite Françoise d’Aubigné qui deviendra Madame de Maintenon (il est dit qu’il s’en inspira pour créer le personnage de Cendrillon)
Madame de Maintenon naît le 27 novembre 1635 sous le nom de Françoise d'Aubigné. Lorsqu'elle voit le monde, c'est dans une prison, à Niort. Son père, Constant d'Aubigné , voyage de cachot en cachot pour dettes impayées Elle est la fille de cet homme et de sa deuxième femme, Isabelle Jeanne de Cardilhac.
Une fois sortie de la détention, Françoise vit avec sa tante, Madame de Villette
En 1636, Françoise quitte sa tante et le château de Mursay pour joindre la Martinique, avec ses deux parents.Une fois sortie de la détention, Françoise vit avec sa tante, Madame de Villette
En 1636, Françoise quitte sa tante et le château de Mursay pour joindre la Martinique, avec ses deux parents.
De retour en France, Françoise et sa famille rencontrent de nouveau la famine et la misère. La jeune fille, qui voit mourir ses deux parents, est renvoyée chez sa tante. Après bien des disputes de famille, c'est finalement sa marraine qui parvient à placer l'orpheline sous la tutelle de religieuses catholiques,Le salon des Scarons
En 1652, à 42 ans, Paul Scarron épouse Françoise d'Aubigné (qui, selon ses dires, lui apporta « deux grands yeux fort mutins, un très beau corsage, une paire de belles mains, et beaucoup d'esprit »). Il ouvre un salon dans le quartier du Marais, Madame Scarron devient l’animatrice du salon ouvert par son mari, très fréquenté par les écrivains de l'époque. Dès lors, elle se tisse un solide réseau de relations avec les beaux esprits du Marais parmi lesquels se trouvent Françoise-Athénaïs de Montespan et Bonne d'Heudicourt, nièces du maréchal d'Albret, Madame de La Fayette, Madame de Sévigné, Ninon de Lenclos, et bien d'autres
Les enfants du Roi
Sur les conseils de la marquise de Montespan, maîtresse de Louis XIV qu’elle a rencontrée quelques années auparavant, elle devient en 1669 la gouvernante de leurs enfants. Excellente occasion de rencontrer le Roi en personne lorsque ce dernier rend visite à sa progéniture. Mais l’histoire dit qu’il l’aurait trouvée « insupportable » Pourtant, la donne change.En 1675, toujours sur les conseils de la marquise de Montespan, Louis XIV lui octroie deux gratifications qui lui permettent d’acheter la terre de Maintenon et d’en prendre le nom. En 1680, elle reçoit la charge, spécialement créée pour elle, de « seconde dame d’atour » de la Dauphine.
Le Salon de jeux
L’affaire des poisonsL'Affaire des Poisons est une série de scandales d'empoisonnements s'étant déroulées à la cour du Roi-Soleil entre 1679 et 1682.
Cette affaire, s'inscrivant dans la chasse aux sorcières qui se déroulait à l'époque en Europe, eut un retentissement particulièrement important, dû au haut rang des personnes impliquées
Mazarin ,Maréchal du Luxembourg Mme de MontespanUn mariage au clair de lune
Le 9 Octobre 1683 deux mois après de décès de la reine
Avec le soutien actif de l'Église de France, Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, âgée de près de quarante-huit ans, épouse secrètement, dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, le roi de France et de Navarre, ce mariage secret ne choquant ainsi ni la cour, ni l 'église .Selon un article publié sur le blog de la Bibliothèque nationale de France en 2014,
« il n’existe apparemment aucune preuve écrite du mariage de Madame de Maintenon avec le roi Louis XIV.La Mort du Roi
Le 9 août 1715, au retour de Marly, le roi apparaît brusquement très abattu.
Le 10 août , il se plaint d’une douleur à la jambe gauche que son premier médecin Fagon diagnostique deux jours plus tard : il attribue la douleur à une sciatique et préconise une médecine.
Le 21 août, il accepte la consultation collective de quatre docteurs de la faculté de médecine de Paris qui confirment la sciatique alors que la fièvre mine le malade et que la pourriture de la jambe devient apparente avec le développement de taches noires
Le samedi 24, la situation s’aggrave :
Le 24 août, il réclame à se confesser au père Le Tellier ;
le 25 août, il demande à recevoir le viatique et l'extrême-onction administrée par le grand aumônier de France, le cardinal de Rohan, ce qui prépare la mort du roi en bon chrétien
Enfin la mort politique se traduit par les dernières recommandations à son arrière-petit-fils, le petit dauphin, le futur roi Louis XV âgé de 5 ans et demi
1er septembre 1715, Louis XIV meurt d'une ischémie aiguë
Joyeux NoailleEn 1698, sans descendance directe, Madame de Maintenon lèguera le domaine, en dot, à sa nièce Françoise Amable d’Aubigné lors de son mariage avec Adrien Maurice, duc d’Ayen puis duc de Noailles. Le château restera alors dans la famille de Noailles.
Mme de Maintenon sur son lit de mort (commande de la famille de Noailles )
Winston Churchill et l’amiral Dralan , celui -ci installe son état major dans un lieu tenu secret … Nom de code Marceau le lieu est le Château de Maintenon
En 1983, M. et Mme Raindre, propriétaires actuels et descendants de la famille des Noailles, lèguent le domaine à la Fondation Mansart pour sauvegarder ce majestueux patrimoine.
La Galerie des portraits vivants
Sources :
Merci à Annette , Catherine , et Nelly pour les photos
http://la-louis-xiv.sport28.fr/index.php/ferme-au-colombier-de-neronhttps://www.my-loire-valley.com/2018/10/le-fabuleux-noel-du-chateau-de-maintenon/
https://www.noelmaintenon.fr/
Wikipédia /hérodote
Prochaine sortie IDD le 29 Février dîner spectacle Brésilien
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Par nanou278 le 5 Novembre 2019 à 08:41
Créés en 1990 par Gilles Arthur , le Mandrake d'Or est une distinction française récompensant les magiciens .
Le Festival International de l'Illusion et de la Prestidigitation Les Mandrakes d'Or est un rendez-vous annuel des professionnels de la magie, avec des magiciens repérés dans le monde par l' Académie Française des illusionnistes
Inspiré de l'histoire de Mandrake le Magicien , le trophée ressemble fortement à celui des Oscars du cinéma , représentant le magicien vêtu d'habit de soirée, fine moustache, chapeau haut de forme et grande cape.
Prochaine sortie avec IDD
Le Fabuleux Noël du château de Maintenon
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Par nanou278 le 31 Octobre 2019 à 15:42
Auteuil le village
De 1109 à la Révolution, les moines entretiennent les terres et font don du vin issu des vignes à l’évêque de Paris. Le village d’Auteuil est très tôt apparu comme un lieu paisible en comparaison de Paris, ville bruyante et peu agréable à vivre.Maison de Boileau à Auteuil
Boileau et Molière furent parmi les premières personnalités à s’y installer. Dès lors, Racine, La Fontaine, Lully, La Bruyère et d’autres fréquentent le salon de Molière. Plus tard, Anne-Catherine de Ligniville Helvétius tient à Auteuil un salon très réputé auprès des nombreux écrivains et intellectuels de Paris au XVIIIe siècle. Diderot, d'Alembert, Condillac, Malesherbes, Turgot et bien d’autres y défilent.En 1860, lors de l'extension de Paris du mur des Fermiers généraux à l'enceinte de Thiers, la commune d'Auteuil est supprimée et son territoire est réparti par simple décret entre Paris et Boulogne , ce qui entraînera des litiges jusqu'en 1929, comme suit :
la partie intérieure à l'enceinte, soit un peu moins de la moitié du territoire, est rattachée à Paris, devenant un quartier du 16e arrondissement ;
la partie extérieure à l'enceinte, la moins construite et de loin la moins habitée, est rattachée à Boulogne en compensation de Longchamp dont le duc de Morny l'avait spolié pour construire l'hippodrome, lequel reste ainsi inclus dans Paris.
À la date de son annexion à Paris, le territoire du quartier d'Auteuil était moins urbanisé que ceux des quartiers de la Muette (ancien village de Passy) et de Chaillot. Sa croissance permise par les lotissements de réserves foncières jusque dans la période de l'entre-deux-guerres (par exemple celui du parc de l'ancien château de la Tuilerie) est particulièrement forte de 1900 à 1936Immeuble ou vécurent Edith Piaf et Marcel Cerdan
Immeuble où vécu Claude François
Le 15 mars 1978, une messe de commémoration en hommage à l'artiste Claude François est organisée en l'Eglise Notre Dame d'Auteuil.
L’ Eglise Notre-Dame d’Auteuil, édifice de style Romano-Byzantin
L'église remplace une première église du XIe siècle, reconstruite au XIVe siècle, entourée de son cimetière, puis agrandie aux XVe et XVIIe siècles.
Devenue trop petite pour une population en pleine expansion, l'église a été réédifiée entre 1877 et 1892, Auteuil, qui était à l'origine un hameau possédant sa propre paroisse, ayant été rattachée à Paris en 1860. L’église a été construite dans le style romano-byzantin par l'atelier de l'architecte Joseph Auguste Émile Vaudremer, architecte diocésain.
Sur la place devant l'église, se trouve un obélisque en marbre brèche rouge, dédié « aux mânes d'Aguesseau » (Henri François d'Aguesseau), érigé en 1753, et restauré en l'an IX de la république.
