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Par nanou278 le 13 Décembre 2018 à 13:39
Musée Yves Saint Laurent Paris
La Fondation Pierre Bergé - Yves Saint LaurentYves Saint Laurent dessiné par Reginald Gray
Le 3 octobre 2017, 15 années après la fermeture de la maison de haute couture, le musée Yves Saint Laurent ouvre ses portes.
Il occupe l’hôtel particulier Second Empire du 5 avenue Marceau où durant près de 30 ans, de 1974 à 2002, ont été réalisées les créations d’Yves Saint Laurent.Sur plus de 450 m2, vous pouvez découvrir des collections d’Yves Saint Laurent, collections régulièrement renouvelées.
Il y a en alternant des parcours rétrospectifs et des expositions temporaires thématiques.Nous commençons notre visite par les 2 salons, utilisés auparavent pour les défilés qui avaient lieu à la maison de couture ou les essayages de clientes qui venaient du monde entier.
Non ces dames n’attendent pas pour un essayage mais une visite guidée.Puis de pièce en pièce nous avons découvert les créations les plus envoutantes et extraordinaires d’Yves Saint Laurent
Première exposition temporaire thématique du Musée Yves Saint Laurent Paris depuis son ouverture, « L’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent » rassemble une cinquantaine de modèles Haute Couture inspirés de l’Inde, de la Chine et du Japon.
Les pièces issues de la collection du musée sont présentées en dialogue avec des objets d’art asiatiques prêtés par le musée national des arts asiatiques Guimet et par des collectionneurs privés.Un voyage imaginaire aux pays des robes-dragons, des saris drapés et des kimonos colorés.
L’Inde ne pouvait qu’inspirer Yves Saint Laurent. La richesse et la diversité de ses traditions textiles, son culte de la parure et son goût des couleurs ardentes ont été pour lui autant de sources d’exaltation.
Tout au long de sa carrière, il a revisité avec brio formes et motifs indiens pour mieux les réinventer et les sublimer.
Bien qu’il n’ait jamais voyagé en Inde, sinon par le rêve et l’imagination, Yves Saint Laurent ne pouvait qu’être d’emblée sensible à l’une des grandes leçons esthétiques de l’Inde, la célébration de la beauté et de la sensualité féminines.On y voit également les modèles qui ont donné l’inspiration au couturier, cela peut-être un kimono, un vase ou autre objet ainsi que le modèle créé par Yves Saint-Laurent.
Nous avons également découvert tout le travail préparatoire, des croquis et des échantillons de tissus.
Quelques photos de la collection« L’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent »
La chine
Une ceinture en forme de dragonL’inde
Le Japon
Le kimono d’inspiration japonnaise mais adapté, une cordelette au lieu de la large ceinture.Le bijou talisman des collections Yves Saint Laurent
Broche en cristal qu’ Yves Saint Laurent épinglait sur un de ses modèles dans chacune de ses collections haute couture.
Tout commence en 1962, dès la première collection de sa maison naissante, avec une broche en forme de cœur asymétrique pavée de pierreries rougeoyantes, qui l’accompagnera, désormais, tel un talisman.
Croquis du “Cœur” réalisé par Yves Saint Laurent pour le magazine Vogue de novembre 1990.
Source : https://www.numero.com/fr/portrait/style-yves-saint-laurent-pierre-berg%C3%A9-coeur-hommageCollections plus classiques de Yves Saint-Laurent
Selon les collections présentées, vous pourrez également y découvrir, les plus célèbres modèles du couturier, tel ceux du style « garde-robe masculine » adaptée pour les femmes et leur permettre de s’émanciper.Le célèbre Smoking et la Saharienne
Et pleins d’autres créations.
Une prouesse technique, la veste de soir « Iris »
On peut voir cette magnifique veste, qui est un hommage à Vincent Van Gogh.
Cette veste d’organza, est une véritable prouesse technique, elle témoigne de l’excellence de la haute couture française et de la collaboration entre Yves Saint Laurent et François Lesage.
La restitution de la touche du pinceau s’effectue par une subtile répartition de paillettes, de perles et de rubans peints à la main, qui apportent du relief.Yves Saint Laurent, c’est également des parfums.
Opium, un parfum de scandale
Dans les années 70, suite à l’attrait grandissant pour les cultures orientales, les parfumeurs ne tardent pas à suivre le mouvement.
En 1977, Yves Saint Laurent présente un parfum aux senteurs enivrantes du musc, de la vanille, du patchouli et du santal côtoient celles fleuries du jasmin et de l'Ylang-Ylang.
Pierre Dinand, designer, propose à Yves Saint Laurent un flacon en forme d'Inro, petite fiole contenant des herbes médicinales et des boulettes d'opium, que portaient les samouraïs à leur ceinture...
YSL est séduit par la bouteille et par l'idée, son parfum s'appellera Opium.
Opium, c'est d'abord le scandale d'un nom qui fait rapidement parler de lui.
A cette époque, l'univers marketing de la parfumerie est en essor et la communication autour des lancements est particulièrement soignée.
La signature mentionne : "Opium, pour celles qui s'adonnent à Yves Saint Laurent". Le message est clair, Opium est un parfum de dépendance.
Un spot télé met en scène Linda Evangelista dans une cité d'Asie à la recherche de sa dose.
Opium censuré…
Depuis décembre 2000, la vente d'Opium est interdite en Chine. Les autorités craignaient en effet que le message n'incite à la consommation de drogues.
Le studio
Lors de cette visite, nous avons pu également découvrir les coulisses de cette Grande Maison de haute couture, c’est-à-dire le studio, centre névralgique où toutes les collections étaient conçues.
Dans ce studio, photos, dessins ou objets souvenirs du couturier sont présents derrière ou sur le bureau de Yves Saint Laurent.
Yves Saint Laurent a une passion pour les bouledogues français, il en possédera 4. Et tous ont été baptisés Moujik…Quelques photos d’Yves Saint Laurent travaillant dans ce studio.
Le 1er juin 2008, Saint Laurent meurt à son domicile parisien au 55 rue de Babylone, dans sa soixante-douzième année des suites d'un cancer du cerveau.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la vie d’Yves Saint-Laurent,
https://museeyslparis.com/biographie
Ces biographies retracent la vie d’Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé. Vie privée, créations emblématiques, histoire de leur maison de couture, engagements personnels… Sélectionnez vos thèmes favoris et parcourez les temps forts de ces destins hors-normes.
Surprise pour le 1er groupeA la sortie du musée, le 1er groupe se retrouve à devoir traverser l’avenue Marceau entre CRS et de « gilets jaunes » pour pouvoir rejoindre le car.
Malgré cette mauvaise surprise, tout le monde rejoint le car sans soucis.
C’est après que les choses se gâtent entre CRS et manifestants.
Calme revenu à la sortie du 2ième groupe.
A cause des rues bloquées suite aux manifestations, le plus dur fut de rejoindre le restaurant « Les Diamantaires », situé 80 rue Lafayette, à l’opposé du musée mais proche du théâtre « Les Folies Bergère ».
Le mot de Jean Paul GAULTIER sur son spectacle« J’ai découvert le monde du spectacle avec une revue des Folies Bergère diffusée à la télévision quand j’avais 9 ans. Quant à ma vocation de couturier, elle est née suite à la découverte du film Falbalas de Jacques Becker dans lequel Micheline Presle tombe amoureuse d’un couturier interprété par Raymond Rouleau. … Avec Le Fashion Freak Show, je réunis aujourd’hui ces deux univers
C’est très excitant pour moi d’investir cette salle à mon tour.
Ce spectacle c’est l’histoire de ma vie, des choses que j’ai vécues, vues et revendiquées.
Et aussi des histoires que je n’ai jamais racontées !
J’aborde de nouveaux thèmes, comme la chirurgie esthétique et ses créatures, ou la foire aux vanités des réseaux sociaux.
Cela m’inspire de nombreuses nouvelles tenues. Les vêtements peuvent raconter tellement de choses, ils racontent leur époque, le rapport à la féminité et à la masculinité, les ambiguïtés, les sexualités, les différences, les frontières.
Je veux montrer la différence, il y a du beau partout, tout dépend de comment on le regarde. J’ai toujours aimé les freaks, les gens bizarres, les provocateurs, les esthétiques qui se mélangent, les rencontres inattendues, quand le garçon des rues encanaille la duchesse
Cette énergie transgressive sera sur scène. Mais ce sera surtout de la joie et du rêve, je veux que chaque spectateur reparte plus heureux qu’à son arrivée, ça va être une grande fête !
J’espère que le public aura autant de plaisir à regarder le spectacle, que moi j’en ai eu à le créer »http://jpgfashionfreakshow.com/pages/le-mot-de-jean-paul-gaultier/
Quelques photos du spectacle
« Demi-mondaine » chanteuse repérée par Jean-Paul Gautier lors de l’émission « The Voice 2017"Photos issues de la bande annonce des Folies Bergères : https://www.foliesbergere.com/fr
Photos du hall d’entrée des Folies Bergère
L’histoire des Folies BergèreLe théâtre des « Folies Bergère » est une célèbre salle de spectacles parisienne inaugurée le 2 mai 1869 et toujours en activité.
Il est situé au 32 rue Richer dans le 9e arrondissement.
Le nom choisi fait référence aux folies, maisons de divertissement au XVIIIe siècle puis salles de spectacle et au nom de la rue Bergère située non loin de la rue Richer.
Cela explique l'absence de "s" à Bergère et permet d'avoir un nom comportant 13 lettres par superstition.
L’histoire commence en 1886, « La Belle Époque », Édouard Marchant conçoit alors un nouveau genre de spectacle, la revue de music-hall où la femme est au cœur de ce nouveau concept. Il demande à l’architecte Plumeret de lui construire un cabaret sous forme de maison d’opéra.
Le bâtiment a été totalement rénové en 1926. La salle fut agrandie et agrémentée d'une magnifique façade Art Déco, due à Maurice Pico. La composition centrale de cette façade représente la danseuse russe Lila Nikolska (1904-1955), vêtue ici en tout et pour tout d'un chapeau-cloche, accessoire féminin indispensable de l'entre-deux-guerres.
Le bas-relief, recouvert à l'origine de feuille de cuivre, a été doré lors de sa rénovation en 2012.
