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Par nanou278 le 9 Mai 2018 à 07:22
Pierre et Lumière
Pierre et Lumière est situé à Saumur St Hilaire St Florent.
Les visiteurs peuvent y découvrir un parc miniature peu commun et unique.
Il se compose de 20 monuments représentant les joyaux du Val de Loire. Eglises, villes, villages et châteaux sculptés dans une splendide carrière souterraine.
Ce travail est le fruit du sculpteur breton Philippe Cormand.
Au total, il lui aura fallu trois ans pour réaliser toutes ces reproductions aux détails minutieux.
Il a travaillé dans des conditions particulièrement difficiles car les sculptures ont été taillées à même la pierre de tuffeau dans la carrière troglodytique.
Principe de la réalisation
L’artiste prend d’abord des repères, des côtes, et travaille aussi à partir de photos.
Il va tracer les contours de sa sculpture, d’abord au crayon, puis à la tronçonneuse comme pour la sculpture sur glace, et il finit par la fraise de dentiste, pour les détails les plus petits et précis.
Quelques sculptures avec une photo de l’original.
Église Notre-Dame des Tuffeaux à Chêne hutté
Trèves
Angers - Château féodal aux 17 tours rondes
Pour sa réalisation, l’artiste s’est servi du pigment ocre naturel pour faire le ciel et la Loire
Viel -Baugé et son clocher Tors
L’église Saint Symphorien du Vieil-Baugé est connue pour son étonnant clocher Tors construit en 1856, clocher vrillé et penché. Elle fait partie des églises à Clocher Tors du Baugeois. La raison de cette torsion est encore mystérieuse.
Saumur
Pour sculpter dans le Tuffeau outre la quantité importante de Tuffeau à extraire, Philippe Cormand a dû travailler dans l’eau et vouté, le travail est exceptionnel.
Saint-Gatien de Tours
, représenté au trentième de sa taille réelle.
Sa confection aura nécessité 6 mois de travail, pour un résultat saisissant de réalisme.
Montsoreau
Nous ne pouvons pas mettre toutes les sculptures, nous vous conseillons d’y aller si vous passez dans la région, vous ne serez pas déçu.
Pour plus d’explications, consultez ce lien :
Boule de Fort au Cercle de la ville de Saumur
http://federationsaumurois.free.fr/dotclear/index.php?category/Origine
Nous avons été accueillis par deux charmants messieurs qui ont été très pédagogues, patients et souriants pour nous initier à ce jeu.
Nous avons passé un très bon moment.
Cette initiation a été clôturée par un pot de l’amitié.
Dans la région, la boule de fort compte quelque 40 000 joueurs pour environ 380 sociétés
Un peu d’histoire sur ce sport.
Naissance de la boule de fort entre 1715 et 1719.
Le passé de la boule de fort est obscur.Première hypothèse : Ce sont les mariniers qui l’auraient inventé en jouant à la boule dans leur bateau, c'est la version la plus répandue de l'origine de ce sport.
Deuxième hypothèse : On a entendu parler des boulets de prisonniers de Jeanne de Laval.
Une étude plus récente montre des explications plus sérieuses.
Entre la Ménitré et Saint Mathurin sur Loire se trouvaient plus de 200 moulins à vent, ceux-ci fonctionnaient à l'aide de roulements à billes en bois de Cormier. Lors de la construction des fameuses levées de la Loire, les prisonniers eurent l'idée de jouer avec ces roulements usés.
La première société fut créée à Saint Mathurin sur Loire en 1729.
Ensuite, il fut fréquent d'utiliser les douves de château pour jouer, ce qui explique le terrain incurvé. La véritable boule de fort, tel que nous la connaissons aujourd'hui à bien pour origine l'Anjou.On y joue avec une boule de 13 cm de diamètre légèrement aplatie de chaque côté, en bois dur Cormier, buis, frêne ou bien en plastique cerclé d'acier, dont la bande de roulement est décalée, donc asymétrique et réglable grâce à une vis coulissante vers le « côté faible » ou le « côté fort » (d'où le nom du jeu).
Le terrain en forme de gouttière particulièrement grand : de 22 à 23 m de long sur 6 mètres de large, dont les bords longitudinaux sont relevés de trente à quarante centimètres.
Le port de chaussons en feutre est obligatoire pour protéger la piste en résine, le sol était jadis en terre battu.
Il n’y a pas d’âge pour y jouer.
Les éléments constituant la boule et son façonnage.
Trophée hélas ce n’est pas un membre d’IDD qui le remportera.
Un grand merci à nos deux professeurs avec qui nous avons passé un bon moment et voir des professeurs en chaussons cela n’arrive pas tous les jours.
Comme ils ont beaucoup d’humour, ils ne m’en voudront pas
Merci à vous Messieurs
Château de Brézé
Un château sous un château
Sous le château Renaissance, la partie souterraine de la vieille forteresse de Brézé (antérieure au XIème siècle). Un véritable labyrinthe de salles creusées dans le tuffeau autour d'un "puits de lumière" qui débouchait autrefois à ciel ouvert
Un peu d’histoire
Le château est situé au sud de Saumur.