L'église est inscrite en juin 2018 au titre des monuments historiquesL’auberge du Mouton Blanc
Un nom qui sent bon la séculaire tradition gastronomique française…
C’est l’un des plus anciens restaurants de Paris, il mêle aux vapeurs de sa cuisine de terroir un vrai parfum d’histoire et de littérature.Molière, Racine, Boileau, Chapelle et La Fontaine y tenaient en effet table, parfois en compagnie de la Champmeslé, fameuse tragédienne française, ou de Ninon de Lenclos. Probablement celle-ci, femme de lettre et d’esprit, aimait-elle deviser en ces lieux des idées épicuriennes qu’elle défendait…
Certes, le cadre a un peu changé depuis. Le Mouton Blanc s’est ainsi doté en 2008 d’un tout nouveau décor, en prenant bien soin de ne pas perdre son âme. Les anciennes pierres, repeintes en mille nuances d’or et de cuivre, accueillent des portraits des hôtes illustres du lieu.
Les Serres d’Auteuil
Grille d’honneur
En 1761, Louis XV fait construire au nord-ouest du parc de la Muette, à l'emplacement de l'actuel bâtiment de l'OCDE, de la rue d'Andigné et rues avoisinantes, un jardin décoré comportant des serres et des parterres de fleurs.
En 1859, dans le quartier de la Muette est créé un jardin fleuriste sur les terrains du clos Georges, détaché du bois de Boulogne puis aménagé par l'ingénieur Adolphe Alphand. Le jardin comptait plus de 30 serres et trois millions de plants. Il est transféré dans les années 1890 au sud de l'arrondissement, à Auteuil,
Plan du jardin des serres d'Auteuil en 2007, avant la construction d'un terrain de tennis à la place des serres chaudes et techniques.
À la fin du XIXe siècle, le français Formigé, est chargé par la ville de créer un nouveau lieu de production horticole. La construction dure de 1895 à 1898. En plus du soin apporté à l'architecture des serres du fleuriste municipal, le jardin est agrémenté d'une fontaine ornée d'un haut-relief en pierre sculpté par Dalou, la Bacchanale, et le mur de soutènement des terrasses reçoit
quatorze mascarons en fonte galvanisée de Rodin, fondus d'après les modèles commandés en 1878 par Davioud pour la fontaine en cascade du palais du Trocadéro.Haut-relief de la Bacchanale de Jules Dalou.
La palmarium
En 1999, le grand palmarium est entièrement rénové .
Serres Tropicales ,les Cactus
Dans les années 1980 à 2001 , sont construites des serres techniques,
peintes en bleu dans l'esprit de celles de Formigé, ainsi qu'un ensemble de petites serres chaudes, plus performantes que celles du XIXe siècle et
destinées à abriter les collections botaniques tropicales les plus délicates : orchidées, fougères, bégonias, broméliacées,Serres tropicales ,Les orchidées
le nouveau court Simonne-Mathieu
Le court Simonne-Mathieu
Suite au besoin d’agrandissement de Roland Garros, la Mairie de Paris a cédé une partie du jardin des Serres d’Auteuil pour construire le nouveau court Simonne-Mathieu (légendaire championne de tennis dans les années 30), Le court Simonne-Mathieu totalise une surface de 5 300 m2. Son architecture semi-enterrée vise à assurer une intégration harmonieuse au jardin des Serres d'Auteuil Les quatre côtés du court sont entourés de deux niveaux de gradins, enchâssés entre quatre serres qui présentent des collections botaniques évoquant la flore des zones tropicales
Le court Simonne-Mathieu a été construit selon les plans de l'ingénieur et architecte français Marc Mimram et le paysagiste Michel Corajoud . Après plusieurs années de procédures judiciaire il est inauguré le dimanche le 26 mai 2019 Les serres tropicales ouvrent au public le 21 juin 2019
Sources :Image Web : https://www.auberge-mouton-blanc.com/fr/galerie https://www.parisladouce.com/2018/03/paris-serres-dauteuil-beaute-des.html
Wikipédia
Image Annette
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Par nanou278 le 6 Octobre 2019 à 14:02
Le petit Train de l'Ardèche
Le chemin de fer du Vivarais , appelé aussi « Le Mastrou » Il possède la particularité d'être exploité en traction à vapeur avec les célèbres locomotives Mallet l
La construction de la ligne reliant Tournon-sur-Rhône à Lamastre s’est étalée sur quatre années, de 1886 à 1890. Le tracé sinueux a nécessité de nombreux ouvrages d’art bâtis pour accrocher la voie ferrée contre la paroi rocheuse. Inaugurée en 1891.
Après avoir été interrompues à l'été 2008, à la suite de difficultés financières, les circulations ont repris entre la gare de Tournon-Saint-Jean (située à 3 km de Tournon-sur-Rhône, à Saint-Jean-de-Muzols) et Lamastre le 2 juillet 2013.
On trouve des installations spécifiques pour la traction à vapeur sur la ligne, prévues pour le fonctionnement des locomotives : Les ponts tournants : quatre, d'une longueur de 8 mètres, 1 à Tournon, 1 à Lamastre et Saint-Jean-de-Muzols et un autre de 12 mètres à Colombier-le-Vieux
La section SNCF, au départ de Tournon, comprend
2 tunnels passant sous la ville, longs de 640 et 40 mètres
un ancien viaduc métallique sur le Doux de 165 mètres de long, remplacé par un ouvrage en béton.
La ligne comprend 3 viaducs traversant le Doux :
le viaduc de Troye, (km 6), 4 arches de 20 m
le viaduc d’Arlebosc, (km 21), 5 arches de 12 m
le viaduc du Garnier, (km 23,) 6 arches de 12 m
La ligne comprend un tunnel :
le tunnel de Mordane, (km 9), longueur: 265 mètres
À ces ouvrages, il faut ajouter plusieurs viaducs et ponts à une, deux ou trois arches.
L'alimentation en eau : cinq grues à eau alimentées par un château d'eau. Il en existe 1 à Tournon, 1 à Saint-Jean-de-Muzols, 2 à Boucieu et 1 à Lamastre.
Les quais à charbon : trois, 1 à Tournon, 1 à Saint-Jean-de-Muzols et 1 à Lamastre.
Les fosses de visite : deux, 1 à Tournon et 1 à Lamastre.
La ligne emprunte la vallée du Doux.
Cette rivière prend sa source à plus de 1 000 m d’altitude sur la commune de St-Bonnet-le-Froid et parcourt 70 km avant de se jeter dans le Rhône à Saint Jean de Muzols.
Dès les premières années d’exploitation, le transport des marchandises et des voyageurs a connu une forte progression. Des locomotives et des wagons supplémentaires ont été livrés en renfort, notamment pour l’expédition du bois. Les trains transportaient aussi quotidiennement les produits issus de l’agriculture et des moulinages, les matériaux de construction et les produits manufacturés.
C’est depuis 1969 que notre ligne est réservée aux voyages touristiques et fait découvrir les paysages inaccessibles autrement que par train.
Touristes IDD
Vals les bains
La ville est située en Basse Cévenne ardéchoise Nord, elle est chef-lieu de canton et voisine des communes d'Aubenas et d'Ucel. La plus grande ville à proximité de Vals-les-Bains est la ville d'Aubenas située au Sud-Est de la commune à 5 km. Les rivières Ardèche , elle est aujourd’hui l’un des plus grands centres européens du traitement du diabète Les habitants de Vals-les-Bains s'appellent les Valsoises et les Valsois.
Hyppolyte notre guide pour deux jours nous fait découvrir Vals Les BainsVue de Vals
Il y a plus de 2000 ans, Vals fût tout d’abord un temple dédié à Mars. Depuis le XIIIe siècle jusqu'à la Révolution la communauté était sous la domination des seigneurs d'Aubenas : les Montlaur, Maubec, Modène, D’Ornano, Harcourt, Voguë, avec parfois des coseigneurs comme les Barjac… qui en rendaient hommage à l'évêque du Puy. La ville passa plusieurs fois des catholiques aux protestants. La ville fut détruite en 1709 réduisant ses habitants à la misère.Claude Expilly
Dès le XVIIe des sources minérales sont découvertes. Le thermalisme à Vals-les-Bains remonte à 1601, avec la découverte de la première source d'eau minérale baptisée "Belle Fontaine". Le conseiller du roi Louis XIII, Claude Expilly grand lettré, président du Parlement de Grenoble après avoir séjourné et bénéficié d’une cure en 1609, mit tout en œuvre pour faire reconnaître les vertus des eaux de Vals. Madame de Sévigné encouragea sa fille et son gendre, monsieur de Grignan à y séjourner et profiter des bienfaits de ces eaux. Il y a eu jusqu'à 188 sources en exploitation. Toutes ces eaux sont des eaux froides que la nature livre entre 12 et 16 degrés.
Mme de Sévigné
Entre 1920 et 1940, Vals-les-Bains acquière une notoriété internationale. A partir de 1947, la station se spécialise dans le traitement du diabète et des maladies de la nutrition, avec la création d'un Centre Hospitalier Spécialisé, où l'on accueille plus de 2 000 diabétiques par an.
Anciennement la commune s'appelait Vals, elle a été renommée Vals-les-Bains en 1878.Architecture :
Le quartier thermal de style "Belle Époque" a récemment été restauré; en 1845 y est érigé le premier établissement thermal, puis en 1860 sont construits le Grand Hôtel des Bains ( notre hôtel )
, de nombreux autres hôtels, villas et pavillons , le grand parc arboré, les ponts, les kiosques pour embellir la station et accueillir les baigneurs.Aujourd’hui les thermes ont été entièrement modernisés, on peut y admirer
la vasque de la source Alexandre.photo web
Une petite manonau pied porte bonheur
La source intermittente
La source intermittente, découverte en 1865 par Firmin Galimard, qui lui légua son nom : le "Puits Firmin" lance toutes les 6 heures des jets d’eau, qui atteignent parfois la hauteur impressionnante de 16 mètres. Il s’agit d’un phénomène naturel, certes régulé, mais dont on ne peut prévoir avec exactitude à quel moment précis il apparaîtra. Phénomène étrange, témoin d’une forte activité dans le sous-sol valsois.