De nos jours, il présente des comédies musicales, des spectacles de théâtre musical et des concerts.
Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 7 novembre 1990.
La revue de music-hall est en train de naître.
La femme est au cœur de ce nouveau concept.
1912, les spectateurs du music-hall voient pour la première fois une femme nue sur scène. Scandale et succès commence !
1918, commence une nouvelle période pour les Folies Bergère, Paul Derval va marquer de son empreinte l’histoire de la revue dans le contexte des Années Folles.
Joséphine Baker rompt son contrat au Théâtre des Champs-Elysées pour démarrer aux Folies Bergère, dans la revue « un vent de Folie », elle y dance avec sa tenue légère en bananes artificielles.
https://www.foliesbergere.com/fr/trois-siecles-d-histoire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Folies_Berg%C3
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Par nanou278 le 28 Novembre 2018 à 09:51
L’ île Seguin
L’île chargée d'histoire, avec un passé tour à tour royal et industriel, comme l'évoque l’ancien directeur du Théâtre du Châtelet, Jean-Luc Choplin :
L’île Séguin est à mi-chemin entre Paris et Versailles ; les aristocrates, notamment du temps de Louis XIV, s’y arrêtaient. C’était un peu le pique-nique, donc il y avait une tradition de fête, de divertissement à la clé. Et au XIXe siècle, Monsieur Séguin, un célèbre chimiste y avait inventé un procédé pour les tanneries.
Au début du XXe siècle, ce sont les usines Renault, la famille Renault y développe même le métro.
De Renault à la Seine Musicale
Le 19 avril 2017, l’île Seguin montre son nouveau visage, son nouvel avenir.
On inaugure un nouveau bâtiment, s'ouvrent officiellement les portes de la Seine Musicale.
Le bruit des chaînes de montage automobile laisse la place à la musique...
Un siècle d'automobile se termine.
Le 27 mars 1992 à 11h20, la dernière Renault Super 5 sort des chaines de montage de l’île Seguin devant une centaine d’ouvriers, de techniciens et de cadres. Le moment est historique.
Après 70 ans de présence sur l’île, Renault a décidé de tourner la page et d’abandonner son usine forteresse, plus assez rentable selon le constructeur.
Place à la Seine musicale
Ensemble de bâtiments en forme de vaisseau, consacrés à la musique.
2005 : Lors du démantèlement de l’emblématique usine Renault de l’île Seguin, se pose la question du réaménager de cet espace dans le respect de son passé et en accord avec les enjeux contemporains sociaux, culturels et environnementaux.
11 juillet 2013 : Un contrat est signé entre le Conseil Général des Hauts de Seine et le groupement Tempo Ile Seguin, Bouygues Bâtiment Ile de France (mandataire), Sodexo, OFI Infravia, et TF1 pour une durée de 27 ans.
1er août 2013 : Le permis de construire est déposé, instruction jusqu’en mars 2014
Décembre 2013 : La démolition des usines Renault commence.
5 juillet 2014 : Pose de la première pierre du nouveau projet par le député et président du Conseil Général Patrick Devedjian.
24 mars 2016 : Pose de la passerelle sud Meudon / Sèvres qui relie le Tram à l’île et offre un accès direct aux futurs spectateurs
21 septembre 2016 : Annonce du nom La Seine Musicale, le nom officiel de la Cité musicale.
La ville de Boulogne cède le foncier pour 1 euros symbolique au Conseil Général.
Coût de la construction évalué à 170 millions d’euros.
Budget et délais respectés.
21 Avril 2017 : Ouverture au public.
Bob Dylan est le premier artiste à se produire à la Scène Musicale
https://www.la-croix.com/Culture/Musique/Bob-Dylan-grande-forme-inaugure-Seine-
La Scène Musicale
https://www.lejournaldugrandparis.fr/portfolio-seine-musicale-magnifie-lile-seguin/
Ce bâtiment gigantesque, qui occupe un tiers de l'île Séguin, ressemble à un paquebot, un énorme navire de par sa silhouette allongée de plus de 300 mètres de long et 100 mètres de large, imaginez la Tour Eiffel couchée.
A l'entrée, un écran géant de 800 mètres carrés, l'équivalent d'un terrain de handball.
La Seine Musicale, conçue par Shigeru Ban et Jean de Gastines, a été pensée dans le respect du site et de son passé industriel
La Seine Musicale est composée de 2 salles principales de spectacle.
La Grande Salle
Allant de 2500 à 6000 spectateurs, elle permet d’accueillir des concerts, des comédies musicales, des ballets, des grands spectacles ou encore des évènements d’entreprise
L’Auditorium
Il a une forme de nid ou d'œuf en bois tressé, avec une voile.
Cette voile, d’une surface de 800 m2 de cellules photovoltaïques est montée sur rail, la voile mobile, suit la course du soleil d’est en ouest, afin de permettre une production énergétique optimum.
L'Auditorium plutôt intimiste avec ce côté boisé et ses 1 150 places, dont la plus éloignée n'est qu'à 19 mètres de la scène.
Une salle consacrée à la musique classique, le jazz, tout ce qui est acoustique, non amplifié.
Présenté comme un lieu « d’excellence acoustique » l’auditorium a été conçu en collaboration avec les acousticiens Nagata Acoustics et Jean-Paul Lamoureux.
Le Grand foyer
Aux infrastructures à vocation artistique s’ajoutent des aménagements tels que des restaurants ou des commerces qui contribuent au bien-être du public.
La Seine Musicale comporte également un ensemble de salons privés permettant de découvrir des expositions publiques ou d’organiser des événements d’entreprise privés.
Les jardins Bellini
Ils surmontent le bâtiment et permettent de profiter de la vue panoramique sur les alentours.
Quelques programmations :
Vous souhaitez en savoir plus sur la Scène Musicale, voici quelques liens (nos références) :
https://www.lejournaldugrandparis.fr/portfolio-seine-musicale-magnifie-lile-seguin/
http://www.rfi.fr/culture/20170421-seine-musicale-ile-seguin-utopie-jean-luc-choplin
Vidéo sur la construction
Le Cinémathèque de Bercy
Et le musée du Cinéma
Bâtiment de Franck Gehry
Les missions de la Cinémathèque française sont la préservation, la restauration et la diffusion du patrimoine cinématographique.
Dès sa création en 1936 par Henri Langlois, la Cinémathèque française a accordé autant d'importance aux films qu'à tout ce qui s'y rattache (archives, livres, appareils, costumes, maquettes, etc.).
Grâce à cet esprit visionnaire, l'institution a rassemblé, au fil des ans, une impressionnante collection de films, d'archives et d'appareils.
Par son originalité, sa singularité et son ampleur, cette collection constitue une ressource inépuisable pour l'étude de l'art et de l'industrie cinématographique.
Sont représentés quasiment tous les pays, de l'art muet français, italien, soviétique, aux classiques hollywoodiens, en passant par le cinéma expérimental et le cinéma contemporain.
Il s'agit d'une collection unique, fragile, aux supports extrêmement variés et à la préservation délicate, qui s'enrichit régulièrement de pièces exceptionnelles.
Cette "Maison du Cinéma" est célèbre dans le monde entier grâce à ses collections incroyables rassemblant la mémoire du 7e art.
Bilan de la collection début 2017
40 000 films de toutes les époques, de tous les pays et de différents formats.
Près de 2 000 projections de films sont organisées chaque année dans les trois salles de la Cinémathèque française :
. Programmations thématiques,
. Hommages à des cinéastes ou à des acteurs,
. Découvertes de cinématographies étrangères ou méconnues.
30 000 dossiers d’archives constituées par les professionnels de tous les métiers du cinéma.
Parmi les plus prestigieux : Fritz Lang, Abel Gance, Jean Epstein, François Truffaut, Jacques Rivette, Louis Malle, etc.
23 000 affiches Françaises et étrangères de toutes les époques.
Les grands affichistes français y ont aussi une place de choix, certains dans de larges proportions : Bernard Becan, Roger Soubie, Jacques Bonneaud, Boris Grinsson, René Ferracci, Gilbert Allard, René Péron...
14 500 dessins et maquettes de décors, de costumes, de story-boards, de dessins de presse …
Maquette de décor « Le Ciel est à vous » (Jean Grémillon, 1943)
Plus de 6 000 appareils anciens et modernes, du Cinématographe Lumière aux plus récentes caméras numériques, dont près d’un tiers appartient au CNC qui les a déposés à la Cinémathèque.
Plus de 5 000 costumes, accessoires, objets et accessoires de décors.
25 000 plaques de verre pour lanternes magiques.
Mais aussi :
- 21 000 ouvrages
- 870 matériels publicitaires
- 500 000 photographies
- 490 revues spécialisées
Le musée
de la cinémathèqueEspace dédié aux plus belles pièces des collections de la Cinémathèque française, le Musée propose de découvrir un patrimoine unique au monde couvrant la préhistoire du cinéma à nos jours.
Costumes et accessoires mythiques.
Luxueux modèles de lanternes magiques,
Boîtes à images et vues d’optiques du 18ème, caméras et projecteurs, maquettes ou éléments de décors, affiches, photographies, manuscrits et autres archives forment un ensemble exceptionnel, sans doute le plus ancien au monde, acquis par des pionniers de la collection de cinéma et constamment enrichi.
La prestigieuse collection des appareils ouvre le parcours avec des pièces introuvables illustrant la naissance du cinématographe.
Disques pour Vitaphone, chambre noire “Royal Delineator” aux armes de George III, automates, Rotoreliefs de Marcel Duchamp, documents de tournage et de promotion ou portraits de famille côtoient maquettes de studios en volume de Méliès ou de Pathé, objets insolites devenus cultes, comme le robot de Métropolis, la tête momifiée de Psychose ou l’étoile de Mer de Man Ray : autant de trésors gardés en vie offrant une plongée dans la mémoire du 7ème art.
On y découvre l’art du muet et le début du cinéma sonore.
Dans cet ensemble, digne d’un cabinet de curiosités, on peut expérimenter des appareils du pré cinéma ou mettre en marche les rouages du décor des Temps modernes.
Les quelques 600 objets exposés dans le Musée représentent un échantillon infime des collections de la Cinémathèque qui ne cessent de s’enrichir.