Les terres sont celles des seigneurs de Brézé depuis le XIe siècle. Les premiers seigneurs de Brézé firent de nombreuses donations à l'Abbaye de Fontevraud toute proche.
Parmi les seigneurs de Brézé, on connait Louis de Brézé qui épousera Diane de Saint-Vallier connue sous le nom de Diane de Poitiers.
En 1448, Gilles de Maillé Brézé obtient du roi René l’autorisation de fortifier le château, il fera creuser des douves sèches de 18 mètres tout autour du château.
Le château renaissance de style italien et les dépendances ont été reconstruits au début du XVIe siècle par Arthur de Maillé.
Urbain de Maillé Brézé sera le premier marquis après que Louis XIII eut érigé le domaine en marquisat en 1615. Il se marie avec Nicole du Plessis, sœur de Richelieu et ils auront deux enfants Armand, grand amiral de France, qui meurt en Toscane à l’âge de 27 ans, et Claire-Clémence qui épousera Louis II de Bourbon-Condé, le grand Condé et lui transmet ce patrimoine en 1650.
En 1653, le château est occupé par des troupes royales.
En 1682, Condé échangera le château de Brézé contre La Galissonnière à Béré (Châteaubriant), appartenant à Thomas de Dreux.
En 1685, Thomas de Dreux, conseiller au Parlement de Paris, se voit confirmer le titre de Marquis de Brézé par le roi Louis XIV.
Henri Évrard de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies de Louis XVI prolongera la partie renaissance du château, puis son fils Pierre, évêque de Moulins, et son petit-fils Henri Simon feront transformer le château qui deviendra néogothique grâce à l'architecte angevin René Hodé.
À la suite du mariage de Charlotte de Dreux-Brézé avec le comte Bernard de Colbert en 1959, la propriété passa aux mains de la famille Colbert qui y vit encore.
Source : wikimonde
Notre arrivée au château
Sur les 4 kilomètres sous-terrain connus, environ 1,5km est visitable.
Le réseau complet est estimé à 8 kilomètres.
L'existence d'une première occupation souterraine de Brézé est attestée à partir du XIe siècle, avant même l'édification de la plupart des grands châteaux de Loire.
Les grandes familles, qui l’ont habité, ont conforté son architecture défensive tout en embellissant ses appartements, à l'image du très riche cabinet de travail de l'ancien évêque de Moulins, Pierre de Dreux-Brezé.
Entouré de 28 hectares de vignes, le château de Brezé est aussi le fief d'un des plus vieux vignobles du Saumurois, toujours exploité, et dont le potentiel oenotouristique participe au projet de développement porté par ses propriétaires.
Le domaine, ouvert au public depuis 15 ans, est aujourd'hui propriété de Jean de Colbert, un descendant direct du célèbre ministre de Louis XIV.
Il occupe avec sa famille, une aile des bâtiments.
source Le Télégramme http://www.letelegramme.fr/ig/generales/france-monde/france/breze-un-chateau-dans-la-cour-des-grands-18-08-2012-1810209.php#d60FiTYKdcHXuy1q.99Les douves sèches d’une hauteur 18 mètres sont les plus profondes d’Europe, elles servent de rempart à la forteresse souterraine où l’on pouvait vivre pendant plusieurs mois en autarcie, à cette époque la forêt était présente partout en surface, ce qui sécurisait encore plus ce château souterrain.
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La roche de Brézé
La « Roche de Brézé » est la partie du château la plus ancienne connue à ce jour, elle est vraisemblablement antérieure à 1063.
Ce souterrain, creusé à environ 9 mètres sous l’actuelle cour d’honneur, est une véritable forteresse.
En périodes de troubles (invasions vikings, guerres de religions ...), les habitants de l’Anjou ont cherché refuge sous terre dès le IXe siècle.
La forteresse présente une architecture « en trèfle » unique au monde. En son centre, on trouve un puits de lumière carré, autour duquel sont disposées trois pièces.
Dans la première pièce, 5 silos à grain sont creusés dans les parois de tuffeau. Ils étaient fermés hermétiquement par des portes de bois. Ils auraient pu nourrir de 15 à 20 personnes pendant un an.
L’un des silos a été percé au XVIe siècle par le couloir d’entrée, dans le but de faciliter l’accès à la Roche depuis la surface.
Au Moyen Âge, la lumière et l’air se diffusaient du puits central vers l’habitat par d’ingénieuses fenêtres-meurtrières, conçues pour empêcher le passage d’un ennemi tout en permettant l’apport d’un maximum d’air et de clarté.
Il était impossible d’enfumer les lieux, le puits faisant office de conduit de cheminée.
La Roche de Brézé a connu de nombreuses modifications au cours des siècles. Certaines parties ont été détruites, d’autres murées ou transformées…
Source : www.wiki-anjou.fr/index.php/Château_de_Brézé#La_roche_de_Br.C3.A9z.C3.A9
C’est parti pour la visite sous le château.