" Un grondement souterrain annonce le phénomène, puis voici un jet d'écume qui éructe et mouille de sa bave les premières pierres ...
Le trou redevient noir, la source semble puiser dans cette retraite une force nouvelle, le jet monte, tombe, remonte, retombe, grandissant à chaque chute, ronflant, crachant, rugissant jusqu'à ce qu'arrivé à l'apogée, il lance avec une majesté souveraine sa colonne d'eau, réduite en poussière impalpable ..., l'Intermittente s'élève (pas très haute sécheresse oblige )
... L'apothéose dure ainsi quelques secondes, puis insensiblement, la colonne décroît, décroît ; le trou râle maintenant, une dernière poussée lâche, et plus rien, que le bouillonnement souterrain de l'eau qui se retire… ". (Description par Jean Volane en 1897)
Vue de Vals 2
Le vieux Vals
Le vieux Vals est un pittoresque témoin du passé dans un dédale de ruelles et de maisons accrochées à la colline.L'Église Saint-Martin
L'Église Saint-Martin d'origine XIe siècle en partie détruite par les protestants au XVIe siècle, puis reconstruite au XIXe siècle en style néo-gothique, elle fut consacrée en 1888.
L'église fut construite sur l'emplacement d'un édifice primitif du XIème siècle, entre 1882 et 1886, grâce à son donateur Emile Galimard (1817-1889) industriel des moulinages valsois. A l'extérieur, l'église de style néogothique est ornée de nombreux clochetons identiques. Son chevet est à pans coupés, orienté Est. Le clocher porche est terminé par une flèche en pierre. Il est éclairé dans sa partie supérieure de baies géminées.Le tympan du porche représente les armoiries du pape Léon XIII, portant une comète sur fond d'azur, autour les quatre évangélistes (ange, lion, taureau et aigle). C'est une église en forme de croix latine à trois nefs de cinq travées et un chœur de deux travées. Les bras du transept abritent une chapelle. L'ensemble des vitraux provient des ateliers Lorin de Chartres. Les boiseries (stalles chaire et confessionnaux) sont de G. Faure de Valence
Les orgues sont construites par Merklin en 1889
Photoweb
La nef abrite un chemin de croix peint sur émaux.
Les vitraux en lancettes du chœur représentent la charité St Martin, le miracle de la boule de feu et la mort de St Martin.
Le Calvaire constitue un magnifique point de vue sur la ville et fait partie du patrimoine valsois. Il aurait été érigé en 1732 par Malmazet, un chirurgien miraculeusement guéri d'une grave maladie. La municipalité a demandé au tailleur de pierre Dominique Legros de St Michel de Boulogne de restaurer les corniches et les décorations de la chapelle; et, elle a confié à Bernadette Soufflet de St Romain d’Ay la réalisation sous la forme de mosaïque de verre et de pierres, des quatorze stations du calvaire. Le portail et le mur d’enceinte ont été restaurés et des gardes corps légers et discrets ont été installés.Sources :http://www.medarus.org/Ardeche/07commun/07comTex/valslesbains.ht
https://wikimonde.com/article/Vals-les-Bains
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=07331_1
Wikipédia
Antraigues
Antraigues est situé au cœur du Pays des jeunes volcans d’Ardèche et au pied de la « Coupe d’Aizac ». Volcan du type strombolien, il s’agit d’un cratère basaltique datant de l’avant dernier épisode éruptif qui a affecté le Bas Vivarais il y a de ça 80 000 ans. Ce sont les eaux Aigues qui ont donné son nom au village, trois rivières se rejoignent eu pieds du promontoire, la plus importante la Volane.
Eau devient l’énergie première au temps de l’industrialisation. Le Vivarais développe le moulinage qui est à son apogée aux cours du XIX siècle. Vers 1860 deux tiers des salariés ardéchois sont employés par l’industrie de la soie. Autour d’Antraigues nombreux sont encore les bâtiments témoins de cette époque.
Antraigues le village
La place
Elle était autrefois fermée le soir par un portail en bois, qui mettait à l’abri les habitants. La fontaine au centre de la place a été rapportée par Jean Saussac d’un film sur lequel il était décorateur
Jean Saussac
Jean Saussac, peintre et ancien maire, initie le projet en 1995. Il propose aux habitants de sculpter des morceaux de basalte (matériau local, plus facile à tailler que le granite) et de les insérer dans les murs. Il s'est inspiré de deux têtes sculptées présentes dans le mur de l'ancienne mairie, dont personne ne connaît l'origine. Ainsi en quelques jours, des pierres de lave sont ramenées du volcan d'Aizac et les volontaires s'exercent à la taille, sur la place ou directement dans les ruelles (pour ceux qui utilisent les pierres déjà bâties). Les têtes humaines, animales sont alors scellées en relief ou en incrustation.
L'association "Les Amis de Jean Saussac" aujourd'hui a complété le parcours pour arriver vraiment aux cent sculptures.A gauche un air de Jean Ferrat ?
Le château d'Antraigues
Il ressemble beaucoup plus à une forteresse massive, imposante et sans grâce, qu'au beau château chanté dans notre enfance : "J'ai un beau château, ma tante tire-lire-lire...".
La famille de LAUNAY, d'origine vivaroise et protestante, l'habita, avant de se convertir au catholicisme. Elle lui préféra le joli château de la BASTIDE, plus coquet, plus petit. La dernière châtelaine qui habita le château, jusqu'en 1774, fut Marguerite de VALLON, née de GOYS.
Sophie de Launay, mère du célèbre Comte d'Antraigues, Emmanuel de Launay, vint souvent à Antraigues, dans sa calèche. Elle rendait visite aux petits Antraiguins, élèves des Religieuses de St Joseph, enseignant dans la tour de gauche démolie en 1875, et elle les trouvait "polis, respectueux, intéressants"...
Emmanuel de Launay
Emmanuel, appelé "le beau conjuré", pendant la Révolution de 1789, y vint aussi, pour percevoir les impôts, lourds et impopulaires, dans la salle d'auditoire (espace Jean Saussac) et pour rendre la justice, (petits délits et simples différends).
Il venait aussi aux Palets, toujours en calèche, pour rendre visite à ses amis GAMON, d'origine bourgeoise... Emmanuel de Launay fut le parrain d'un fils de Florentin GAMON et lui donna son prénom. Florentin GAMON fut l'ancêtre de Jean Saussac, Maire honoraire d'Antraigues de d'Hélène Terrisse 1965 à 1977.
Texte d'Hélène Terrisse
Terre nourricière
Façonnée par les eaux et le feu, la terre porte également les marques de l’homme qui a assemblé les pierres pour bâtir maisons et calades (chemins pavés).
Pendant des siècles, il sculptait des flancs de montagne en dressant des murettes en pierre sèche, c'est à dire sans utilisation de liant. Ainsi, il aménageait des terrasses dans des pentes les plus raides. Ces «accols» étaient édifiées pour les cultures, les potagers, les céréales, les fruitiers et les mûries (dont les feuilles nourrissaient les vers à soie), le tout entouré de la châtaigneraie.
Depuis des temps immémoriaux, le châtaignier recouvre les pentes ardéchoises. Cultivé depuis le moyen âge, «l’arbre à pain» a nourri des générations d’Ardéchois et a donné une base d’existence aux fermes isolées dans la montagne. Aujourd’hui, quelques châtaigneraies sont toujours entretenues. Les variétés les plus courantes à Antraïgues sont la Comballe et la Bouche Rouge.
Châtaigneraies d’Antraigues
Jean Ferrat et Antraigues
En 1972 , Jean Ferrat rompt avec la maison de disques Barclay et se fait plus rare. Il est fatigué par 10 années de scène
En 1974, Christine Sèvres et lui décident d'aller vivre en Ardèche , près de Vals -les -Bains ,à Antraigues -sur-Volane , dont il connaît le maire communiste, le peintre Jean Saussac . Il y a acheté, en 1964, une ferme, perdue au milieu de 20 hectares, où ils vivent entourés de leurs chiens, chats et de leur ânesse appelée « Justice sociale » . Sa fille adoptive, Véronique Estel , désormais majeure, les suit .
Jean et Christine se séparent mais continuent de partager la propriété d'Antraigues. Jean vit en couple avec Colette Laffont, professeur d'éducation physique éducation rencontrée en 1971, tout en continuant de s'occuper de Christine, gravement malade (il attendra janvier 1992 pour épouser Colette, à Ivry sur Seine
Sculpture de Jean Ferrat
A l'âge de 79 ans, il chute et se fracture une partie du dos Il contracte alors une maladie nosocomiale et doit être hospitalisé de manière répétée. Son épouse Colette fait aménager la maison pour qu’il puisse se déplacer dans les étages. Il souffre de complications respiratoires et confiera : « J’aimerais dormir. Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 dans l'après-midi (13h30)
Pour finir cette journée autour de l’artiste Jean Ferrat et de l’art tout court, nous assistons en soirée à
un récital d’Alain Hiver.
« Jean Ferrat disait « Alain est mon meilleur interprète «
Cet artiste nous a transporté le temps d’une soirée dans l’univers de Jean Ferrat et si nous fermions les yeux, nous pouvions entendre la voix de de Jean
Merci Alain
http://alain-hiver.com/
Sources : http://www.villagesweb.com/baladesCC/business/antraigues-sur-volane--172
http://www.bene-dicte.com/Antraigues/index.htm
Wikipédia
http://www.antraigues.org/17.html
Le Plateau Ardéchois
Après un bon petit déjeuner direction
le plateau ArdéchoisCascade du ray pic
Cascades du Ray Pic, site naturel volcanique classé depuis 1931, où l'eau de la rivière la Bourges jaillit au milieu des coulées basaltiques. Hélas pas cette année sécheresse obligeC’est le seul passage qu’a trouvé la Bourges au milieu des coulées volcaniques. La cascade du Ray Pic est formée de deux chutes : la première, que l’on ne voit pas, est à environ une soixantaine de mètres au-dessus et la seconde chute, la principale, fait 35 mètres.