Régulièrement, des rotations d’œuvres sont effectuées et de nouvelles pièces présentées aux visiteurs.
Source : http://www.cinematheque.fr/musee.html
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Par nanou278 le 19 Novembre 2018 à 08:04
Hommage à Johnny Hallyday
Comment Jean Philippe Smet un gamin de Paris abandonné par son père est devenu une légende ?
Notre guide Didier, un fan de Johnny, nous a fait découvrir la Story de Johnny Hallyday en 10 adresses qui ont marquées sa vie.
3 Cité Malesherbes, la naissance de Jean Philippe
À sa naissance le 15 juin 1943 à la clinique Villa Marie Louise, Jean-Philippe porte le nom de sa mère, Huguette Clerc, car Léon Smet ne l'a pas reconnu.
23 Rue Clauzel, l’enfant abandonné
Le couple s’installe dans un atelier transformé en appartement.
Alors que le jeune Jean-Philippe n’a que 8 mois, son père s’en va.
Huguette retrouve Léon, le couple se reforme le temps d'un contrat de mariage et d'une reconnaissance en paternité, le 7 septembre 1944.
Dès lors, l'enfant se nomme officiellement Jean-Philippe Smet.
Léon Smet disparaitra à nouveau et Huguette élèvera seule son enfant.
13 rue de la Tour des Dames, enfance chez Tante Hélène
Son baptême fut célébré le 10 septembre 1944 en l’église de la Sainte Trinité à Paris.
Sa mère devenue mannequin, confie Jean Philippe à Hélène Mar, la sœur de Léon qui habite le même quartier, rue de la Tour des Dames. Elle élèvera l’enfant, lui fera faire du violon de la guitare, elle est persuadée qu’il deviendra un artiste accompli.
67 Rue de Provence, les copains de la Trinité
Jean Philippe grandit dans le quartier de la Trinité et fréquente le square C’est là qu’il retrouve Jacques Dutronc qui habite rue de Provence. Jacques Dutronc traversera la période yéyé comme guitariste de groupe, alors que Jean Phillipe fera des débuts fracassants avec Claude Moine alias Eddy Mitchell.
Le Golf Drouot où Jean Philippe
devient Johnny
Le Golf Drouot, situé 2 rue Drouot, devient fin des années 50 le temple du Rock.
Jean Phillipe devient Johnny et ce sera sa première scène.
Henri Leproux Barban au Golf a une idée géniale, installer un juke box pour y passer des diques venus des USA : du Rock.
Le golf Drouot deviendra alors le temple du rock.
Beaucoup de chanteurs y feront leurs premiers pas.
En 1981 il ferme ses portes.
L’Olympia
Boulevard Capucines
Johnny Hallyday est le premier artiste de sa génération à se produire à l'Olympia.
Il chante en vedette dans la célèbre salle de Bruno Coquatrix, du 20 septembre au 9 octobre.
Son récital comprend de nombreux titres Vogue.
C'est à l'occasion de ce tour de chant que Johnny lance le twist en France.
Théâtre Edouard VII, Johnny comédien
À 68 ans, Johnny débute au Théâtre Edouard VII dans Le Paradis sur Terre de Tennessee Williams. Il jouera cette pièce 72 fois.
Michel Berger lui écrira une de ses plus belles chansons « Quelque chose en nous de Tennessee ».
Johnny Hallyday a également tourné une quarantaine de films avec Godard, Lelouch et Costa Gravas entres autres.
L’Opéra de Paris, Vaincre le Cancer
Le 10 Juillet 2016 Johnny chante à l’Opéra.
Ce concert exceptionnel est organisé au profit de la recherche contre le cancer.
Quatre mois plus tard, il va apprendre qu’il est atteint d’un cancer du poumon.
Il décèdera le 5 décembre 2017 chez lui à Marne la Coquette.
L’église de la Madeleine
Les Adieux Grandioses à la Star
Le 9 décembre 2017, un million de spectateurs ont assistés aux obsèques de Johnny Hallyday.
Le convoi funéraire descend les Champs Elysées escorté par 700 bikers.
La cérémonie a lieu à l’église de la Madeleine.
Le président Emmanuel Macron et son épouse sont présents ainsi que de nombreuses personnalités qui lui rendent un dernier hommage.
De nombreux anonymes viennent encore lui rendre hommage à l’église de la Madeleine.
Johnny est inhumé dans la stricte intimité, le 11 décembre 2017 au cimetière de Lorient à Saint-Barthélemy.
Quelques chiffres
57 ans de carrière
1000 chansons
50 albums
110 millions de disques vendus
40 disques d’or, 22 de platine et 3 de diamant
3257 concerts, 29 millions de spectateurs
10 victoires de la musique
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Visite réalisée par
PariStarTour
Merci à notre guide pour cette formidable journée.
Photographies web . textes et Olivier Wikipédia et
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Par nanou278 le 4 Octobre 2018 à 18:42
Senlis le 25 septembre 2018
Une journée qui commence sous d'heureux auspices, le soleil brille.
Nous avions rendez-vous avec notre guide Marie -Paule devant la cathédrale Notre Dame.
Elle nous accompagnera tout au long de cette belle journée, et nous captivera en nous comptant l’histoire deSenlis ville de caractère troublante et secrète
Au III siècle, pour se protéger des invasions alamanes et franques, les romains construisent une épaisse muraille longue de 800m Construite selon la technique romaine l’alternance de pierres et de briques pour en assurer la solidité. La Muraille de Senlis est l’une des rares constructions de ce type, conservée dans sa quasi-intégralité en France
Le 1er juillet 987, exaspérés par la faiblesse des derniers héritiers de Charlemagne, les principaux seigneurs de Francie occidentale (la France actuelle) offrent la couronne royale au meilleur d'entre eux, le comte de Paris Hugues Capet, Seigneur puissant et respecté, son surnom « Capet » provient du fait qu'il se vêtait d'une chape d'abbé, un manteau de cérémonie ecclésiastique. Il était en effet abbé laïque à Saint-Martin-de-Tours.Hugues Capet
En 987, Hugues Capet est élu roi de France dans l’enceinte du Château Royal : sa dynastie favorisera la vie religieuse et économique. Au XIIe siècle, la ville vit une de ses périodes les plus fastueuses sous le règne de Louis VI le Gros. La cathédrale Notre-Dame est construite, sur une période allant de 1153 à 1191. Le roi Louis VII accorde en 1173 une charte communale à la ville, donnant aux senlisiens leur liberté communale. Philippe Auguste dote la ville d’un rempart. Au XIIIe siècle, le chancelier Guérin, évêque de Senlis, remporte la victoire de Bouvines. Le roi Saint-Louis poursuit l’embellissement et l’agrandissement de l’enceinte du Château Royal, en y installant la communauté monastique de Saint-Maurice, des fortifications médiévales s’élèvent peu à peu.Sous nos pieds des pavés d’un autre temps
. Senlis est composé de ruelles pavées à caniveau central, jalonnées de bornes « chasse-roues », caractéristiques de l’époque médiévale
Chapelle Saint-Frambourg- Fondation Cziffra
Pendant plusieurs siècles, huit paroisses, donc huit curés se sont partagés la ville de Senlis...la chapelle St Frambourg. On dit de Senlis qu’elle est une ville sonnante
Une chapelle au destin mouvementé
Carolingienne puis capétienne, elle a été réédifiée trois fois : temple, manège pour l'armée prussienne, magasin, entrepôt, garage... La chapelle a eu mille et une vie. Et c'est en 1973, sur les conseils de d’André Malraux, que Georges Cziffra, alors très célèbre, la rachète. Il y fonde la Fondation Cziffra un an plus tard et commence la restauration du monument.Vitraux de Miro
https://www.youtube.com/
Des mystères persistent
Dans la crypte, parmi les vestiges, l'on peut également apercevoir l'une des 28 tours du mur d'enceinte gallo-romain qui protégeait la ville de Senlis au IVe siècle. On note également le tombeau de Saint Fraimbault, ainsi que les restes d'un autre corps qui pourrait être celui de la Reine Adelaïde ou d'une princesse. À la toute fin du IXe siècle, la chapelle se nomme en effet la Chapelle Adelaïde.
Au XVIe siècle, la ville, sous le commandement de Montmorency-Thoré, repousse les Ligueurs et soutient la cause d’Henri IV, qu’elle accueille en ses murs : Henri IV accorda à la ville de Senlis des avantages fiscaux (Dix ans d’exonération d’impôt), en remerciement de sa fidélité et de sa loyauté. Une plaque fixée sur la façade de l'Hôtel de ville rappelle ses paroles "mon heur a prins son commencement en la ville de Senlis dont il s'est depuis semé et augmenté par tout notre royaume".
Place Henri IV
Anciennement place du change. L’ancien nom apposé sur les plaques atteste de l’importante activité commerçante de ce quartier au moyen âge
Rue au fromage place aux veaux
Marché aux lapins et aux balaisLes ruelles médiévales et hôtels particuliers
Hôtel de la Chancellerie
Cette demeure est surnommée à tort l’Hôtel de la Chancellerie, car l’un de ses habitants, Henri de Marle, était chancelier de France au début du XVe siècle.
Sa façade Renaissance, remaniée au XVIIIe siècle, se caractérise par un pilastre central intégrant des chapiteaux doriques au rez-de-chaussée, ioniques au premier étage et corinthiens au second. Deux tours d’angles encadrent cette façade, ouvertes au sommet par une fenêtre symétrique accentuant l’impression de hauteur.Rempart Gallo-Romain IIIe siècle
De l’autre côtéDescente de Gouttière
Prieuré St Maurice
Bâtiment des moines, façade sur l'impasse Baumé
Le prieuré Saint-Maurice est une fondation de Saint-Louis de 1262 / 1264 environ et a été construit à proximité du château royal. En raison du nombre insuffisant de moines, il a été supprimé en 1768, et le cloître la chapelle ont été démolis après …
En 1262, Saint Louis fonde le prieuré Saint-Maurice, dans le périmètre du château royal, pour accueillir les reliques de vingt-quatre martyrs de la Légion thébaine, compagnons de saint Maurice.
De l’ensemble monastique subsiste l’aile orientale du prieuré Saint-Maurice, remanié jusqu’au XIXe siècle, dont le dortoir des moines, à l’étage, a été restauré.