Cette voûte a été renforcée lors de l’agrandissement du château extérieur mais également pour la sécurité des visiteurs.
Chambre troglodyte.
Tout le groupe est attentif aux explications passionnantes du guide.
Balade dans les douves
Le pont levis avec sa grille et sa porte protègent la « Roche de Brézé ».
Du fond des douves, le château Renaissance culmine à 40 mètres ..
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La boulangerie souterraine
Dans les châteaux, les cuisines furent souvent éloignées des bâtiments principaux pour éviter les risques d’incendie. C’est le cas de cette cuisine troglodytique qui est sur l’extérieur des douves et non dans le château souterrain. C’est la plus grande connue en France.
Elle a été refaite au XVIe siècle, comme en témoigne la façade avec ses fenêtres géminées, destinées à évacuer les buées et les fumées.
La cheminée monumentale, elle aussi du XVIe siècle, était autrefois équipée de crémaillères permettant de cuire toutes sortes d’aliments. Elle accueille trois fours : deux grands fours à pain et un plus petit, dit « four à sucreries ».
Pour séparer le son de la farine, on utilisait le blutoir.
La farine était conservée dans une maie-pétrin.
La cuisine-boulangerie comporte également un puits à eau à deux niveaux, de 15 mètres de profondeur.
La niche, creusée en hauteur, en face de la cheminée, était la chambre du boulanger. Il y accédait par un étroit escalier.
La salle des pressoirs
Brézé, c’est aussi une longue tradition viticole.
Le vin du château de Brézé est connu depuis le Moyen Âge.
Le cépage « chenin blanc » était déjà implanté à Brézé en l’an 845, mais c’est au XVe siècle que le domaine devient connu pour son vin blanc, dont le roi René d’Anjou lui-même vantait les mérites.
Plus tard, et particulièrement au XVIIe siècle, les vins du domaine connurent les faveurs des rois des plus grandes cours européennes.
La chute de la monarchie, au XVIIIe siècle, fit tomber le domaine dans l’oubli.
En 1910, le vignoble dut être entièrement reconstitué suite à la crise du phylloxéra qui détruisit le vignoble français
C’est alors que jusqu'à la fin du XXe siècle, la production de vin est installée dans ces souterrains. Cette salle des pressoirs est l’une des plus grandes de France.
On y a pressé le raisin depuis le XVIe siècle jusqu’en 1976.
Cette salle conserve l’emplacement de trois importants pressoirs.
Le pressoir dit « à cage » est plus récent. Il était électrifié permettant un gain de manœuvre important.
Il est équipé d’une jitte, conduit creusé dans le tuffeau depuis la surface, qui permettait aux vignerons de jeter directement la vendange dans le pressoir.
D’autre part, la « cage » évitait que le raisin ne s’éparpille en dehors de la zone de presse.
On peut aussi voir un très rare pressoir du début du XIXe siècle que l’on appelle pressoir à cliquets..
Ce pressoir nécessitait 9 personnes pour fonctionner et a donc été rapidement abandonné.
Le long des pressoirs se trouvent des rigoles dans lesquelles coulait le jus extrait des raisins. Il était ainsi acheminé vers deux cuves de décantation : les « enchaires ».
Le jus subissait une première fermentation et un premier filtrage dans les enchaires, puis il était extrait pour être mis en foudres et en barriques dans la salle des foudres.
Les cuves étant en tuffeau (pierre poreuse), les vignerons avaient soin de les remplir d’eau pendant les deux mois précédant les vendanges de façon à perdre le moins de jus possible.
La salle des foudres
Ancien cellier, lieu de vinification des vins du château jusqu’en 1981.
Chaque foudre a une contenance d’un peu plus de 22 hectolitres.
Ensuite nous remontons des douves sèches pour aller visiter le château Renaissance de Brézé.
Pierre de Dreux-Brezé
Les photos n’étant pas autorisées à l’intérieur (dommage), nous ne pouvons pas vous montrer les appartements de ce château renaissance.
Charpente d’une des tours.
Fin de la visite du château de Brézé
Au manège du Cadre de Saumur
Deux grandes institutions sont réunies dans le grand manège des écuyers pour cette édition 2018 : le Cadre Noir et la Garde républicaine, une rencontre rare qu’il ne fallait pas rater !
Nous avions interdiction de prendre des photographies durant le spectacle, dommage.
Voici donc quelques images issues des plaquettes liées à ce galla 2018. Elles vous donneront un aperçu de ce que nous avons vu lors du spectacle.
L’Histoire du Cadre Noir débute au 19ème siècle.
Au lendemain des guerres napoléoniennes, la cavalerie française est décimée. Dès 1815, pour reformer les troupes à cheval, une « Ecole des Troupes à cheval » fut créée à Saumur avec pour mission de former des instructeurs pour tous les corps de Cavalerie.
Face à l’urgence, on y constitue un corps d’enseignants composé de quelques grands écuyers civils issus des Manèges de Versailles, des Tuileries ou de Saint-Germain.