La rivière s’écoule ensuite sur plus de 20 kilomètres. Cette cascade a rendu célèbre le volcan du Ray-Pic (ou coupe de la Fialouse) qui, il y a encore quelques milliers d’années, débordait d’activité. Ce volcan est à l’origine d’une des plus longues coulées de lave de France (20 km). La cascade est un site géologique intéressant car il s’agit d’un site naturel volcanique où l’eau de la rivière la Bourges tombe de plus de 60 m.
Ferme de Bourlatier,
témoin de l’architecture d’un territoireSur les contreforts Est du Massif Central, dans un territoire au climat rude, à 1380 mètres d’altitude, cette ancienne ferme du XVIIème siècle, plantée telle une forteresse au cœur d’un plateau balayé par les vents .
Son architecture typique, ses 900 m2 de toiture en lauze, (50 mètres de long et 10 mètres de larges).
Elle date du 17ème siècle et témoigne du patrimoine architectural de la montagne ardéchoise. .
On pénètre dans l'étable par un arcas, situé à l'ouest près de la montée de la grange.
L'arcas est un petit porche couvert par un toit de lauzes.( La lauze est de schiste dans les Cévennes : le Gard , l’Ardèche, la Lozère )Florent nous explique tout sur la Lauze
Il faut voir sa fenière (grange où on abritait le foin) aux 35 tenailhs (arbalétriers de sapin) et aux proportions de cathédrale : elle occupe pratiquement les deux tiers du volume de la construction, tandis que l'habitation proprement dite, à peine le huitème, et encore pris sur l'étable.
Les piliers de l'étable, prismes de basalte monolithes, soutiennent la poutre maîtresse, dite chareyre, sur laquelle reposent les poutres du plancher de la fenière.C'est donc un spécimen particulièrement représentatif de grange fondée sur pâturage et disposée pour abriter du bétail. .
Le nom de Bourlatier apparait pour la première fois en 1543, où Louis Lestrange, seigneur du lieu, procède à une transaction avec la Chartreuse de Bonnefoy.cave
La ferme de Bourlatier, cédée par son propriétaire en 1987 à l'association Liger, elle fût restaurée en quatre ans avec le concours du Conseil Général de l'Ardèche, la fondation d'entreprise Colas et la Société de Sauvegarde des monuments anciens. En 1988, les travaux de rénovation valent à Liger le premier prix de l'émission " Chefs d'oeuvres en péril ". Louée au département de l'Ardèche, les travaux se sont poursuivis, permettant des animations culturelles diversifiées : conférences, concerts et diverses expositions.
Elle est aujourd'hui gérée par le Syndicat Mixte de la Montagne Ardéchoise.Belle bête
Mon Gerbier de Jonc
Le mont Gerbier-de-Jonc, ou simplement le Gerbier de Jonc, est un sommet de France situé en Ardèche, dans le Massif central, sur la commune de Saint-Martial tandis que celle de Sainte-Eulalie s'étend à ses pieds au sud. Dénommé dans la région suc, il est célèbre par sa forme particulière et son extraordinaire richesse naturelle et sauvage ; mais aussi parce qu’il accueille à sa base les trois sources de la Loire, le plus long fleuve de France.
Site classé depuis 1933, il est par ordre d'importance le deuxième site touristique du département de l'Ardèche, après les gorges de l'Ardèche. Chaque année, 500 000 personnes escaladent le Gerbier de Jonc.Le nom « Gerbier de Jonc » est trompeur car il ne s'agit ni de « gerbier » ni de « jonc » mais d'une racine pré-celtique qui, incomprise, a été recomposée à partir de Gar signifiant « rocher » (cf. Le Gers, le Gerbizon et de Jugum pour « montagne » (cf. Beaujeu, Asperjoc) . Au pied, une coulée basaltique reposant sur le socle cristallin.
Direct de la source à notre tableEchelle à poissons
Echelle à poissons est un dispositif permettant aux poissons de franchir un obstacle créé par l'Homme sur un cours d'eau
Village de Thueyts et le pont du diable
THUEYTS, du celte ATTEGIA signifie "les huttes"1461 marque l'extinction de la famille des Pressis, habitant le château depuis le XIIIe siècle, par mariage de Marguerite des Pressis avec François de Blou. La famille de Blou des Pressis occupera le château jusqu'en 1886.
Le château de Blou était une des demeures de Louis de Montravel.
En 1926, la famille Plantevin achète le château à Mr de Gigord, gendre de Mr de Montravel et, crée une usine textile dans le parc.
Depuis 1986, le château et le parc sont propriété de la Commune de Thueyts. Poivrières au toit de tuiles vernissées. Cheminée dite Sarrazine. Deux salles voûtées restaurées. Les écuries du château se trouvaient à l'emplacement actuel de la Médiathèque (avant 1634, propriété de la famille de Gout de la Charrière).Place couverte, créée en 1887 par Monsieur Serre, Maire de l'époque, et ce grâce à la démolition de la maison Dumazel. Des tringles fixées aux poutres permettaient le pesage de la laine ou des cocons.
Le Fabricou
Maison des Dominicaines.Dépôt de salpêtre sous la révolution (fabrication de poudre).
En 1794 école de filles créée par Marie Rivier, qui fonde en 1796 la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie. Elle s'installera au couvent (rue Haute), puis à Bourg st Andéol.
De 1850 à 1907 / 08 Catherine Dumas, supérieure du Couvent, fait donation de cette maison à la commune de Thueyts. Création d'une école de garçons dirigée par les Frères.
1924-1936 installation d'un moulinage (soie), d'où le nom de " Fabricou ", petite fabrique.
1947-1951 cinéma "les Andrex ". Foyer des jeunes.
Depuis 1980, après restauration aménagement de gîtes communaux, et salle du club " le Rayon de Soleil " (Aînés Ruraux).
N’hésitez pas à aller sur le site de la ville de Thueyts une belle visite à 360°
Le pont du diableLa légende raconte que les jeunes hommes et femmes du village de Thueyts désirant assouvir leurs passions amoureuses à l'abri des regards de l'autre coté de la rivière, le diable accepte de construire cette arche, à la condition d'obtenir la première âme qui traverserait le pont. Les habitants acceptent mais trompent le diable en faisant traverser un chat en première position. Durant cette construction le diable en profite pour étendre son emprise sur le gouffre et les rives. Aujourd'hui encore, lorsque la nuit tombe sur Le Pont du Diable, on entend les lamentations des âmes des villageois restées prisonnières du diable. Mais ceci n'est qu'une légende.
La chaussée des Géants
Coulée basaltique issue du volcan strombolien de la Gravenne de Thueyts.Elle atteint localement plus de 50 m d'épaisseur et 80 m de haut, c'est donc une des plus imposante des Jeunes Volcans d'Ardèche et une des plus hautes d'Europe.https://www.thueyts.fr/patrimoine.
http://www.parc-monts-ardeche.fr/decouvrir-les-monts-d-ardeche/decouvrez-les-patrimoines-et-savoir-faire/sites-incontournables/la-ferme-de-bourlatier-65.html
http://www.parc-monts-ardeche.fr/decouvrir-les-monts-d-ardeche/decouvrez-les-patrimoines-et-savoir-faire/sites-incontournables/cascades-du-ray-pic-78.html
Wikipédiala Grotte Chauvet
Entrée sécurisée de la grotte Chauvet.
. La grotte est découverte, de manière inopinée mais non fortuite, le 18 décembre 1994, par Jean-Marie Chauvet (contractuel du ministère de la Culture, chargé de la surveillance des grottes ornées de l'Ardèche depuis juillet 1994 Éliette Brunel (viticultrice), et Christian Hillaire (employé à EDF° dans le cadre de leurs activités spéléologiques privées
l
image wikipédia
La grotte Chauvet 2 réplique de la Grotte Chauvet, vous accueille dans un lieu unique et hors du temps pour vous faire découvrir la vie des Aurignaciens.
L’Aurignacien est la culture qui ouvre le Paléolithique supérieur en Europe. Il coïncide avec l’arrivée d’Homo sapiens en Europe centrale et occidentale, vers 43 000 ans avant le présent. L’Aurignacien est caractérisé par ses industries osseuse (sagaies à bases fendues) et lithique (pièces carénées, lamelles, lames retouchées, etc.)
Découverte de la GrottePetite pointe à dos de type lamelle Dufour /flute en os /grattoirs
La découverte de la grotte est rendue publique le 18 janvier 1995.Le rapport d’expertise de Jean Clottes, spécialiste de l’art paléolithique, préconise plusieurs mesures, notamment de ne pas ouvrir la grotte au public afin d’éviter les erreurs qui ont détérioré les peintures de la Grotte de Lascaux
Figures constituées de point rouge ,réalisées par application sur la paroi d'une paume de main ocrée ou bien d'un tampon végétal
Réalisation par soufflage (aérographie ) Les Aurigniens crachaient directement autour de la main .Un tube osseux pouvait être aussi utilisé pour des projections plus précises .