On voit ce bâtiment dans le parc du palais royal, entre l'office de tourisme et le musée de la Vénerie. Fondé par Saint-Louis entre 1262 et 1264 dans l'enceinte du Palais Royal, le prieuré Saint-Maurice était destiné à abriter les reliques de Saint-Maurice et de ses compagnons martyrs de la Légion thébaine. Une communauté, composée de douze chanoines et d'un prieur, servait ce lieu suivant la règle de saint Augustin. Le cloître et l'église seront rasés peu après 1789. De l'ensemble monastique subsiste l'aile orientale du prieuré Saint-Maurice, remanié jusqu'au XIXe siècle, dont le dortoir des moines, à l'étage, a été restauré avec une belle charpente en chêne. Sur la pelouse, à droite, il reste les vestiges des assises de la chapelle dont l'entrée se trouvait près du logis du prieur.Le château royal de Senlis est un site remarquable, non seulement de l'histoire de Senlis, mais aussi de l'Histoire de France. L'ensemble formé par le château, le rempart du IIIe siècle et l'hôtel de Vermandois constitue le premier palais des Capétiens. C'est également un ensemble architectural unique témoignant des structures du pouvoir de l'époque. Pour en prendre la mesure, remontez le temps avec nous pour un voyage de près de 2000 ans.
Trois pots d'étain. La petite enseigne en pierre sculptée est toujours visible.
Auberge de renom pendant les XVIe et XVIIe siècles, des hôtes illustres y descendaient, comme le duc de Sully lorsque Henri IV était à Senlis (plaque de commémoration).
De 1688 à 1765, l'hôtel sert de relais de poste, et les maîtres de poste furent Augustin Houbigant (1693-1697), Robert Polehq (1706), Jean Barbier (1711-1742), Guillaume Godart (1751-1759) et Chenu (1768).
- Au XVIe siècle, le bâtiment a été remanié, recevant une façade de briques, en ligne brisée avec des chaînes de pierre en bossage.
Dans les caves sur deux niveaux, subsistent des chapiteaux sculptés des XIIIe et XIVe siècles.
La grande porte-cochère est remarquable; elle mène vers la cour et le jardin de l'hôtel le long de l'impasse Beaumé (anciennement rue des Prisons). À côté, un autre grand portail constitue l'un des accès au parc de l'ancien château royal.
Rue de la treilleMaison en bois et briques rouges
Cathédrale Notre Dame
Arquée par quatre siècles de transformations, la cathédrale Notre-Dame de Senlis est un témoin majeur de l’évolution du style gothique.
Plan de la cathédrale de Senlis, montrant les rajouts des différentes époques et les détails architecturaux disparus
La construction débute vers 1153, sous le règne de Louis VII et l’épiscopat de Thibault, ami de Suger.La cathédrale est consacrée en 1191 (elle comporte alors un seul bas-côté).
La façade ouest et le chevet présentent la sobriété du gothique primitif.Joyau de la sculpture du XIIe siècle, le portail ouest, dédiée à Marie représente pour la première fois le thème du Triomphe de la Vierge.
Les nouvelles techniques du XXIe siècle ont permis la restitution des couleurs originelles des sculptures du portail.
Le miracle de la dent
Un tableau de 1645 peint par Frédeau, dans la cathédrale, illustre le « miracle de la dent » : on y voit Clovis venu à Senlis pour prier sur le tombeau de Rieul. L'évêque Liévain fait exhumer le corps du saint et Clovis en profite pour demander une relique. On lui donne une dent ! Et le miracle ? Il se fait lorsque du sang coule pendant qu'on enlève la sainte dent ! Clovis n’aurait pas pu la conserver et aurait été contraint de la remettre dans sa sépulture
Au XIIIe siècle, elle est agrandie par la création d’un transept. La présence de la fortification gallo-romaine contraint les bâtisseurs à modifier la configuration de l’espace en décalant le transept et limitant l’extension du chevet vers l’est.
La tour Sud est rehaussée d’une flèche de style gothique rayonnant de soixante-dix-huit mètres de hauteur.
En 1504, après un incendie, les combles s’écroulent. Louis XII et François 1er contribuent et impliquent le royaume à la restauration de la cathédrale : la voûte est surélevée de six mètres, la façade sud est réalisée par les architectes Pierre et Martin CHAMBIGES dans le style de l’époque : le gothique flamboyant.Le clocher de la tour sud : dessins de Viollet-le-Duc.
Au nord de la cathédrale, « assise » sur la base d’une tour gallo-romaine, se trouve la bibliothèque du Chapitre (1528). La salle capitulaire date de la fin du XVIe siècle.
L’architecture intérieure offre une lecture claire des différentes étapes de la construction : les grandes arcades, les tribunes et les fenêtres hautes. Victime de la révolution, elle est démunie d’une grande partie de ses ornements. Au début du XIXe, le mobilier s’enrichit d’objets d’origines diverses.Nous ne pouvons pas quitter Senlis sans évoquer Séraphine
Séraphine de Senlis
(1864-1942) : Née à Arsy dans l’Oise, bergère, puis femme de ménage chez les sœurs de St Joseph jusqu’en 1902.En 1906, elle s’installe dans sa maison rue du Puits-Tiphaine à Senlis. Vers 1908-1910, elle commence à peindre, à la gouache, puis au ripolin sur des objets et des meubles.
En 1912, Wilhem Uhde découvre le talent de sa femme de ménage et l’encourage. Aidée financièrement, elle expose en 1927 trois toiles de grandes dimensions où elle rencontre un grand succès.
Elle ne se consacre alors plus qu’à la peinture. A partir de 1930, elle multiplie dépenses et excentricités. En 1934, elle est internée à l’hôpital psychiatrique de Clermont (Oise) où elle meurt en 1942.
Déjeuner au Gril des Barbares
Abbaye de Chaalis
Cette magnifique ruine et ce lieu nous invite à la découverte d’un lieu ou le sacré et le profane se côtoient avec le Musée Jacquemart-André
L’abbaye royale de Chaalis est une ancienne abbaye cistercienneL'ordre cistercien est un ordre monastique de droit pontifical. C'est une branche réformée des bénédictins dont l'origine remonte à la fondation de l'abbaye de Cîteaux par Robert de Molesme en 1098.
C’est en 1137 que le roi Louis VI le Gros fonde Chaalis, en l’honneur de son cousin Charles, mort au combat. Elle devient vite l’une des abbayes cisterciennes les plus importantes du royaume. Ses terres agricoles, qui s’étendent sur plus de 100 km sont fertiles
L’activité intellectuel y est très importante. Guillaume de Digulleville écrira ici un Pèlerinage de Jésus. Le roi Saint-Louis, très pieux, est aussi un habitué des lieux.
En 1541 Hyppolyte D’Este est appelé par François 1er. Il devient le premier abbé commendataireDans le régime de la commende, un ecclésiastique ou un laïc tient une abbaye ou un prieuré in commendam, c'est-à-dire en percevant personnellement les revenus de celui-ci, et, s'il s'agit d'un ecclésiastique, en exerçant aussi une certaine juridiction sans toutefois la moindre autorité sur la discipline intérieure des moines.
Portrait Hippolyte d’Este
Hippolyte d'Este fait entrer l’Abbaye de Chaalis dans la modernité du XVI siècle.
Par la suite, les moines souffrent de la commande qui ne leur laisse qu’une portion « congrue ». Cela n’empêche pas le comte de Clermont de se lancer dans des travaux fastueux qu’il ne peut mener à bien faute de moyens financiers suffisants.La chapelle Sainte-Marie
http://www.chaalis.fr/fr/chapelle
Datation : 1541-1549. Maître d’ouvrage : Hippolyte II d’Este. Le maître d’œuvre était Primatice, un Italien qui donna les dessins et fit exécuter les fresques.
Contre façade du chœurLa scène de l’Annonciation ou le message de l’archange Gabriel : Son nom signifie Homme à qui Dieu fait confiance. Il est envoyé pour annoncer à Marie qu’elle va donner le jour à Jésus. (Luc 1,26-38). Il intervient aussi dans l ’Annonce à Zacharie de la future naissance de Jean-Baptiste (Luc 1,11-20).
La fresque sur le voûtain de la nef représente les Pères de l’Eglise, les Evangélistes et les Apôtres, identifiables grâce à leurs attributs.
Les Gargouilles dessinées par Paul Blaze
Émaux sur lave peints et fabriqués en 1878 par Paul Balze
http://www.chaalis.fr/fr/actualites/decouverte-de-nouveaux-emaux-de-paul-balze-pour-chaalisAu XVIIe siècle, l’abbaye décline et c’est paradoxalement la volonté de son neuvième abbé commendataire (Louis de Clermont, petit-fils du Grand Condé) de relever Chaalis de ses ruines qui va précipiter sa perte.
Des plans grandioses sont établis par l’architecte Jean Aubert. Les travaux débutent en 1737, mais s’arrêtent très vite faute d’argent.
En 1785, l’abbaye est ruinée, les religieux dispersés.
En 1793, les bâtiments vendus comme biens nationaux servent de carrières de pierres.Chaalis le château
Remerciements à Mrs Aymar de Virieu administrateur de Chaalis pour l’envoi de trois photographies de l’intérieur du Musée (Les photographies sont interdites dans le musée)
Le magnifique château de l'abbaye royale de Chaalis est entouré d'un parc luxuriant. Cette ancienne abbaye fut transformée en château au XVIIIème siècle à la demande de son propriétaire, le très fortuné collectionneur d’art Nélie Jacquemart-André.Nélie Jacquemart, naquit à Paris en 1841.Protégée de Madame de Vatry, qui possède alors l’Abbaye de Chaalis.
Nélie entre à l’école des Beaux-Arts, elle sera une des premières femmes acceptées dans cette prestigieuse écoles d’arts. Elle se spécialise dans l’art du portrait, elle peint le tout Paris. C’est dans ce contexte qu’elle rencontrera son mari Édouard André banquier richissime
Ensemble, ils parcourent l’Europe, l’Italie ou Nélie peut acquérir des œuvres de primitifs Italiens. Edouard André décède en 1884. Nélie entreprend des voyages encore plus lointains. Turquie, Egypte, Inde Birmanie.
Le 14 juin 1902 Nélie devenait propriétaire de Chaalis pour la somme de 1400000 francs. Elle en fera son musée personnel.