A cette époque, la vocation première de ce corps d’élite est de former les officiers et sous-officiers de cavalerie capable d’utiliser et de dresser des chevaux pour un usage militaire.
Le Cadre noir est le responsable de la doctrine équestre. Celle-ci est fondée en 1825, au départ, sur les principes académiques hérités de l’école de Versailles, puis sous l’autorité du Comte d’Aure, elle évolue vers une forme plus naturelle et plus hardie.
Enfin, les apports techniques de François Baucher sont étudiés de près par cette communauté militaire qui cherche en permanence à améliorer sa technique.
Au XXème siècle, les sports équestres font leur apparition. Le Cadre noir évolue vers le sport tout en continuant à présenter ses reprises collectives de haute école.
Avec le développement spectaculaire de l’équitation de loisir et de sport dans les années 70, la France a souhaité organiser l’enseignement de l’équitation en créant une école dont la vocation serait de préparer aux diplômes d’état de l’enseignement de l’équitation et d’accompagner le développement du sport de haut-niveau.
Confiée au Ministère chargé des Sports, l’Ecole nationale d’équitation fut créée par décret en 1972. Elle s’est naturellement appuyée sur les savoir-faire et les connaissances des écuyers du Cadre noir, qui en devenaient le corps enseignant.
Le Cadre noir passait ainsi du statut militaire au statut civil.
En 2010, l’Ecole nationale d’équitation a fusionné avec les Haras nationaux pour devenir l’Institut Français du cheval et de l’équitation, établissement public placé sous la double tutelle des ministères chargés des sports et de l’agriculture.
Source
http://www.ifce.fr/cadre-noir/
http://www.linternaute.com/sortir/sorties/spectacle/cadre-noir-saumur/diaporama/12.shtml
Suite de notre voyage Village Troglodytique de Rochemenier
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Par nanou278 le 8 Mai 2018 à 16:43
La cave « Veuve Amiot »
Après un voyage tranquille nous arrivons à Saumur, nous commençons notre séjour par la visite de la cave Veuve Amiot.
Un peu d’histoire et une visite captivante commence.
Armand Amiot se lance dans la création d’une société de négoce à Saumur, il rachète un négoce de vins effervescents. C’est le début des affaires.
Cette date marque véritablement le début de l’histoire de la maison Amiot.
A la mort de son mari, deux ans plus tôt, Elisa Amiot décide de prendre en main la destinée de ce négoce. Elle fonde le 10 Avril 1884, sa Maison de fines bulles, Veuve Amiot.
Femme de caractère, intelligente, dynamique et ambitieuse, elle se fixe un défi à la hauteur de ses exigences. Elaborer et diffuser un Saumur de prestige reconnu pour sa qualité dans le monde entier.
Aidée par ses fils, elle parvient très rapidement à développer la notoriété de Veuve Amiot.
La maison Amiot s’agrandit avec la construction de vastes magasins et de celliers spacieux. A cette époque Elisa Amiot acquiert la propriété du coteau qui se situe au-dessus des caves afin de créer des jardins ouvriers.
En parallèle, l’infrastructure de la région se développe via l’installation du tramway qui dessert les grandes Maisons de vins de St Hilaire St Florent.
Dotée de qualités humaines exceptionnelles et soucieuse du bien-être de ses ouvriers, elle met à leur disposition de nombreux avantages encore très rares pour l’époque.
La création d’une école appelée « Ecole St Maurice » destinée aux enfants de ses ouvriers et ouverte jusqu’à il y a quelques années pour les élèves de la commune.
La création d’un asile (aujourd’hui appelé une crèche), pour accueillir les plus jeunes enfants de ses salariés.
Le versement d’allocations familiales.
Décès de Madame Amiot le 23 Juillet. La maison reste dans le giron familial sous la direction de Jules, le fils d’Elisa.
Quelques affiches de l’époque de Madame Amiot.
Cette cave se compose de 5 kilomètres de galeries creusées dans le tuffeau et de bâtiments accolés en façade, ce qui permet aux ouvriers de travailler en partie à la lumière naturelle.
Ils ne travaillent que du lundi au jeudi, ce qui leur permet d’avoir plus de jour de repos, pour pouvoir profiter de la lumière naturelle et du soleil.
Pas de chance pour nous, nous sommes vendredi, donc les machines ne fonctionnent pas.
Assemblage
Après chaque vendange, la Maison Veuve AMIOT sélectionne les meilleurs vins du terroir. Ces vins, issus principalement des cépages Chenin, Chardonnay et Cabernet Franc sont alors assemblés pour créer les différentes cuvées (1ière fermentation).
On procède à l’assemblage des vins qui sont mis en bouteilles et on y ajoute une liqueur (sucre, vin, levures). La fermentation a lieu dans les bouteilles fermées avec une petite capsule que l’on nomme « bidule ».
Les bouteilles sont entreposées dans les caves de 9 mois à plusieurs années
Prise de mousse
C’est dans la fraîcheur des caves creusées dans le tuffeau que va s’effectuer la prise de mousse ou seconde fermentation en bouteille. Cette prise de mousse consiste en une transformation des sucres ajoutés lors du tirage, en gaz carbonique et alcool. De long mois de vieillissement à température constante de 12°C-13°C permettent l’épanouissement gustatif des cuvées.