Fusain simple/Les Aurignaciens maîtrisaient parfaitement la combustion du bois et ils se servaient de charbons de bois ( majoritairement de pin sylvestre )
Situation géographique de la Grotte Chauvet
La grotte se trouve au lieu-dit la Combe d’Arc, appelé également le « cirque d’Estre », à une altitude entre 185 et 198 m au-dessus du niveau de la mer et est située 25 mètres sous terre sur le plateau calcaire. L’entrée de la grotte a subi plusieurs effondrements depuis 29 000 ans avant d’être définitivement obstruée il y a au moins 21 500 ans, formant une masse rocheuse de 4 500 m3 au pied du rocher d’Abraham qui domine l’entrée préhistorique. Cet éboulis a permis la préservation de l’écosystème de la grotte.
Inscription de la Grotte Chauvet au patrimoine mondial de l’UNESCO
Un comité de soutien à cette candidature a été créé en juin 2010 à Vallon-Pont-d’Arc. Il réunissait 27 000 membres début janvier 2014. L’objectif était de réussir le défi « 36 000 ans – 36 000 signatures » avant l’été 2014. Le 24 janvier 2013, le gouvernement décide de présenter officiellement la caverne ornée de Vallon-Pont-d’Arc, pour une inscription à la liste du patrimoine mondial en juin 2014 lors du comité organisé au Qatar, après une phase d’expertise de 18 mois.
La démarche a finalement été couronnée de succès avec la décision prise à l’unanimité par la 38e session du Comité du patrimoine mondial qui s’est tenue à Doha (Qatar) le 22 juin 2014 : la grotte ornée du Pont-d’Arc, dite « Grotte Chauvet », figure désormais sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit du 39° site du patrimoine mondial en France.
Panneau des lions (partie droite), les lions regardent les bisons, les bisons regardent devant la paroi d’où ils s’échappent.
Le Belvédère du Serre de Tourre
Le Pont d'Arc n'est pas le seul site naturel au monde de ce type, mais celui-ci attise particulièrement notre curiosité de par ses dimensions impressionnantes.
Si des arches naturelles existent en France et ailleurs dans le monde, le Pont d'Arc se distingue en effet par deux points principaux, qui le rendent unique.
Première particularité : sa taille. Avec une hauteur de 54 mètres et d'une longueur de 59 mètres, le Pont d'Arc est un véritable monument de roche qui ne se trouve nulle part ailleurs.
Deuxième particularité : lorsque de nombreuses arcades naturelles ont été formées par les cours d'eau et le phénomène d'érosion, ceux-ci sont désormais épuisés. Le Pont d'Arc surplombe quant à lui une rivière toujours active.Sources :https://pontdarc-ardeche.fr/fr/grotte-chauvet-et-caverne-du-pont-darc
http://archeologie.culture.fr/chauvet/fr
https://www.grottechauvet2ardeche.com/decouvrez-la-caverne-du-pont-d-arc/
Musée de la Lavande
Le musée de la lavande était autrefois la petite bergerie dite "Des Arredons" de Mr César BRUN . Autour d’elle, il faisait paitre ses troupeaux de chèvres et de moutons. Déjà à cette époque, dans les années 1940, il cultivait à cet endroit des champs de lavande fine. Il les travaillait à l’aide de ses bœufs, et la récolte était coupée à la faucille. Quelques jours plus tard, après séchage,
Mr TEYSSIER (distillateur) achetait les bottes et les amenait à la distillerie de Saint Marcel d’Ardèche pour en extraire les huiles essentielles. La petite bergerie n’était plus exploitée depuis 20 ans et résistait tant bien que mal aux épreuves du temps jusqu’aux années 1990, date de son rachat. . En 2015, les arrières petits-enfants de Mr César BRUN revenaient aux sources en rachetant le musée.
Visionnage d'une vidéo
: Histoire, botanique, travail dans les champs … -
collections (Alambics)
Alambic distillation itinérante
Exposition d’outils agraires …Alambic en fonction
Venue de l'ouest du bassin méditerranéen, la lavande était déjà utilisée par les Romains pour conserver le linge et parfumer les bains. En Provence, la lavande fut utilisée au Moyen Âge, pour la composition de parfums et de médicaments, mais c'est à partir du XIXe siècle que sa culture se développa.
Cette plante millénaire serait originaire de Perse. Au 1er siècle, Pline l'ancien, le naturaliste et Dioscoride médecin et botaniste mentionnent dans leurs ouvrages les lavandes "Aspic" et "Stoechas" et Dioscoride les classent parmi les plantes précieuses. Le mot lavande daterait du moyen-âge, mais cette plante était déjà utilisée par les Egyptiens, les Grecs et les romains pour parfumer leurs bains et entretenir leur linge.
Les celtes fabriquaient une lotion à base d'huile essentielle de lavande appelée le "Nard Celtique" employé en pharmacie et en parfumerie. On fait référence au nard dans le nouveau testament, dans la maison de Simon le lépreux, Madeleine la pécheresse oignit les pieds du seigneur avec ce nard.
En 1371, la culture de la lavande existait en bourgogne sous forme de "jardins de simples" où l'on cultivait d'autres herbes servant aux apothicaires.(le bleuet la camomille matricaire, le souci ou la marjolaine )A partir du 16ème siècle l'essence de lavande est distillée en Provence, elle soigne les plaies et sert de vermifuge. Au 18ème siècle, en association avec d'autres plantes aromatiques, la lavande était un remède employé contre la peste.
C'est au 19ème siècle avec le développement de l'industrie et de la parfumerie que l'on commence à cultiver cette plante sauvage.l'internaute
La Saquette et la faucille
Autrefois on récoltait la lavande à la faucille, les cueilleurs étaient munis d'un sac en toile en bandoulière "la saquette" dans lequel ils déposaient les poignées de lavande, une fois remplies "les saquettes" étaient vidées en tas au bord des champs pour le séchage des fleurs.
La plupart des coupeurs débutaient dès l'enfance, des saisonniers embauchés à la tâche, ils se rendaient de village en village débutant la coupe dans les secteurs de basse altitude où la floraison est plus précoce et finissant dans les montagnes de la Drôme près du Mont Ventoux. C'était un travail harassant sous un soleil de plomb qui s'effectuait en équipe.
Dans les années 60 apparurent les premières coupeuses mécaniques conçues par d'ingénieux artisans. La machine relève les fleurs, les guide vers un système de coupe, puis vers un lieur qui effectue une gerbe. Pendant trois ou quatre jours on dépose les gerbes sur les plantes ce qui permet le séchage avant la distillation.Distillation de la lavande
Les gerbes sont ensuite chargées sur des remorques pour les conduire à l'alambic. Le procédé de distillation est né en Orient et nous est parvenu par l'intermédiaire des arabes d'où l'origine du nom alambic. La distillation consiste à extraire les huiles essentielles des plantes.
Les premiers alambics étaient en cuivre et de petite capacité, souvent la ferme possédait son propre alambic et distillait la lavande au bout du champ
si un point d'eau se trouvait à proximité.
De nos jours il existe 2 procédés de distillation.
La distillation à la vapeur
Les gerbes sont déposées dans une cuve appelée vase. De la vapeur d'eau passe à travers les fleurs et entraîne les huiles essentielles. Le mélange vapeur d'eau plus essence est ensuite refroidi dans un serpentin où il retourne à l'état liquide. Après décantation, l'essence étant plus légère que l'eau, se sépare spontanément et remonte à la surface, c'est la méthode traditionnelle. C'est cette méthode que nous employons encore sur notre exploitation.La distillation en vert
Dans les années 90 est apparu la mode de distillation en vert, les fleurs sont coupées et broyées par une machine de type ensileuse, elles sont ensuite distillées sans séchage préalable. Le travail manuel est ainsi supprimé. Le rendement de la production est supérieur à la distillation classique mais au détriment de la qualité.
Lavande et lavandin s'utilisent soit en huile essentielle soit en fleurs fraîches ou séchées en fonction des besoins: infusion, inhalation, frictions, massages. C'est un puissant antiseptique et cicatrisant. Elle calme les douleurs et procure un bien-être grâce à son effet relaxant. La lavande sert à désodoriser la maison, à parfumer le lingeLavande fine ou La lavande vraie Lavandula angustifolia
La lavande vraie, aux feuilles étroites, forme une seule et unique tige ; sur la hampe florale, les groupes de graines sont séparés, mais de taille identique.
.
Le lavandin aux grandes tiges Lavandula x hybridaLe lavandin, plus productif, est un hybride stérile qui se multiplie aussi par bouturage (prélèvement de petits morceaux de la plante mis en terre). Il est couramment proposé en pépinière ou en jardinerie parce qu’il est adapté à la basse altitude, contrairement à la lavande vrai .
La lavande aspic (Lavandula latifolia),
arbrisseau de trente à soixante centimètres de la famille des Lamiacées, pousse à l’état sauvage à moins de sept cents mètres d’altitude sur les coteaux arides et ensoleillés du Midi de la France et du pourtour de la Méditerranée.https://www.museedelalavandeardeche.com/content/7-histoire
Un grand merci à eux
Espace Castanea
Joyeuse
Selon la légende, sa fondation remonterait à l’an 802. L’empereur Charlemagne, revenant d’Espagne, aurait établi son campement tout près de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait perdu son épée, la Joyeuse. Il promit alors une forte récompense à qui la retrouverait. Après maintes recherches, un de ses soldats la lui rapporta et Charlemagne tint sa promesse en lui déclarant : « Ici sera bâti un domaine, dont tu seras le seigneur et maître, et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse. »La Chanson de Roland :
« Nous avons fort à dire sur la lance
Dont Notre Seigneur fut blessé sur la Croix.
Charles, grâce à Dieu, en a la pointe.
Il l'a fait enchâsser dans un pommeau d'or. ;
En raison de cet honneur et de cette grâce,
Le nom de Joyeuse fut donné à l'épée.