Au rez-de-chaussée, la salle des moines est consacrée aux œuvres du Moyen Âge et à des primitifs italiens dont deux remarquables œuvres de Giotto
Salle des Moines
Galerie haute offre un ensemble remarquable d’œuvres d’arts et d’objets d’arts .Au centre des braseros et des tables des XVI et XVIIsiècle
Tombeau de Nélie Chapelle St Marie
Décédée en 1912, son corps est déposé, selon son souhait, dans la splendide chapelle St Marie
.
La Roseraie
La Roseraie existait déjà du temps de Mme de Vatry. En 1902 Nélie Jacquemart-André fit quelques aménagements.Sources :
Pour approfondir vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous
Images personnelles, Administrateur de Chaalis et web
Réf : http://www.ville-senlis.fr/Decouvrir-Senlis/Patrimoine-Histoire/Senlis-son-histoire
https://www.herodote.net/1er_juillet_987-evenement-9870701.php
http://www.ville-senlis.fr/Decouvrir-Senlis/Patrimoine-Histoire/Senlis-son-histoire
http://www.leparisien.fr/espace-premium/oise-60/senlis-berceau-de-la-dynastie-capetienne-02-08-2016-6009721.php
https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/picardie/oise/senlis/senlis-fondation-cziffra-reinvestit-chapelle-saint-frambourg-1088703.html
http://chaalis.institut-de-france.fr/fr/le-parc-0
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Chaalis
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Chaalis
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/sortir-region-parisienne/patrimoine-dans-l-oise-a-chaalis-l-abbaye-ne-fait-pas-le-moine-22-06-2018-7787892.php
http://www.encyclopedie.picardie.fr/Abbaye-royale-de-Chaalis.html
https://www.jaimemonpatrimoine.fr/fr/module/81/642/nelie-jacquemart-femme-et-collectionneuse-d-exceptionMerci de nous laisser un commentaire
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Par nanou278 le 20 Juin 2018 à 17:22
Paris CoquinNous avions rendez-vous Place des Victoires avec notre guide Isabelle, durant cette matinée elle évoquera pour nous l’histoire de la prostitution à travers les siècles, les grandes courtisannes, les maisons closes …
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/video-petite-histoire-de-la-prostitution-dans-paris_
Nous en retrouvons des traces datant de la Rome Antique à l’époque (les prostituées étant surnommées les louves…). On appelait ces lieux Lupanar, le mot « Lupanar » fut emprunté directement du latin LUPA « louve ».
A Paris, c’est sous le règne de Louis IX que la politique autour de la prostitution évolua.
Un décret réglementa l’activité des filles publiques et les renvoya hors de l’enceinte de Philippe Auguste.
Les dames de petite vertu s’installeront dans des baraques au bord de la Seine en dehors de la ville. On les appela à l’époque des bordiaux (dérivé des bords d’eau). Elles seront baptisées filles bordelières.
Et c’est ainsi qu’est né le nom « bordel ».
Réf. : paris zigzag
Le Palais-Royal, haut-lieu de la prostitution parisienne
Nous nous dirigeons vers les jardins du Palais-Royal en passant nous nous arrêtons pour admirer les colonnes de Buren.
Installée dans la cour d’honneur du Palais-Royal, l’installation est composée de 260 colonnes rayées en noir et blanc. Toutes les colonnes prennent racine en sous-sol et émergent à l’air libre en hauteurs différentes, ce qui crée un rythme particulier, et un fort contraste avec l’architecture classique du Palais qui les entoure.
Parmi de multiples explications, une référence indéniable est en tout cas faite à l’époque antique,
Tout au long du XVIIIe siècle et jusqu’à la révolution de Juillet, le Palais-Royal s’est constitué comme un micro-quartier où le divertissement et le plaisir étaient les véritables rois.
Pourquoi ?
La police a longtemps eu l’interdiction d’officier dans l’enceinte du Domaine national du Palais-Royal, ancienne demeure du roi Louis XIV. Résultat, on pouvait (presque) faire ce qu’on y voulait !Véritable centre du plaisir, du divertissement et du libertinage, le Palais-Royal a concentré plus d’établissements ludiques, à la recherche du plaisir, que n’importe quel autre lieu à Paris.
Théâtres, maisons de jeu, cafés, boutiques de luxe, loteries clandestines et commerces d’ouvrages pornographiques se pressaient dans cette centaine de mètres carrés qui a connu des heures particulièrement libérées.
Les filles souvent étaient logées au-dessus des boutiques de la galerie du Palais-Royal.Le soir venu, cet enclos protégé de la police se transformait en véritable bordel : les filles, descendant des appartements du quartier, se mêlaient aux flâneurs, entraient dans les cafés ou les maisons de jeu, etc. Bref, elles partaient à la chasse aux clients et en trouvaient beaucoup ! C’est d’ailleurs ici que le jeune Napoléon se serait fait dépuceler...
Réf : https://www.pariszigzag.fr/histoire-insolite-paris/les-secrets-du-palais-royal.
Tantôt tolérée ou réprimée, le Pouvoir se rend bien compte de la manne financière que représente les maisons closes de Paris.
Le Clergé, le Roi, puis l’Etat et les municipalités en prennent le contrôle.
Les bordels deviennent des maisons closes qui, au fil des siècles des établissements de plus en plus officiels et partie prenante dans la vie sociale de Paris.
On parle d’ailleurs de maisons « Closes » car il était interdit de voir ce qui s’y passait depuis l’extérieur (volets fermés, rideaux occultant).
Ces maisons étaient aussi souvent identifiées par un n° de rue d’une taille différente.Inspection médicale rue des Moulins (1894)
Toulouse Lautrec
En 1802, on établit la visite médicale obligatoire des prostituées pour endiguer l’épidémie de syphilis de l’époque. Dans un temps où les femmes, n’ayant pas accès à l’université et ne pouvant donc pas être médecins, cette « visite médicale », était perçue comme plus dégradante qu’une passe avec le client.
Les filles de rue sont alors dites « en carte » et celle des maisons closes sont dites « à numéro ». Les « insoumises » sont punies.
Le XIXème siècle marquera d’ailleurs l’âge d’or des maisons closes à Paris, où l’on dénombrera jusqu’à 200 établissements officiels.
De la maison d’abattage (jusqu’à 100 passes par jour sur des paillasses) à la maison de luxe, toutes les classes sociales sont concernées.Les Horizontales ou demi-mondaine
En France, au XIXème siècle, le mot demi-mondaine désignait les femmes entretenues par de riches Parisiens.
Ce groupe social, jusque-là invisible, manifesta bruyamment dans la presse, les théâtres et les réunions publiques à partir du Second Empire pour atteindre son apogée vers 1900 et disparaitre pendant la Première Guerre mondiale.
Ces cocottes de basse ou haute condition sont appelées aussi « Grandes Horizontales »
« Ces messieurs étaient assez fortunés pour subvenir aux besoins d’une femme au foyer et d’une autre pour la galerie. En additionnant leur moitié avec une demie, ils réinventaient la bigamie.Quelques-unes de ces demi-mondaines renommées :
Émilie André (dite Emilienne d’Alençon) (1869-1946)Émilie André était une danseuse de cabaret et grande courtisane française.
Entre 1889 et 1892, la jeune femme devient une célébrité grâce à sa liaison avec le jeune duc Jacques d’Uzès qui veille à son instruction dans le vain espoir de l’épouser.
Le jeune duc décédant, Émilienne d’Alençon consolide sa renommée de grande cocotte en séduisant le roi des Belges Léopold II, le prince de Galles et futur roi Édouard VII, et le Kaiser Guillaume II. Elle rivalisait avec la Belle Otero.La belle Otéro
Agustina Otéro Iglesias Carasson, alias Caroline Otéro, dite La Belle Otéro, née à Ponte Valga en Galice (Espagne) (1868-1965), était une chanteuse et danseuse de cabaret et grande courtisane de la Belle Époque.
Elle séduit des rois, Édouard VII du Royaume-Uni, Léopold II de Belgique, des aristocrates russes et britanniques, le duc de Westminster, le grand-duc Nicolas de Russie, des financiers, des écrivains tels que Gabriele D’Annunzio prince de Montenevoso et des ministres tel qu’Aristide Briand,
Si le sujet vous intéresse nous vous conseilons ce site
https://lmathieu.wordpress.com/
https://lmathieu.wordpress.com/2015/01/07/les-cocottes-ou-demi-mondaines-de-la-belle-epoque-1ere-partie/Le châle jaune des prostituées au XIXe siècle
L'histoire de la prostitution est marquée par une multiplicité d'édits qui n'imposent pas seulement des peines, mais aussi le port de signes distinctifs, tels que des accessoires ou des couleurs.
Parmi ces couleurs, l'une revient régulièrement c’est le jaune, foulard ou ceinture jaune.Quelques mots, concernant la prostitution, utilisés à cette époque
Abattage : Prostitution en série
Abbesse : Patronne de bordel, tenancière, mère maquerelle
Faire la carrée : Se prostituer
Découenner : Déshabiller
Maquereau : Proxénète, mac, souteneur, julot
Micheton / Miché / Cave : Client d'une prostituée
Maisons closes : Bordel, bobinard, lupanars, boxons, bouzins, claques, maisons d'abattage, bocards
Pain de fesse : Gain de prostituée
Passe : Rapport sexuel tarifé
Prostituée : Ambulante, turbineuse, goualeuse, panuche, gagneuse, fille de joie
Putation : Police des mœurs
Rabatteur : Celui qui recrute des prostituées pour les maisons closes
Les prostituées étaient nommées de différentes façons :
courtisanes, filles de joie, de nuit, d'allégresse, de beuglant, d'amour, filles en circulation, filles à parties, à barrière, pierreuses, soupeuses, marcheuses, cocottes, hétaïres, horizontales, trotteuses, visiteuses.Quelques maisons closes renommées, disparues aujourd’hui.
« La Fleur Blanche » au 6 rue des Moulins 75001 Paris
Ce bordel a ouvert ses portes vers 1890 et était notamment fréquenté par Toulouse Lautrec, célèbre pour sa chambre des tortures.
Lieu doté d’un immense escalier en bois pastel et d’angelots féminins sculptés au-dessus des portes.