Remuage
Après ces longs mois de vieillissement, les bouteilles subissent une rotation combinée à une inclinaison progressive de la bouteille vers le bas. Cette technique permet de concentrer par gravité les sédiments (levures inactives ayant permis la prise de mousse) dans le goulot. Cette technique qui auparavant se pratiquait à la main est maintenant réalisée à l’aide de machines.
Dégorgement
Cette opération consiste à plonger le goulot de la bouteille dans un bain glacé (-24°C) afin d’emprisonner le sédiment dans un glaçon. La bouteille est alors décapsulée et sous l’effet de la pression interne, le glaçon est expulsé.
Dosage
On ajoute la liqueur d’expédition. Cette dernière, élaborée à base de vins vieux et de sucres sélectionnés, est ajoutée en proportion variable selon les types de vins.
Pour le brut : de 10 à 13 g/litre
Pour le demi-Sec : de 42 à 49 g/litre
Photo web
Les bouteilles reçoivent ensuite leur fameux bouchon de liège ainsi que leur muselet.
Après dosage, les bouteilles vont séjourner au caveau pendant 2 mois afin que la liqueur d’expédition se fonde à la cuvée.
Habillage ,expédition
Au terme de ce patient processus, les bouteilles, lavées et extérieurement séchées, sont parées de leur étiquette, contre-étiquette, collerette et de leur coiffe.
Elles sont alors prêtes à l’expédition et la commercialisation en France et sur les marchés internationaux.
Fin de la visite, dégustation
puis achat pour faire plaisir aux proches et à soi-même.
Château de Saumur
Historique
Possession des comtes d’Anjou puis des Plantagenêts, il est transformé en forteresse royale au début du XIIIème siècle à l’époque du roi Saint Louis. Pendant la seconde moitié du XIVème siècle, le duc Louis Ier d’Anjou (frère du roi Charles V) le transforme en château-palais fastueux.
La miniature le représentant dans les fameuses « Très riches heures du duc de Berry » nous en donne une image précise
Cette peinture, qui illustre le mois de septembre, représente une scène de vendanges, et au second plan, le château de Saumur.
Nous pouvons donc nous faire une idée précise de l'état de l'édifice au XVème siècle. On peut voir toutes les parties hautes du château se découper sur un ciel bleu en un couronnement somptueux : les parapets crénelés, les toitures, les cheminées, les lucarnes, les girouettes au fleurs de lys dorées
Le roi René, dernier duc d’Anjou, y réside périodiquement. Après sa mort en 1480 le château revient au domaine royal
Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, l’édifice servira de résidence aux différents gouverneurs de la ville. Le plus connu d’entre eux, Philippe Duplessis-Mornay est nommé en 1589.
La ville de Saumur devient place de sûreté. Le nouveau gouverneur fait fortifier le château par l’enceinte qui existe toujours, d’une conception très novatrice pour son époque (la partie du côté de la ville a été édifiée près d’un siècle avant les ouvrages de Vauban !).
Pendant le XVIIème et le XVIIIème siècle, le château de Saumur sert aussi de prison pour prisonniers sur lettre de cachet puis prisonniers de guerre (essentiellement des marins britanniques).
L’édifice est épargné par la Révolution. Il est sauvé de la destruction à laquelle le vouait son mauvais état par la décision de Napoléon 1er de le transformer en prison d’Etat.
En 1814 il est affecté au Ministère de la guerre et devient un dépôt d’armes et de munitions.
Sources : http://www.chateau-saumur.fr/
Le Puit la Flèche
Vue sur la ville et le pont
Les collections
Le château abrite depuis 1912 les collections du musée municipal de Saumur, qui possède le label « Musée de France ».
Ses points forts sont des céramiques (une des plus belles collections de faïence de France) et des tapisseries du XVème au XVIIIème siècle, la plupart classées parmi les Monuments historiques
Vue sur la ville à partir d’une fenêtre du château
En 1950 s’y installe également les collections du Musée du Cheval qui se composent d’objets de l’antiquité au début du XXème siècle et provenant des cinq continents (selles, mors, étriers, éperons, œuvres d’art).
Sources : http://www.chateau-saumur.fr/index.php/visitez-le-chateau/
Promenade dans Saumur en petit train
Fin de la visite de Saumur en petit train.
Direction Montreuil Bellay
Notre Hôtel « Le Relais du Bellay » (hôtel particulier du XVIIe siècle)
Avec vue sur le château, les remparts et la collégiale pour certains.
Suite de notre voyage Prochainement
Pierre et Lumière , Boule de fort , château de Brézé ,le Cadre Noir et Garde Républicaine
Printemps des Ecuyers
merci de nous laisser un message
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Par nanou278 le 15 Avril 2018 à 16:03
Par une belle journée ensoleillée de printemps, nous avions rendez-vous avec l’histoire pour découvrir le château de Rambouillet, puis avec la poésie durant la visite de la maison d’Elsa Triolet - Louis Aragon.