Les barons français ne doivent pas l'oublier :
C'est de là que vient « Montjoie », leur cri de guerre
C'est pourquoi aucun peuple ne peut leur résister. »En contrebas de l’Eglise de Joyeuse, vous trouverez des peintures avec tous les personnages qui ont marqué l’histoire de la ville.
Né en 1560 peut-être au château de Joyeuse où son père séjournait alors (ou au château de Couiza), il est le fils de Guillaume de Joyeuse et de Marie de Batarnay.
À partir de 1577, il accompagne son père en campagne contre les huguenots en Languedoc et en Auvergne
Il devient le favori du roi Henri III qui le comble de faveurs : le 18 septembre1581, il épouse Marguerite de Lorraine-Vaudémont (1564-1625), fille de Nicolas de Lorraine, duc de Mercœur, et de Jeanne de Savoie-Nemours
, il épouse Marguerite de Lorraine-VaudémontLa Duchesse Henriette Catherine de Joyeuse
Née au Louvre le 13 janvier 1585. Elle était fille d'Henri de Joyeuse, comte du Bouchage, et de Catherine Nogaret de la Valette nièce du duc d'Epernon et du duc de Joyeuse, favori du roi Henri III. Elle fut duchesse de Joyeuse de 1608 à 1647 et princesse de Joinville de 1641 à 1654.La Duchesse de Montpensier
Pierre Chabert
Né le 30 septembre 1770 à Joyeuse et mort le 14 février 1839 à Besançon est un général de la Révolution et du Premier Empire
La porte Sainte-Anne,
bien conservée, s'ouvrait face au nord, donnait sur une rampe d'accès venant de l'est, donnant ainsi accès dans la ville par des triples portes dont une métallique.
Les remparts épousant la topographie du terrain, il y avait parfois des décrochements dans l'alignement des parois. Ainsi, à l'ouest de la porte Sainte-Anne, le décrochement des remparts était renforcé par une tour d'angle, une échauguette, qui existait encore à la fin du XIXe. Rasée au début du XXe , des traces de cette tour sont toujours visibles sur la façade de la maison Roche.Castanea
Collège des Oratoriens
Installé dans l’ancien collège des Oratoriens au cœur de la cité médiévale de Joyeuse, Castanea vous accueille pour découvrir le châtaignier, son fruit délicieux et ses nombreuses variétés traditionnelles.
la sardonne, dont les qualités furent vantées par Olivier de Serres. Elle semble avoir permis, par croisement, de sélectionner les meilleures variétés actuelles ;
– la bouche rouge, qui ne produit qu'une amande unique, mais cette variété est plus productive et surtout plus résistante ;la comballe, qui fut identifiée à la ferme des Combeaux de Saint-Pierreville et qui jouit d'une grande réputation
l'aguyane, nommée ainsi pour sa forme pointue, est spécifique à la partie méridionale de l'Ardèche ;la merle, variété précoce et rustique, mais moins douce que la Comballe, fait partie du terroir des combes fraîches du Haut-Vivarai
Planche botanique de Castanea sativa
Fruit issu de la culture ancestrale d’un terroir, il en a forgé l’identité. A la fois arbre fruitier et arbre forestier, le châtaignier a par toutes ses qualités et richesses instauré une complicité avec les hommes qui le côtoyaient. Vous découvrez l’ingéniosité paysanne à travers une unique collection de mobilier et d’outils anciensArbre de mémoire, mais pas arbre du passé
Fossiles de feuille de châtaignier
Pierre de 8 500 000 ans
Fossiles de feuille de châtaignier trouvés dans les dépôts diatomites de tripoli (un sédiment siliceux) situé près du village de Saint Bauzile en Ardèche et datant de 8 à 9 millions d’annéesPréhistoire Age des métaux et Antiquité L’archéologie est silencieuse sur la consommation de la châtaigne qui n’apparaît pas sur les sites fouilléLes bénédictins, installés dans des abbayes au centre du Vivarais, dès le IXe siècle et jusqu'au XIIe siècle, ils commencèrent à greffer des châtaigniers constituant les premières châtaigneraies ( Castanea ) exploitées .
Castanea sativa est depuis longtemps exploité pour ses châtaignes, consommée par l’homme et les animaux Ce ne fut qu'après la guerre de Cent Ans que la culture des châtaigniers progressa vers la partie méridionale du Vivarais, au sud d'Aubenas, au cours du XVe siècle. À la même époque, la châtaigneraie se développa vers le nord du Vivarais mais de manière plus lente.
L'essor de cette culture perdura jusqu'au XIXe siècle, où le châtaignier fut surnommé « l'arbre à pain », ou « viande du pauvre »,’aliment de base des repas des plus humbles. Un comble quand on sait qu’elle accompagne aujourd’hui les repas de fêtes
Les agriculteurs du département jugèrent qu'il était important et nécessaire pour préserver la source de leur revenu en mettant en place une préservation l'appellation d'origine « châtaigne de l'Ardèche ».
L'AOP a été enregistrée, à la suite d'une décision de la Commission européenne, en date du 14 janvier 2014 .La berle
La berle exposée a été fabriqué à partir d’un châtaignier qui mesurait 6mètres de circonférence. Seul un tiers de la section de l’arbre à été utilisé pour laisser un tronc de châtaignier creux de 1,30m de diamètre
Cette armoire est uniqueBerle de face
Au XIXe siècle, l’exode rural massif combiné à la maladie de l’encre (qui nécrose les racines de l’arbre) marquèrent le déclin des châtaigneraies françaises. Mais ce dernier fut vite enrayé par la création de variétés hybrides, nées du croisement avec des variétés asiatiques, plus résistantes aux maladies. La maladie du chancre affecte également les plantations ainsi que, plus récemment, le cynips du châtaignier, insecte étendant progressivement ses ravages depuis le sud-est de la France.
Tanins de châtaignier, 2002 /extraits de tanin de châtaignier provenant d’Italie/cristaux de tanin,/ tanin en poudre et extrait de tanin liquide
Chaussures à châtaignes ou soles, La sole est composée d'une semelle de bois dans laquelle sont incrustés des pics en fer forgé, surmontée d'attaches de cuir.
www.castanea-ardeche.com/vous-venez-en-groupe/
WikipédiaMaison maternelle d'Alphonse Daudet
Le musée de la Vignasse, installé dans un mas authentique datant du 16ème siècle, ancienne propriété des Reynaud, famille maternelle d'Alphonse Daudet, Témoigne de la vie ardéchoise au XIX ème.
Les Reynaud firent fortune grâce à l'éducation du ver à soie.dévider la soie,
distiller l'alcool
battre le métal,
décortiquer les châtaignes
meule à presser les olives, le moulin à olives, web
nasse à olives
la magnanerie
web
La sériciculture est l'élevage du ver à soie qui est lui-même la chenille d'un papillon, le Bombyx mori.
Elle consiste en l'ensemble des opérations de culture du mûrier, d'élevage du ver à soie pour l'obtention du cocon, de dévidage du cocon, et de filature de la soie. L'élevage s'effectue à partir des œufs du papillon appelés selon l'usage « graines ».Dans le sud de la France, la maison dans laquelle on pratique l'élevage des vers à soie est appelée magnanerie, du nom de « magnan » donné au ver.
Jusqu'en 1860, la sériciculture était répandue en France, en Italie, et dans le bassin méditerranéen, mais des épizooties ont décimé les populations de vers à soie et aujourd'hui plus de la moitié de la production de cocon est réalisée en Asie (Chine, Inde).
Gravure de l'Encyclopédie de Diderot et de d'Alembert, montrant les étapes de la sériciculture.
Le Moulinage
Cette activité est une des étapes préliminaires au tissage des étoffes de soie renommée,
C'est une opération qui consiste à tordre sur lui-même un fil textile sur un certain nombre de tours par mètre. Elle se fait à l'aide d'une machine appelée "moulin". Le moulinage. Le moulinage se situe entre la filature et le tissagele dévidage
consiste à enrouler le fil d'une flotte placée sur une tavelle (sorte de roue légère en bois) sur une bobine horizontale appelée roquet.. Ensuite la torsion sur le fil simple se fait sur un "moulin".
Puis l’ opération qu’ est le doublage qui consiste à assembler sur une même bobine les fils des roquets.
Et le moulinage qui consiste à donner à un ou plusieurs fils un certain nombre de torsions par mètre pour consolider le fil et permettre la fabrication ultérieure de différents tissus.Alphonse Daudet
né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français. Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840, dans une famille catholique et légitimiste. Son père Vincent Daudet, dont les ancêtres sont cévenols, est tisserand et négociant en soieries. Sa mère Adeline est la fille d’Antoine Reynaud, un riche négociant en soie ardéchois. Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. Puis il suit les cours de l'institution Canivet à Nîmes. Son père ferme sa fabrique, la famille déménage à Lyon en 1849, et Alphonse entre en sixième au lycée Ampère de la ville. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose, dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés, comme la mort de son frère.
Daudet atteint d'une maladie incurable de la moelle épinière, le tables Dorsali,s une complication neurologique de la syphilis . Il continue de publier jusqu'en 1895 et meurt finalement le 16 décembre 1897, à l'âge de 57 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.
Mme Daudet
Julia Allard, épouse Daudet, née le 13 juillet 1844 et morte le 23 avril 1940, est une femme de lettres, poétesse et journaliste française, femme et collaboratrice d'Alphonse Daudet
Sapho (extrait)
La nuit est douce. Caressante. De celles qui laissent sur la peau des frissons incertains... Au milieu des riches tentures, des buissons de roses, des bruissements d'étoffe, des rires, des soupirs et de mille lumières, la fête étincelle. Derrière les lianes fleuries, Jean Gaussin contemple les danseurs. Blond, le visage hâlé par son soleil méridional... Perdu parmi la foule bariolée des Peintres et des sculpteur parisiens... La musique, les parfums, les bras nus l'effraient d'abord puis l'enivrent. Brusquement, elle est à ses côtés. Sapho ! Belle, mystérieuse, sensuelle. Quand elle l'entraîne, il la suit. L'amour fera le reste... L'amour, un poison si précieux et si doux que, distillé avec adresse, il pénètre et corrompt jusqu'au tréfonds de l'âme..