« Le Chabanais » au 12 rue Chabanais 75002 Paris
Cette maison close située près du très chic Palais Royal, le Chabanais fut sans aucun doute la plus célèbre de 1878 à 1946 et surtout l’une des plus luxueuses de Paris. Elle fût tenu par madame Kelly.Derrière sa façade pourtant très discrète, le lieu était réputé pour ses chambres aux décors excentriques et exotiques. Selon ses goûts et ses fantasmes, on pouvait choisir la chambre hindoue, mauresque, médiévale, Louis XV ou encore Napoléon III. La chambre japonaise reçut même un prix lors de l’Exposition Universelle de 1900 !
Le plus fameux client reste toutefois Edouard VII, alors qu’il n’était encore que prince de Galles.
De nombreuses caricatures le représentaient avec « ses dames » du Chabanais, où il avait fait installer un mobilier personnel et… particulier.Dans une grande baignoire de cuivre rouge ornée d’une sphinge aux attributs déployés, le futur roi barbotait dans du champagne Mumm cordon rouge tout en se faisant dorloter.
Egalement un fauteuil d’un genre spécial, fut commandé en 1890 par le Prince de Galles à Louis Soubrier, un artisan ébéniste de renom du faubourg Saint-Antoine, pour sa suite au Chabanais.
Ce fauteuil dit « de volupté » dans le style du XVIIIème siècle, constitué d’un niveau supérieur similaire à un fauteuil gynécologique avec ses étriers et des poignées, suspendu au-dessus d’une sorte de méridienne au niveau inférieur avec deux plaques pivotantes en cuivre.Réf : https://www.pariszigzag.fr/histoire-insolite-paris/le-chabanais-la-maison-close-des-hommes-celebres
« Le One-two-two » au 122 rue de Provence 75008 Paris
A l'époque, le One-two-two était l'une des plus luxueuses et illustres maisons closes de Paris.
Elle était également un cabaret ouvert de 1924 à 1946. Son nom lui vient de son adresse 122.
Durant l'occupation allemande, lors de la Seconde Guerre mondiale, il fût un lieu de détente pour de nombreux officiers de l'armée allemande. Fréquenté par la haute société, autant pour y être vu (certains hommes y dînaient avec leur compagne) que pour profiter des charmes de ses "pensionnaires", le One-two-two y vit défiler en autres Léopold III (roi des Belges), Randolph Churchill, Fernandel, Tino Rossi, Sacha Guitry, Jean Gabin, Chaplin, Cary Grant, Humphrey Bogart, Mistinguette, Marlene Dietrich, Édith Piaf, ...
Les initiés y pratiquaient « le voyage autour du monde », qui consistait à pratiquer des figures inspirées du Kama-Sutra, dans l'une des vingt-deux chambres.
Chaque chambre était décorée comme des décors de cinéma et les femmes étaient mises en valeur sur des socles, avec des costumes et des éclairages.La chambre Afrique
Il y avait notamment :
La chambre de torture du Moyen Âge, avec carcans, chaînes et fouets,
La chambre des supplices, avec mise en scène de crucifixion,
La cabine de paquebot transatlantique,
La cabine de l'Orient Express, avec le son des trains enregistré,
Le grenier à foin, la chambre champêtre,
La chambre igloo,
La chambre corsaire, avec un lit à baldaquin qui tangue avec le roulis, le mât pour s'accrocher et des jets de paquets de mer à grands coups de seaux d'eau par des assistantes,
La chambre égyptienne avec Cléopâtre, la chambre Afrique,
La chambre romaine, ambiance d'orgie de triclinium,
La chambre Renaissance avec les courtisanes de François Ier,
Les galeries des glaces, comme un petit Versailles avec d'immenses miroirs pivotants ...
Il y avait également parmi les plus connu, Le Sphynx, boulevard Edgard Quinet, ou l’Etoile de Kléber dans le 16ème, établissement très prisé des soldats allemands pendant l’Occupation.
On pouvait croiser dans ces hauts lieux de la vie parisienne des personnalités de l’époque comme Colette, Jean Gabin, Sacha Guitry ou bien encore Marlène Dietrich.
Autant vous dire que ces lieux étaient tout sauf tabou.Toutes les maisons closes françaises, ont fermé leurs portes en 1946 suite à la loi Marthe Richard.
Le13 avril 1946, la Chambre des députés vote la loi Marthe Richard, du nom de son inspiratrice. Elle impose dans toute la France la fermeture des « maisons closes » (bordels ou maisons de passe). La face cachée de la bourgeoisie balzacienne disparaît pour toujours.
Marthe RichardMarthe Richard jeune
Prostituée à 16 ans puis mariée à un riche industriel, Marthe Richard (1889-1980) mène une vie fantasque. Elle est l'une des premières Françaises à acquérir un brevet de pilote. Elle prétend par ailleurs avoir fait de l'espionnage au service de la France pendant la Grande Guerre. Conseillère municipale de Paris à la Libération en 1945, elle accède enfin à la respectabilité et peut imposer sa loi aux députés et à l'opinion publique.Dans le jardin du Palais-Royal, tout le monde est attentif aux explications de notre guide Isabelle.
Nous terminons cette visite, qui nous a fait parcourir 4,5 km dans ce quartier de Paris, et nous nous rendons à pied à notre restaurant « Chez Claude » rue du Faubourg Saint-Honoré.
Après notre repas, en attendant notre visite du « Paris élégant » en petit train, nous décidons d’aller voir l’église Saint-Germain de L’Auxerrois (supplément au programme).Eglise Saint-Germain l’Auxerrois
Carte postale de 1900, la Mairie du 1er arrondissement et l’église Saint-Germain l’Auxerrois.
Sur la place du Louvre, face à la somptueuse Colonnade de Perrault, s’élèvent côte à côte l’Église Saint-Germain l’Auxerrois et la Mairie du 1er arrondissement. Deux architectures qui se ressemblent et se confondent. Pourtant, six siècles d’histoire les séparent.
Les fondations de l’Église Saint-Germain l’Auxerrois remonteraient à l’époque mérovingienne, mais aucune trace ne subsiste de cette époque.
C’est le plus ancien lieu de culte de la rive droite, connu, au VIl e siècle, sous le nom de Saint-Germain-le-Rond. Reconstruite au XIIe et XIlle siècle, il subsiste de l'église du XIIIe la base romane du clocher. Son harmonie d'ensemble, qui en fait un des grands monuments gothiques de la ville de Paris
Le bâtiment que l’on peut voir aujourd’hui est le fruit d’agrandissements successifs débutés à partir du 13ᵉ siècle.
Lorsque les Valois font du Louvre la résidence des rois de France, l’église devient la paroisse attitrée de la famille royale. François 1er y entend souvent la messe, tout comme Catherine de Médicis, avant qu’une curieuse superstition la fasse déménager loin de cette église…
Mais Saint-Germain l’Auxerrois est avant tout connu dans l’histoire de France pour son clocher, qui, dans la nuit du 24 au 25 août 1572, a donné le signal du massacre de la Saint-Barthélemy. C’est d’ailleurs cet évènement qui la sauvera quelques siècles plus tard de la destruction …Porche du XVe Siècle
L’orgue, composé d’éléments Cliquot 1771, transféré depuis la Sainte-Chapelle en 1791.
Chapelle de la vierge, ancienne chapelle de la paroisse.
Retable illustrant la vie de la Vierge et de la Genèse (XVIe siècle)
Retable incomplet.
Cette figure représente l’ensemble tel qu’il devrait être (complet).
Dans la Chapelle du tombeau, vitrail avec des scènes de la Passion du Christ copiées sur les vitraux de la Sainte-Chapelle (1838)Si vous passez dans le quartier, allez voir cette église.
De nombreux concerts y ont lieu.
En plus, nous avons pu assister au début d’un concours de musique traditionnelle chinoise.Paris Elégant
Finalement nous prenons le petit train bleu « ANOTHER Paris » pour une balade d’une heure et demi à travers les beaux quartiers de Paris, c’est le circuit « Paris élégant ».
Dommage que beaucoup de monuments soient en travaux.
Voici le circuit qui était prévu mais vu les problèmes de circulation liés à des manifestations notre circuit a été un peu modifié.Voici quelques photos des monuments vus.
Eglise Saint-Germain l’Auxerrois (départ et arrivée du circuit)
Colonnade du Louvre (côté Place du Louvre)Poste centrale du Louvre
Eglise Saint Eustache
Place des victoires
La Place et la Colonne VendômeLa place de la Concorde
La MadeleineL’Opéra Garnier
La Bourse
L’immeuble du Crédit LyonnaisEglise Saint-Roch
La Comédie Française
L’entrée de la station de métro « Palais Royal »Notre dernière sortie, du programme 2017/2018 est terminée, le temps a été clément avec nous, nous rentrons plus instruit que nous l’étions le matin.
_____________________
Le nouveau programme 2018/2019 est distribué, inscrivez-vous à nos sorties et nos voyages, nous serons heureuses de vous faire découvrir de nouveaux lieux et de vous distraire.
L’équipe IDD vous souhaite un bel été et rendez vous en septembre pour de nouvelles aventures.Laissez nous un message merci
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Par nanou278 le 4 Juin 2018 à 08:03
A notre arrivée sur l’île des impressionnistes à Chatou nous découvrons le Domaine Fournaise
Le Musée et le restaurant Fournaise
La maison Levanneur qui abrite les collections et les expositions du Cneai (Centre National d’Estampe et d’Art Imprimé), ouvert depuis 1995.
Le charme de la Maison Fournaise, célèbre guinguette des bords de Seine, attire les artistes de la fin du XIXe siècle.
Fresques sur une des façades de la maison.
A l’angle du balcon de la maison, il est forgé les initiales entrelacées d'Alphonse Fournaise.
Pierre-Auguste Renoir y peint sur le balcon du restaurant son célèbre « Déjeuner des canotiers » en 1880.
ref :http://www.musee-fournaise.com/
http://www.musee-fournaise.com/Decouvrir-le-musee/Histoire-de-la-Maison-Fournaise
Un peu d’histoire …
Dès le milieu du XIXe siècle, la mode est au canotage qui délasse les Parisiens des contraintes de la vie urbaine.