Nous avons été accueillis devant le château par notre guide Céline qui a su captivé notre attention durant toute cette visite tant elle était passionnante.
Nous remercions également Mélanie de l’Office du Tourisme de Rambouillet qui nous a organisé cette journée.
Le Domaine de Rambouillet
se compose du château, le jardin à la française, le jardin à l’anglaise, de la chaumière aux coquillages, de la laiterie de la Reine, de l’ermitage et des glacières.
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Le Château de Rambouillet
Rambouillet, ancienne résidence royale devenue résidence présidentielle en 1896.
C’est en 1368 que Jean Bernier acheta à Girard de Tournebu ce qui n’était alors qu’un simple manoir.
En 1374, il en fît un château fortifié entouré de douves.
En 1384, Guillaume Brenier, fils de jean, céda le château à Regnaut d’Angennes.
Le château restera dans la famille d’Angennes jusqu’en 1699, soit plus de trois siècle.
1544 : Grand amateur de chasse, François Ier apprécie la forêt de Rambouillet, où il se rend à plusieurs reprises. C'est dans le château de son capitaine des gardes du corps, Jacques d'Angennes, qu'il meurt le 31 mars 1547 d'une septicémie. Son nom sera donné à la tour où il mourut.
1699 : Joseph Fleuriau d'Armenonville fit l’acquisition du château, il transforma le parc en jardins à la française avec une succession de plans d’eau que vous pouvez admirer lors de vos promenades dans le domaine de Rambouillet (accès libre).
1706 : Louis Alexandre de Bourbon comte de Toulouse fils naturel du roi Louis XIV et de Madame de Montespan, fît l’acquisition du château.
Celui-ci agrandit le domaine et se consacra à son embellissement.
1737 : Le Duc de Penthièvre (fils du comte de Toulouse) hérite du domaine. Lui aussi se consacra à son embellissement.
1783 : Louis XVI qui était féru de chasse acheta le château à son cousin le comte de Toulouse.
Face à cette nouvelle acquisition, Marie-Antoinette est loin de partager l’enthousiasme de son époux.
En apercevant le château pour la première fois, la reine avait qualifié Rambouillet de « gothique crapaudière », expression évoquant à la fois le caractère médiéval de cette demeure (le gothique n’étant pas à la mode à cette époque) et la zone marécageuse sur laquelle les jardins ont été établis. Trianon ayant sa préférence.
Que faire à Rambouillet ?
Sinon suivre le roi au cours d’interminables parties de chasse…
Si vous voulait en savoir plus sur Marie-Antoinette à Rambouillet :
http://www.chateau-rambouillet.fr/Explorer/MARIE-ANTOINETTE-A-RAMBOUILLET
Le château de Rambouillet fut délaissé sous la révolution. Il faudra attendre Napoléon Ier, pour que le château soit restauré. Il fut alors inscrit sur la liste civile de celui-ci.
Louis Philippe ne souhaita pas conserver le domaine, il fut donc retiré de la liste civile. Le château fut loué.
1852, Napoléon III inscrit de nouveau le château sur la liste civile, il y fera quelques séjours.
https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/napoleon-a-rambouillet/
1896 : Le château des présidents, Rambouillet devient officiellement résidence présidentielle, il sert de lieu de villégiature d'été et de terrain pour les chasses présidentielles.
Il est envisagé que le château de Rambouillet soit la résidence principale du président de la République , à la place du palais de l'Élysée. Finalement cela ne se fera pas.
1975 : A l'initiative du président Giscard d'Estaing, le château de Rambouillet abrite le premier sommet G6 des pays les plus industrialisés.
Les cinq pays présents sont représentés respectivement par Helmut Schmidt pour l'Allemagne, Gérald Ford pour les États-Unis, Aldo Moro pour l'Italie, Takéo Miki pour le Japon et Harold Wilson pour le Royaume-Uni.
Le château accueille régulièrement les chefs d'État étrangers en visite en France, comme Hosni Moubarak ou Nelson Mandela.
1999 : le château est le lieu de la rédaction d'une proposition d'accord de paix entre la Yougoslavie et les Albanais du Kosovo, que la Yougoslavie rejette, ce qui conduit peu après à la guerre du Kosovo .
C’est également en décembre 1999, lors de la tempête, qu’une allée de cyprès chauves de Louisiane est détruite, c’était la première plantée de France.
2007 - Échangé contre La Lanterne de Versailles
La présidence de la république cède Rambouillet au Premier ministre François Villon. En échange, elle s'arroge La Lanterne, une autre résidence située en bordure du parc de Versailles et plus près de Paris.
2009, le Centre des monuments nationaux obtient la gestion du château et organise des visites guidées du château de Rambouillet.
http://monumentshistoriques.free.fr/chateaux/rambouillet/rambouillet.html
Description du château
De 2015 à 2017, le château a bénéficié d'une vaste campagne de restauration, qui a concerné les façades extérieures et les toitures. Le chantier se poursuivra par une restauration des espaces intérieurs.