Sources :http://moulinagedesmazeaux.wifeo.com/moulinage-et-soie.php
https://www.musee-soie.com/le-musee/etapes-transformation-soie-sericiculture-filature-moulinage-tissage
https://www.canal-u.tv/video/cerimes/dissection_du_ver_a_soie_la_bombyx_mori_l.42987 Wikipédia Wikimédia http://musee.daudet.free.fr/https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=07110_2NOUGATS LE PETIT ARDÉCHOIS
Drôle de nom pour un nougat ! Montélimar n'a pas le monopole du nougat. De l'autre côté du Rhône il s'en fabrique également. A la sortie d'Aubenas direction Alès, le Petit Ardéchois, dont le professionnalisme est réputé, produit des nougats artisanaux, à l'ancienne dans des bassines et de gros chaudrons en cuivre
avec des matières premières rigoureusement sélectionnées : miel de lavande en provenance de la région et amandes de Provence. A la boutique, vous pourrez déguster quelques unes des 40 sortes de nougats du Petit Ardéchois qui allient délicieusement originalité et tradition : nature ou myrtille, marron, praliné, pistache, framboise... Palmonoug'coco, nougat noir de Provence. Durs ou tendres, à la pistache, à la châtaigne, à la framboise... Originale : la pâte de nougat à tartiner que l'on peut aussi utiliser en cuisine dans l'élaboration de desserts. Bûche de nougat tendre au chocolat, de l'originalité toute l'année.
Laboratoire
moule à nougat
nougat attendre de 12/24h
Découpe
emballage à l'ancienne
Miam miam
Porte d'entrée de Voguë
Village médiéval, bâti sur la base d'un amphithéâtre au sein de la falaise Celui-ci est surplombé par un château du XIIe siècle des seigneurs du village
Un viaduc de chemin de fer est construit en 1877.
En septembre 1890, une crue de l'Ardèche a dévasté le village .
Voguë classé parmi les plus beaux village de Franceimage web
Le 22 septembre 1890 : une crue de l'Ardèche d'une intensité inouïe va dévaster le village. Les maisons seront emportées par des vagues d'eau de dix mètres de hauteur, le moulin disparaîtra à jamais. Le pont Seguin sera arraché et disloqué
La première mention de la famille de Vogüé date de 1084. Les Vogüé ont leurs attaches ancrées en Vivarais, d'abord à Vogüé, puis à Rochecolombe et Aubenas. Ils y résideront jusqu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle ils se trouvent à la tête de la noblesse du Vivarais. Après la Révolution, la famille de Vogüé s’installe à Paris, en Bourgogne et en Berry. Aux XIXe et XXe siècles, les Vogüé se trouvent à la tête de grandes entreprises (St Gobain, Moët et Chandon, Compagnie du Canal de Suez, Scor...), s'engagent dans la vie publique (maires, conseillers généraux, députés), ou encore se distinguent en littérature et archéologie (deux sont membres de l'Académie Française).Le château aurait été bâti à la fin du XIIe siècle sur l’ordre de Raymond Ier de Vogüé. Devenu au XIVe siècle propriété des de La Gorce puis des de Rochemure du Besset, le château est transformé par l’adjonction de quatre tours.
En 1603, la famille de Vogüé reprend possession de la bâtisse, qu’elle réaménage selon le style Renaissance. À cette époque est en particulier créé le jardin suspendu au-dessus des douves comblées. Le château est délaissé à partir de l’emménagement de Charles de Vogüé au château d’Aubenas.
Le château de Vogüé est vendu comme bien national à la Révolution française, mais est racheté un demi-siècle plus tard, en 1840 par Léonce de Vogüé qui le restaure et y installe une école tenue par les sœurs de Saint-Joseph d’Aubenas.
NEOVINUMphoto page jaune
Le vin en Ardèche
La vigne existe en Ardèche depuis la fin du Tertiaire y est peut-être indigène, puisque ses feuilles fossilisées dans des dépôts de diatomées ont été trouvées dans des couches du Pliocène aux environs de Privas
Feuille de vigne fossile du Pliocène vitis previnifera sap
Sous l'Antiquité, et en particulier au cours de la colonisation romaine, la vigne fut prospère comme le prouve le nom de Valvignères.
Au XVIIe siècle, Olivier de Serres, apprécie les vins d’Ardèche « tant précieux et délicats qu’il n’est point besoin d’en aller chercher ailleursimage web
Les routes muletières, très utilisées jusqu'à la fin du XIXe siècle, sont au nombre de quatre. Les mules étaient alors le seul moyen sûr de transports dans la montagne ardéchoise et permettaient de passer de la marchandise du Vivarais au Velay. Elles étaient toujours tracées sur les crêtes et servaient aux muletiers à transporter le vin des vallées ardéchoises en montagne. Il était d'ailleurs affirmé que le vin se bonifiait en altitude .
Le vin était transporté dans des outres de peau (bœuf ou chèvre) d'une contenance de huit setiers soit 168 litres de vin
Au début du XXe siècle, le vignoble s'étend sur plus de 25 000 hectares et les vignerons se regroupent en caves coopératives qui, un siècle plus tard, vinifient près de 90 % de la récolte. Au cours de ce siècle, le vignoble ardéchois a fortement évolué. Des hybrides ont été plantés pour reconstituer le vignoble après le phylloxéra.
Jusqu'aux années 1950, dans le sud du département, la production vinicole était à 99,5 % composée de vins ordinaires. Le travail de la vigne en était facilité car les cépages hybrides résistaient à la maladie (donc peu de traitements) et au gel. C'est ce breuvage que découvrit Jean Ferrat quand il s'installa en Ardèche et qui était déjà en voie de disparition :Le vin ne sera plus tiré
C'était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus que savoir en faire
S'il ne vous tournait pas la têteCarte du vignoble ardéchois
Au cours des années 1970. Les hybrides furent arrachés et on replanta des cépages nobles tel que grenache, cinsault, syrah, gamay, cabernet-sauvignon ou merlot. Les premiers débouchés commerciaux de ces vins furent liés au tourismeLe vignoble exempt de cépages hybrides put, par le décret 68-807 du 13 septembre 1968 revendiquer le label Vin de Pays de l’Ardèche. Label qui, au 1er août 2009, a été reconnu comme indication géographique protégée au niveau européen.
Ce logo IGP de l'Union européenne figure sur l'étiquetage lorsque la mention indication géographique protégée est remplacée par la mention traditionnelle Vin de Pays.
Nombre de domaines viticoles 90 % en caves coopératives
Cépages dominants Cépages blancs
chardonnay B, clairette B, grenache B, marsanne B, muscat petits grains B, roussanne B, sauvignon B, ugni B, viognier B
Cépages noirs
cabernet franc N, cabernet-sauvignon N, caladoc N, carignan N, chatus N, cinsault N, gamaret N, gamay N, grenache N, marselan N, merlot N, pinot N, syrah N.
Vins produits rouges, rosés et blancs
Production 350 000
Rendement moyen à l'hectare 90 hl/haSource :Wikipédia image web
L'aven d'Orgnac
Entrée naturelle de l'aven.image web
L'aven d'Orgnac est une grotte située au sud du plateau calcaire des gorges de l'Ardèche,
Robert de Joly né à Paris le 5 juillet 1887 ,mort à Montpellier le 13 novembre 1968
Selon ses volontés, l'urne de son cœur a été déposée dans la grotte de l'aven d'Orgnac (Ardèche) et ses restes ont été inhumés au cimetière protestant de Nîmes.Le 19 août 1935, avec l'abbé Glory et une équipe de spéléologues, il explore l'aven d'Orgnac. Il descend une verticale de cinquante mètres. Il coordonne par la suite les travaux d'aménagement.
Décente ,700 marches
Puit naturel et l’éboulis image web
Ossements sur l ’éboulis
La deuxième salle rouge
La langue de dragon La grande stalagmite
Les stalagTites Tombent et les stalagMites Montent.
Buffet d’orgues
https://youtu.be/cEGb0XTND6c reportage à visionner
Sources wikipédia
https://www.orgnacvillage.com/
https://pontdarc-ardeche.fr/fr/incontournables-ardeche/aven-orgnacALBENATE OU AUBENAS
Aubenas tire son nom de sa position particulière : le terme romain d'origine celte, "Albenate", signifie "le lieu d'en haut".
La Cité des Montlaur
Les Montlaur, originaires de la montagne ardéchoise vont régner de 1084 à 1441 et faire construire le donjon, le mur d'enceinte et les deux grosses tours rondes du château qui est alors entouré de fossés. C'est pourquoi l'on appelle Aubenas " La cité des Montlaur ".
Sa position géographique en fait la capitale de l'Ardèche du sud. Au débouché de l'Ardèche, elle est située au croisement de deux principales routes de toujours: du Puy au Rhône par le col de la Chavade, et de Privas à Alès par le col de l'Escrinet. Les muletiers étaient jadis les maîtres des échanges entre le haut et le bas pays.
Ravagé durant les guerres de Religion, et occupé en 1670 par les paysans révoltés emmenés par Antoine du Roure qui finirent écrasés par l'armée royale. La ville se convertit au protestantisme. Après la troisième guerre de religion, elle ne laisse pas les garnisons royales entrer.