En 1857, Monsieur Fournaise, charpentier de bateaux, installe sur l’Ile de Chatou son atelier, tandis que sa femme y ouvre un restaurant.
Madame Fournaise a la haute main sur la cuisine, Monsieur veille à l’organisation de fêtes nautiques, dont de mémorables joutes. Alphonse leur fils aide les dames à embarquer, et sa sœur Alphonsine, modèle choyé des peintres, soigne l’accueil de la clientèle.
La Guinguette des Impressionnistes
Claude Monet, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Edouard Manet, Camille Pissarro, Pierre Prins, arpentent l’île en quête de cette lumière mobile sur les eaux frémissantes de la rivière.
Lieu d’élection des peintres impressionnistes avides de grand air, l’Ile de Chatou est également très fréquentée par les gens de lettres et la bohême, dorée ou non, de la seconde moitié du XIXème siècle. Edgar Degas est un ami intime d’Alphonsine, Gustave Caillebotte aime faire évoluer ses bateaux dans la boucle de la Seine.
André Derain (né à Chatou) et Maurice de Vlaminck installent leur atelier dans la maison Levanneur, voisine du restaurant Fournaise. Guillaume Apollinaire et Henri Matisse rendent visite à leurs amis, on discute, les idées s’enflamment, les couleurs aussi.
Après la disparition d'Alphonse Fournaise en 1905, puis de sa fille en 1937, la Maison Fournaise s’éteint au fil du temps.
Proche de la ruine, elle est acquise en 1979 par la ville de Chatou, inscrite en 1982 à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, puis restaurée par la Municipalité avec des aides de l’Etat, de la Région, du Département et le soutien de deux associations, les Amis de la Maison Fournaise et Friends of French Art.
En plus de la création d’un musée, la Maison Fournaise a retrouvé sa vocation originelle, depuis 1990 un restaurant est à nouveau ouvert dans les salles décorées de peintures murales réalisées par de féroces caricaturistes de l’époque.
Caricatures
Les deux peintres Renoir et Claude Monet n’ont pas encore 30 ans et entreprennent côte-à-côte une série de tableaux sur les thèmes l’eau, la lumière et le canotage.
Chatou et ses environs entrent à tout jamais dans l’histoire de la peinture et de celle du canotage.
Pendant près de 15 ans, de 1868 à 1884, Renoir vient régulièrement à Chatou. Il dira plus tard : “J’étais toujours fourré chez Fournaise, j’y trouvais autant de superbes filles à peindre que je pouvais en désirer”.
Il pensait que c’était l’endroit le plus joli des alentours de Paris.
En 1881 sur le balcon du restaurant, il y peint le tableau « Le Déjeuner des canotiers », lequel est aujourd’hui conservé à la Phillips Collection de Washington.
Renoir peint une trentaine de toiles à Chatou, dont le portrait d’Alphonsine Fournaise, présenté au Musée d’Orsay à Paris.
Guy de Maupassant immortalise l’ambiance festive de la Maison Fournaise et le canotage dans plusieurs nouvelles publiées en 1880 dans le recueil intitulé La Maison Tellier : « La femme de Paul », « Mouche », « Sur l’eau », « Yvette »…
Maupassant a également laissé un poème à l’intérieur du restaurant Fournaise, illustré par un chien dessiné par le Comte Lepic.
Sur l’initiative de l’Association des Amis de la Maison Fournaise, il a été restitué dans l’accueil du restaurant Fournaise.
Visite du Musée Fournaise
Le musée, ouvert depuis 1190, situé dans la partie autrefois dévolue à l’hôtel, présente pendant l’hiver sa collection qui retrace l’histoire de la maison Fournaise au travers de tableaux de petits maîtres des bords de Seine ou des souvenirs de canotiers tel que le plus fameux Guy de Maupassant.
Exposition dans l’entrée du musée
http://www.musee-fournaise.com/Decouvrir-le-musee/Histoire-de-la-Maison-Fournaise
Reprographie « Le déjeuner des rameurs ou Au bord de la rivière » de Pierre-Auguste Renoir (vers 1879).
L’original est au « The Art Institute » à Chicago (USA)
Renoir, portraitiste : Le portrait de « Monsieur Fournaise » ou « l’Homme à la pipe »
Exposition temporaire
Chaque été le musée invite à découvrir une exposition temporaire consacrée à l’œuvre d’artistes tels que Lebourg, Guillaumin, Ziem, ou à des thèmes comme l’absinthe, le canotage, la céramique impressionniste ou le fauvisme.
Nous avons visité l’exposition « L’âge de raison », en visite privée car l’exposition temporaire n’ouvrait au public que le 5 mai.
Voici quelques tableaux de cette exposition temporaire.
Déjeuner au restaurant « La maison Fournaise »
Et pour digérer, une balade à pied
Plus de 40 kilomètres de chemins divisés en 5 parcours, permettent de marcher sur les pas des impressionnistes le long de la Seine, du Pecq à Carrières-sur-Seine.
Tout au long du trajet, des reproductions de peintures ont été disposées pour replacer les œuvres dans le décor qui les a vues naître.
Les plaques émaillées seraient placées à l'endroit même où les artistes Auguste Renoir, Claude Monet, Camille Pissarro… avaient posé leur chevalet.
Certains chemins longent des routes fréquentées, mais il existe aussi des trajets au cœur de la nature.Le chemin des impressionnistes, le long de la Seine, passe dans les communes du pays des impressionnistes : Bougival, Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Le Pecq, Le Port-Marly, Louveciennes, Marly-le-Roi, Noisy-le-Roi.
Notre promenade nous mènera de la Maison Fournaise à Carrière sur Seine, c’est le circuit Renoir, en trichant un peu au début car étant sur un secteur à circulation, nous le faisons en car.
Reprographie du "Déjeuner des canotiers " de Pierre-Auguste Renoir (1881), au niveau du restaurant.
Reprographie des "Canotiers de Chatou " de de Pierre-Auguste Renoir (proche du restaurant)
Pont de Chatou
Eglise de Chatou
Barrage de Chatou
Le vieux lavoir et le petit pont de Carrières
Construit vers 1830, le vieux lavoir de Carrières a été entièrement restauré. Alimentée par une source, sa forme en atrium et son bassin longitudinal en font un exemple remarquable de ces bassins publics d'antan. Le lavoir pouvait en plus de la source, recueillir les eaux de pluie s'écoulant du toit, qui protégeait également les lavandières du soleil ou des intempéries.Aujourd'hui il abrite des expositions de peinture. Nous avons d’ailleurs eu la chance d’y voir des peintures, aquarelles et bijoux artisanaux d’Anita, Anne-Laure et Françoise.
Evacuation de l’eau du lavoir.
Le parc de Carrières sur Seine
Le parc fut réalisé par un élève d'André Le Nôtre, jardinier de Louis XIV de 1645 à 1700. Construit à l'âge d'or du jardin "à la française", le parc porte l'indéniable empreinte du 18e siècle, avec notamment un bel exemple de l'utilisation de la perspective.
Ce site exceptionnel, fait de paliers et de bassins, est inscrit depuis plus de 50 ans à l'Inventaire des sites classés et depuis 1996 sur la liste des "Plus beaux jardins de France" du Conservatoire des jardins et paysages de France.
Reproduction d’un tableau de Claude Monet, représentant la Seine et la ville de Carrière sur Seine.
Tableau placé dans le parc. L’original est au Musée d’Orsay (Paris)
MaintenantLa montée est difficile pour arriver au centre ville.
Maurice de Vlaminck (1876 – 1958) – Le village (1905).
Original au Musée Folkwang (Essen)
Maintenant
Enfin un banc …
Carrières souterraines et troglodytes
Classées en zone de protection du patrimoine architectural, les Carrières souterraines s'étendent sur un hectare. C'est l'un des plus vieux gisements de la région.
C'est ici que furent extraits les blocs nécessaires à la réalisation des colonnes de l'abbaye de Saint-Denis au XIIe siècle ainsi que ceux du château de Marly.
Fin de notre visite
Références : http://www.musee-fournaise
http://www.musee-fournaise.com/Decouvrir-le-musee/Histoire-de-la-Maison-Fournaise.com/
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Par nanou278 le 10 Mai 2018 à 19:14
Visite à pied du centre de Saumur
Nous rejoignons notre guide à l’Office du Tourisme.
Le temps était fort désagréable pour cette dernière journée, il faisait froid.
Heureusement il n’y a pas eu de pluie pendant notre visite.
Charles avec notre guide.
Le théâtre « Le Dôme »
Le théâtre, construit de 1864 à 1866, est un des chefs-d'œuvre de l'architecte Charles Joly-Leterme.
Les façades sont rythmées par des colonnades corinthiennes s'inspirant du 18ème siècle français.
L’Hôtel de Ville
L’Hôtel de ville est constitué de deux bâtiments d’époque différente.
La partie la plus ancienne date du début du 16ème siècle.
La façade sur la Loire arbore un aspect défensif, avec chemin de ronde, tourelles, embrasures de tir : le bâtiment était en effet intégré à l’enceinte urbaine, et destiné à assurer la protection du pont médiéval.
L’édifice faisait aussi office d’hôtel de ville dès cette époque. La partie moderne de l’Hôtel de ville fut construite par l’architecte Charles Joly-Leterme de 1855 à 1861.
http://www.ville-saumur.fr/decouvrir-saumur/tourisme/sites-touristiques
Le plafond du porche
L'arrière du bâtiment, est tout aussi impressionnant.
La façade arrière de l’Hôtel de Ville
Sculpture dans la cour de l’Hôtel de Ville
Crue de la Loire
Vestiges des remparts de Saumur
Gravure de Saumur
Maisons de ville plus imposante, elle appartenait aux familles Mayaud et Charlemagne.
L'église de Saint-Pierre a été construite au 12ème siècle.
La façade qui domine la place a été reconstruite au 17ème siècle.
La place Saint-Pierre, qui fut le cœur de la ville médiévale de Saumur et qui possède encore plusieurs charmantes maisons médiévales en colombage construites aux 15èmè et 16èmè siècles.
Vous ne rêvez pas, il y en a un qui fait pipi. Aujourd’hui il aurait une amende.
Détail
Autre hôtel particulier avec un palmier qui a certainement été ramené des Indes, par bateau, à l’époque du commerce avec les Indes.