Le Château se compose d'un corps de logis
principal, d’une aile unique en meulière et d’une tour médiévale crénelée, appelée " Tour Françoise Ier "en raison du roi qui serait mort dans la chambre haute de cette tour en 1547.
Le mobilier de la chambre du Duc de Gaëte au Château de Rambouillet vient du Centre des monuments.
La salle de bains de Napoléon Ier.
À l’étage, subsiste une série de pièces en enfilade :boudoir dit de Marie-Antoinette, Grand Salon, Salle du Conseil, salon du méridien (ancienne salle à manger de l’appartement d’Assemblée) oratoire , antichambre de l'Assemblée.
Plusieurs salles sont ornées de tapisseries de la Manufacture des Gobelins
Dans le boudoir de la comtesse de Toulouse, François Mitterrand y fit installer une tapisserie réalisée par la Manufacture au cours du XVII siècle, elle présente une Chasse au sanglier.
Lors de cette visite, suite à une exposition, nous verrons également quelques créatures étranges.
Les plafonds du boudoir sont décorés de frises représentant des angelots mais également des signes astrologiques (scorpion, poissons …), des animaux représentant les continents (rhinocéros, crocodile ...). Les signes astrologiques sont un thème récurrent dans le décor du XVIIIe siècle.
Les murs, les portes et les volets intérieurs sont entièrement sculptés de fleurs, instruments de musiques et autres décors selon les pièces.
La grande salle à manger
Ancienne chambre à coucher du Rois, celle où Charles X signa son abdication en 1830.
La grande salle à manger est ornées de deux tapisseries des Gobelins de la Tenture des Nouvelles Indes d'après Desportes, "la négresse portée dans un hamac" et "le chasseur indien".
Depuis sa réouverture en septembre 2017, le château de Rambouillet propose la reconstitution de la table du G6 de 1975.
Les services de l’Elysée ont dressé une véritable table des chefs d’état. Celle du premier G6 de novembre 1975, selon le protocole d’usage, au millimètre près. Dans la grande salle à manger, l’Elysée a fait poser pour le château de Rambouillet, le service en porcelaine de Sèvres Pimprenelle sur les dessins d’Henri Dujardin-Beaumetz et les serviettes assorties, les couverts de la maison Christofle, les verres en cristal et les accessoires de service utilisés lors de ce dîner.
Le centre de la table est occupé par le surtout en argent massif du président Emile Loubet, réalisé en 1900 par la maison Christofle, acquis par le CMN (Centre des monuments nationaux) en 2010. Il sera encadré par deux chandeliers en argent, prêtés par l’Élysée, et garni de fleurs artificielles par les fleuristes de l’Élysée en se rapprochant des compositions de 1975.
Les cartons de placement pour chacun des dix-huit convives (les six chefs d’État ou de gouvernement accompagnés de ministres et de secrétaires d’État) seront réalisés par les ateliers de l’Élysée.
Aucune femme n’était présente à ce repas.
Les 30 chaises d’époque ont été prêtées par le Mobilier national ainsi que l’authentique pendule.
Sur le sol repose un tapis de Savonnerie du Second Empire.
Les vins servis lors du diner
Au deuxième palier
se situe la suite allouée au chef d’État étranger en visite (salon, bureau et chambre) ainsi que la chambre de la tour où mourût François 1er en 1547.
La salle des Marbres
Elle est construite au XVIe siècle, c’est l’ancienne salle des gardes, les murs et les sols sont ornés de plaques de marbre de formes géométriques (marbre blanc des Pyrénées, bleu turquin
et rouge du Languedoc).
Hôtel de ville de Rambouillet, la Salle du Conseil
N’ayant pas pu visiter la Maison aux coquillages et la Laiterie de la Reine, nous avons eu, à la place, le privilège de pouvoir visiter la salle du Conseil de la ville de Rambouillet où se trouve une grande carte des chasses commandée par Louis XV.
Erigé entre 1785 et 1787 à la demande de Louis XVI, ce bailliage était relié à des prisons qui seront détruites par la suite.
Sur la façade principale, la fonction première du bâtiment est rappelée par un bas-relief figurant Thémis, allégorie antique de la Justice.
La salle du Conseil, ancienne salle de Justice du bailliage, est ornée d’une collection de portraits de personnages liés à l’histoire de la ville, mais surtout d’une grande carte des chasses commandée par Louis XV.
C’est un des meilleurs documents permettant de voir l’occupation des sols au XVIIIe siècle. Elle a été annotée de la main Louis XVI.
Les parties blanches représente les bassins et les étangs.
Agrandissement de la partie du Domaine de Rambouillet
Dans une vitrine dans l’escalier menant à cette salle du conseil, on peut voir des copies d’objets utilisés dans la Laiterie de la Reine.
La jatte « téton » qui reproduit un sein de femme. Le sein de la Reine Marie-Antoinette aurait servi de modèle (l’original est au Musée de la céramique de Sèvres).