Pendant près de 700 ans, elle était surnommée la « ville sans eau ». Grâce la ténacité de son maire Jean Mathon, le 23 juin 1863 l’eau jaillit en abondance aux 28 bornes fontaines de la citéMaison aux gargouilles place de l'Hôtel de Ville
Eglise St Laurent
L'église Saint-Laurent d'Aubenas est construite au cœur de la vieille-ville. Elle est presque entièrement enclavée dans des constructions environnantes. Sa façade d'entrée butte brutalement sur la rue sans réel parvis, sans non plus s'annoncer comme la plupart des édifices de son importance.Le chœur comprend de riches stalles et retables de style baroque provenant de l'ancienne chapelle du collège des jésuites de la ville, détruite au début du XXe siècle. L'ensemble de ces éléments est en bois sombre laissé à nu sans stucs ni dorures.
La petite chapelle des martyrs qui doit son nom aux deux pères jésuites tués lors des guerres de religion. La nef centrale, effondrée en 1755 et immédiatement reconstruite, contraste aujourd'hui avec la façade rénovée à la fin du XIXe siècle dans ce style néo-roman alors en vogue. Cette malencontreuse rénovation a tout même enrichi l'église d'un orgue monumental dont le son superbe est apprécié des nombreux amateurs lors des récitals programmés à Saint-Laurent. Lors de la destruction, en 1910, de la chapelle de l'ancien collège des jésuites des ornements et des boiseries furent récupérés. On peut ainsi admirer aujourd'hui, en l'église Saint-Laurent, une série de retables représentatifs de l'art de la Contre- reformehttp://www.aubenas.fr/decouvrir-aubenas-tourisme-et-patrimoine-histoire/albenate-et-la-cite-des-montlaur
http://www.m
edarus.org/Ardeche/07commun/07comTex/aubenas.htm
https://www.petitfute.com/v34130-aubenaNotre voyage en Ardèche se termine , un fichier à ouvrir , recettes des Caillettes et du Nougat
Prochaine sortie Sur les pas des Artistes d'Auteuil ,Le jardin des Serres d'Auteuil
9 commentaires -
Par nanou278 le 15 Septembre 2019 à 16:49
Bibliothèque Richelieu , berceau historique de la BNF
image Annette
De l’Hôtel Duret de Chevry à la Bibliothèque Richelieu
Le site Richelieu s'est construit sur plusieurs siècles.
Pénétrer dans la Bibliothèque Richelieu , c'est un peu franchir le seuil de l'Histoire de France. L'origine de cette bibliothèque remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle le Palais Mazarin trônait au beau milieu de Paris.
Charles V
En 1368, le roi Charles V se constitue une bibliothèque royale au Louvre qui sera cependant dispersée après sa mort. Il faut attendre plus d'un siècle et la transmission de la bibliothèque de Louis XI à son fils Charles VIII en 1483 pour que l'unité de cette collection soit affirmée. En 1537, l'édit de Montpellier initié par le roi François Ier instaure le dépôt légal. Bien que son application ne soit alors pas systématique, cela permit néanmoins la constitution d'un patrimoine exceptionnel.
Tout commence avec l’hôtel Duret de Chevry construit à partir de 1635
hôtel Duret de Chevry ou hôtel Tubœuf
Bibliothèque Nationale - L’hôtel Duret de ChevryLe Maitre d’ouvrage Charles Duret I de Chevry , riche financier président de la cour des comptes . A sa mort en 1636 son fils Charles Duret II de Chevry continue les travaux jusqu’en 1641
1641 Il est alors vendu inachevé à Jaques Tubœuf, contrôleur général des finances .L’hôtel prends alors le nom l'hôtel Tubœuf
Le palais Mazarin
Façade sur rue de l'hôtel Tubœuf partie du palais Mazarin, gravure de Jean Marot (avant 1679).
Mazarin
Le Cardinal Mazarin achète en 1644 l’hôtel Tubœuf , il le fait agrandir avec une aile perpendiculaire dans cette ailes deux galeries superposées destinées aux collections du cardinal
Des agrandissements sur la rue de Richelieu
A l’époque de Mazarin, la cour d’honneur du palais cardinalice se trouve du côté de l’hôtel Tubœuf, partie la plus ancienne du site. Mazarin est un passionné il aime les livres rares, les belles éditions, il décida de donner à ses livres un espace digne d'eux. Mazarin confia en 1646 à l’architecte Le Muet la construction de la grande aile de 144m de long.
Les écuries au rez-de chaussée, la bibliothèque à l’étage. L’aile chevée en 1648, une aile de traverse va relier la galerie Mansart à l’hôtel Thubœuf
La Bibliothèque Nationale - La cour d’honneur -
1661 Philippe Mancini duc de Nevers hérite du palais qui devient l’hôtel de Nevers
Sous la Régence, la bibliothèque du roi élit domicile dans La partie Nord de l 'Hôtel de Nevers
Dans la cour d’honneur, l’architecte Robert de Cotte (1665-1735) ajoute à partir de 1731 deux ailes au Nord et à l’Est. L’aile Est a conservé son décor XVIIIe. L’aile Nord a été refaite en 1877 par l’architecte Jean-Louis Pascal.
Les bâtiments de l'Hotel de Nevers itués sur la rue de Richelieu sont démolis au XIXe . Au XIXe siècle, la Bibliothèque royale devient Bibliothèque impériale puis Bibliothèque Nationale
Détail du décor en mosaïque de la salle Ovale Source: gallica.bnf.fr
L’hôtel Tubœuf est réaménagé par Henri Labrouste (1801-1875) puis incorporé à la Bibliothèque Nationale. Entre 1857 et 1867, l’architecte réalise la grande salle de lecture des imprimés, le magasin central et les deux ailes . La salle de lecture des imprimés est couverte d’une coupole retombant sur des colonnettes de fonte
De 1906 à 1932, l’architecte Jean-Louis Pascal construit les ailes donnant sur la rue Colbert et la rue Vivienne. Il réalise la fameuse salle des périodiques, de forme ovale
Verrière de la salle Ovale, 2013. Cliché Émilie Groleau / INHA
Chaque année, la bibliothèque reçoit plus de 70 000 livres par dépôt légal ainsi que plus de 250 000 numéros de périodiques et des milliers de documents spécialisés, mais elle procède aussi à des achats et reçoit des dons. . La BnF est également connue pour sa Bibliothèque numérique ,Gallica , qui permet de consulter directement la reproduction de plus de 3 400 000 documents sous format texte, image ou sonore. Le site François-Mitterrand accueille également l'Inathèque de France, chargée du dépôt légal de la radio-télévision et comportant aussi un fonds de cinéma.
La dénomination « Bibliothèque nationale de France » est celle de l'établissement public, qui regroupe sept sites. L'appellation officielle du site de Tolbiac est « site François-Mitterrand ». Elle a été donnée à la demande du président de la République, Jacques Chirac et ne fut pas toujours celle employée dans le langage courant. Certains disaient parfois, au moins jusqu'en 1999 : la « Très Grande Bibliothèque »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliothèque_nationale_de_France
Wikipédia
Square Louvois
Image Annette
image Annette
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’hôtel de Michel Le Tellier, marquis de Louvois et celui de Miromesnil qui appartenait à François de Rochechouart, abbé de Jars, s’élevaient ici avant d’être remplacé en 1793 par un théâtre dirigé par Mademoiselle de Montansier. Situé entre la rue Rameau et la rue de Louvois, il eut un immense succès, et devint le théâtre de l’Opéra en 1794. Racheté par l’Etat en 1795, il offrait aux Parisiens une promenade sous le couvert de onze arcades fermées de grilles. Ce fut le premier théâtre qui disposa pour ses spectateurs de banquettes sur le parterre, qui restaient jusqu’alors sur leurs pieds ! Mais l’assassinat tragique dans le théâtre, en 1820, du duc de Berry, deuxième fils du futur Charles X, entraîna sa fermeture et il fut démoli par la suite.Dès 1836, un square fut aménagé à cet endroit, qualifié alors de « place Richelieu ». En 1844, l’architecte français d’origine italienne Ludovico Visconti (1791-1853), représentant par excellence de l’art officiel du Second Empire, y érigea une des plus jolies fontaines de Paris (encore là aujourd’hui) arborant des sculptures féminines de Jean-Baptiste Klagmann symbolisant la Seine, la Loire, la Saône et la Garonne. Visconti réalisa aussi le célèbre tombeau de Napoléon, la fontaine de la place Saint-Sulpice et unifia le Louvre au jardin des Tuileries. Mais c’est l’ingénieur Alphand qui donna au jardin son visage actuel, un îlot de verdure conforme aux vœux de Napoléon III, qui l’inaugura le jour de sa fête.Le square fait face à la Bibliothèque Nationale de France.Passage Choiseulimage Annette
image Annette
Ce passage a été construit vers 1825 par l’architecte TAVERNIER
L’allée principale du passage est de 190 mètres, l’un des plus long de Paris.
deux rangées de maisons sont en vis-à-vis, reliées seulement par une verrière décrochée.image Annette
Le théâtre et la littérature étaient les deux aspects les plus marquants du passage.
Louis Ferdinand Céline y vécut de nombreuses années et immortalisa le passage dans ses écrits
« Passage des Bérésinas » dans « Mort à crédit »image Annette
Depuis son origine la vie du passage est liée à celle de deux théâtres, l’Opéra Comique, hébergé salle Ventadour, lieu qui appartient désormais à la Banque de France et les Bouffes Parisiens qui à longtemps été le Théâtre de Jean Claude Brialy .La verrière a été entièrement reconstruite.
Sources: https://www.paris.fr/equipements/square-louvois-2416http://passagesetgaleries.fr/passage-choiseul/Wikipédia
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