Autre hôtel particulier avec un palmier qui a certainement été ramené des Indes, par bateau, à l’époque du commerce avec les Indes.
Observez les fenêtres et les volets qui sont dans l’angle de la façade. Ils sont cintrés.
Après déjeuner au « Bistrot de la Place » pour se réchauffer.
Promenade en bateau sur la Loire avec « Saumur Loire »
On dirait qu’il ne fait pas chaud.
Voici les Schtroumpfs d’Igny
Avec dégustation de produits locaux durant la navigation.
Le théâtre « Le Dôme »
Chapelle Royale Notre-Dame des Ardilliers
Au 17e siècle, la Chapelle Royale Notre-Dame des Ardilliers devint l'un des plus importants lieux de pèlerinage en France. Il avait pour origine la découverte d'une pietà non loin d'une source réputée alors guérisseuse.
Inspirée des modèles italiens, la majestueuse rotonde domine le paysage ligérien à l'extrémité est de la ville de Saumur.
Avec ses 27 mètres de hauteur sous coupole, la rotonde présente un volume intérieur impressionnant.
Avant la construction des Invalides, la rotonde des Ardilliers est réputée être la plus vaste du royaume
Le Cadre de Saumur
___________________________
Fin de notre séjour à Saumur, retour vers Igny en car, nous sommes bien fatigués mais heureux d’avoir vue tant de beaux sites.
2 commentaires -
Par nanou278 le 10 Mai 2018 à 06:05
https://vimeo.com/121455367Rochemenier est un village troglodytique situé en plaine et dépendant de la commune de Louresse-Rochemenier, entre Saumur et Doué-la-Fontaine.
Ce bourg, autrefois en grande partie troglodyte, présente de nombreuses caves creusées dans le falun.Origine du tuffeau et du falun
Le falun est un résidu détritique de la mer des faluns, présente en Anjou à l'ère du Cénozoïque. Cette roche est contrairement au tuffeau, facile à travailler et donc à creuser.
Le falun extrait était vendu et utilisé pour chauler les sols, c'est à dire neutraliser leur acidité.
À la fin du XVIIIe siècle, au moins la moitié des habitants de la région avaient leur logement dans des caves, issues de l'exploitation des carrières de tuffeau ou de falun.
Ces carrières furent progressivement habitées ou utilisées comme dépendances agricoles.Une partie des caves fut achetée en 1967 par la commune, pour en faire un musée paysan, riche en objets du quotidien.
Le village de Rochemenier est le site troglodyte le plus complet du Val de Loire.
Depuis 1967, on peut y visiter deux anciennes fermes avec habitations et dépendances creusées dans la roche, une basse-cour avec des poules, ainsi qu'une chapelle souterraine.n y trouve un ensemble d'édifices à cour commune, fermes troglodytiques et semi troglodytiques, abris organisés autour d'une petite cour en plein air, composés d'habitations et d'abris pour le matériel, le bétail, la volaille, le pressoir, etc.
La 2ième ferme n’était plus habitée depuis 1900 mais utilisée par les propriétaires de la 1ière ferme jusqu’en 1962.
Parfois la demeure est semi-troglodytique, avec une façade en maçonnerie.
La cave à vinLe raisin tombait dans le pressoir, jeté d’en haut dans la jitte, une cheminée creusée dans la roche.
Le pressoir à vin « casse-cou » est resté à sa place d’origine sous la jitte.
Le casse-cou est un pressoir à levier. Un treuil et une corde facilitent la manipulation du madrier central qui écrase le raisin.
Après un 1ier pressurage, la vendange était recoupée à) l’aide d’un coupe-marc et replacé au centre afin d’en effectuer un second.Les tonneaux occupés le reste de la cave.
Chaque ferme avait entre 5 et 10 hectares de terres dont un tiers de vigne.
Si nécessaire, le fermier devenait tonnelier pour entretenir ses barriques.
Les racines de la vigne peuvent atteindre 10 mètres de longueur donc elle ne pouvait pas être cultivée au-dessus des village troglodytique.
Seuls les légumes sans racines pouvaient y être cultivés.Quelques bâtiments de ce village
Principe du puit sur 2 niveauxPassage entre les 2 fermes
Pièce à vivre
Quelques intérieurs de maison
La chapelle souterraine.
Le grand puits de lumière est l’ancien puits d’extraction qui, au Moyen-âge, servait à remonter le falun à la surface.
Elle aurait été utilisée comme chapelle quand l’église de surface est endommagée pendant la guerre de religion, jusqu’au début du 16e siècle lorsque l’église est restaurée.
Le tunnel d’entrée a été creusé pour l’ouverture du musée en 1967.La chapelle est en partie située sous l’église de surface.
Quelques objets de la vie quotidienne.
Quelques photos de famille.
Du 21 avril 1894 à RochemenierDu 5 septembre 1913 à Louresse
Carte des troglodytiques à travers le mondeTroglodyte ou troglodytique ?
Officiellement le troglodyte est l’habitant d’une maison troglodytique.
Dans le langage courant le troglodyte d2signe la maison souterraine, encore appelée « troglo ».
Plus de 100kms de galeries souterraines ont été répertoriées en Anjou.
Dans cette région il existe 2 cadastres, un pour la partie souterraine et un pour la partie aérienne.
Déjeuner dans une cave troglodytique
Au menu : Fouées et vin du Pays d’Anjou
La cave aux sculpturesÀ 22 kilomètres de Saumur, la ville de Dénezé-sous-Doué conserve un joyau du patrimoine, la cave aux sculptures, unique en son genre en Europe.
Découvert en 1956, l’ensemble est classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historique en 1969.
La commune rachète les lieux afin de d’ouvrir cette cave au public.Nous découvrons ce lieu étrange grâce à Laurent, sculpteur et passionné des troglos.
Les secrets de cette caverne passionnent les chercheurs, et pour cause, l'origine de ce chef-d’œuvre de pierre reste inconnue.Des centaines de personnages, taillés directement dans les parois de la caverne, s'enchevêtrent en une gigantesque bande dessinée sculptée.
Ils sont au nombre de 234 pour le moment mais d'autres salles restent encore à explorer... Signe de sa splendeur, l'endroit est classé au patrimoine des Monuments historiques.Une étude a permis de dater cette œuvre magistrale. Elle aurait été réalisée entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
Le reste de l'énigme reste entier.https://youtu.be/ktiRvYen_R8
Des « figures grimaçantes et visages angéliques, costumes somptueux et corps dénudés, géants difformes et chétives créatures s'entremêlent sans soucis de proportions ».
Peut-être des rites aux croyances païennes ou encore la présence d’une culture maléfique …
Des religieuxUn singe
Mariage ou représentation du roi Henri II entouré de Diane de Poitiers et Catherine de Médicis
https://www.carnets-audiovisuels.fr/anjou/ Une vidéo fort intéressante
Sculptures en danger !
Néanmoins, la conservation des sculptures pose problème, les eaux de ruissellement et d'infiltration attaquent aujourd'hui la roche, faisant peu à peu disparaître les personnages.
Une lueur d’espoir pour ce site de Dénézé sous Doué car il pourrait bénéficier du plan de sauvegarde concocté par Stéphane Bern.
Si vous passez dans la région, faites un petit détour à Dénézé sur Doué pour voir cette curiosité.
Notre guideSources
https://www.facebook.com/La-Cave-aux-Sculptures-1828840380683051/
http://cave.aux.sculptures.pagesperso-orange.fr/
https://vimeo.com/121455367
CHÂTEAU DE MONTREUIL-BELLAYLe château féodal de Montreuil-Bellay fut bâti vers 1025.
Il faut voir de cette époque la barbacane, les douves et remparts fortifiés, les souterrains voûtés, la cuisine à foyer central, vestiges du Moyen Âge.
Puis les seigneurs ont flanqué la forteresse d'élégantes constructions sur la base de grandes caves voûtées datées du XVe siècle.
Le nouveau château et la collégiale, le logis des chanoines, les étuves (expositions) datent des XVe et XVIe siècles.
Le château est entièrement meublé.
C'est aussi une propriété viticole dont on peut découvrir les différents millésimes.
On distingue de très loin l'ensemble massif et pourtant finement ciselé de l'un des plus beaux châteaux du Val de Loire.
Ses longs et hétérogènes remparts enferment à la fois la belle collégiale et les différentes époques d'édification de la citadelle.
Construit au temps de Hugues Capet par un fidèle du roi, Foulque Nerra, comte d'Anjou, le château de Montreuil-Bellay a vu l'histoire défiler à ses pieds.
Il a traversé la guerre de Cent Ans, plusieurs sièges successifs, les guerres de Religion, la Révolution française (il fut alors une prison pour femmes monarchistes), la Première Guerre mondiale (pendant laquelle son propriétaire, Georges de Grandmaison, le transforma en hôpital).https://www.petitfute.com/v27924-montreuil-bellay-49260/c1173-visites-points-d-interet/c937-monuments/c949-chateau/99416-chateau-de-montreuil-bellay.html#j9uls14UZV3gVBH7.99
La base du donjon (l’entrée)
La Cuisine médiévale
La cuisine est indépendante du château pour une question de sécuritéLe logis des chanoines XVe siècle
Le château neuf
Salon avec son magnifique plafond à caisson, meublé de souvenirs historiques.
Salle à manger aux poutres sculptées de figures symboliques
La chambre de la Duchesse de Longueville.
A la droite du lit, un petit Bourdalou, petit urinoir que les dames se mettaient sous les jupes pendant les longs sermons à la messe.Bourdalou
La salle de musique
La salle de musique et son lustre est en cristal de bohême. Il n’a jamais été bougé depuis son installation.
Durant la période où le château a été transformé en hôpital, il a été habillé de drap afin de le protéger.Les photos des appartements du château sont des photos web car nous n’étions pas autorisés à faire des photos.
Caves du Château
La cave à vin et son pressoir au fond
Qu’est-ce qu’un sacavin ?
Typiquement angevin, le sacavin était un petit tonnelet de 3 litres, muni d’une poignée, que les travailleurs des champs et les vignerons emportaient jadis pour étancher leur soif, c’était leur petit sac à vin.La collégiale Notre Dame (XVe siècle)
Fin de la visite.
Nous rentrons à pied à notre hôtel, situé à 50 mètres du château.
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