Le gobelet « à anses étrusques » dérivé d’une tasse grecque ancienne. Ce gobelet fit partie de la dernière livraison effectuée par la Manufacture de Sèvres à la Laiterie de Rambouillet le 15 mai 1788.
Les originaux de ses objets sont au Musée National de la céramique de Sèvres
Nous retournons au car en passant par les jardins, ce qui nous permet de voir les autres façades rénovées du château, les bassins et les parterres fleuris.
Elsa Triolet et Louis Aragon
Entrée dans l’intimité d’une femme ou d’un homme célèbre, est pour moi toujours quelque chose d’émouvant. Je suis souvent impressionnée par l’humilité qui se dégage de ces demeures. C’est le cas avec ce Moulin de Villeneuve devenu la maison pour Elsa Triolet et Louis Aragon.
Nous sommes reçus par Fanny qui sera notre guide pour cette visite, là encore une guide passionnante qui va nous faire revivre le temps de cette visite la vie d’Elsa et de Louis avec leurs amis que sont Picasso, Paul Eluard, Fernand léger, Boris Taslizky et bien d’autres encore.
La maison Elsa-Triolet
LE MOULIN DE VILLENEUVE
Au cœur d'un parc de 5 hectares, le moulin de Villeneuve vous entraîne dans l'intimité d'Elsa Triolet et de Louis Aragon.
C'est le « petit coin de France » qu'Aragon offre à sa femme en décembre 1951. Toujours considérée comme une étrangère, Elsa, Russe de naissance, n'arrivait pas à trouver un lieu où elle se sente enfin chez elle, jusqu'au cadeau de son mari.
Ce moulin de la fin du XIIe siècle fut souvent le décor et la source d'inspiration des écrits du couple. C'est là que furent écrites quelques-unes des plus belles pages de la littérature française.
La maison
Nous commençons cette visite par la cuisine, elle est arrêtée comme Elsa et Louis l’ont voulu. Les carreaux de Delft rappellent ceux de chez Claude Monet à Giverny. Le plafond à arceaux, qui permettait de supporter le grain entreposé à l’étage. Sur le mur une céramique de Fernand Léger, le Cheval roux, sur la table deux dessous de plat signé par Picasso.
Puis nous passons dans la bibliothèque.
C’est Louis Aragon, lui-même, qui s’est occupé de l'ameublement de son bureau où il installe l'abondante littérature dont il a besoin pour ses recherches.
C’est dans ce lieu que Louis Aragon écrivit notamment « La Semaine sainte » ou encore le recueil de poèmes, « Les Yeux et la Mémoire ».
Sur la cheminée la canne oubliée par la sœur d’Elsa.
La grande salle, c’est la pièce la plus spectaculaire de cette demeure, tout d’abord c’est la fraicheur qui nous surprend, la hauteur du plafond, le sol au damier noir et blanc et tous ces objets qui évoquent Elsa et Louis.
Dans cette pièce, des vestiges de l'activité meunière subsistent car la cage de la roue est au cœur du grand salon, lui-même adossé au bief.
La rivière passe sous le moulin. La roue a été enlevée, mais il y a, sous la galerie, deux murs et une fenêtre ronde, derrière laquelle l’eau tombe en cascade.
Lorsque l'écrivain voulait signifier la fin de la soirée à ses invités, il ouvrait la vanne qui commandait l'écoulement de l'eau du moulin. L'eau reprenait son chemin et le bruit augmentait, les invités comprenaient qu'il était l'heure partir.
Dans chaque pièce des objets fétiches du couple et œuvres des artistes amis sont restés intacts, créant une atmosphère chaleureuse et unique. C’est un rappel à la poésie et la politique qui n’est jamais bien loin.
Partout des livres couvrent les murs.
Direction la mezzanine,
Nous pénétrons dans le monde d’Elsa.
Dans un recoin, une porte, c’est « le placard aux insomnies d’Elsa ».
Elsa souffrait d’insomnies depuis sa jeunesse, elle avait un placard avec une collection de centaines de polars de « série noire » qu’elle utilisait comme remède contre ses insomnies.
Le bureau d’Elsa
Sur la table de travail la revue Europe consacré à son œuvre et celle d’Aragon.
Un grand merci à la maison Elsa Triolet Aragon pour l’autorisation de publier trois photos de l’intérieur de la maison. Je me suis également très inspirée du livre que j’ai acquis à l’occasion de cette visite et que je recommande
Autres sources Wikipédia.
https://www.jesuismort.com/ tombe/elsa-.
http://www.cultivonsnous.fr/louis-aragon-histoire-et-biographie-d-aragon
Le parc
Le parc de près de 6 hectares vous invite à une escapade champêtre.
La décoration et l'aménagement des jardins, c'est Elsa Triolet qui s'en charge.
Une promenade, à travers les prairies, bois et « pleurs » qui se succèdent, permet au visiteur de découvrir les lieux qui inspiraient Elsa Triolet et Louis Aragon.
La Maison Elsa Triolet - Aragon accueille une collection permanente de sculptures qui s'enrichit chaque année des œuvres d'artistes amis du lieu.
Le parcours scénographié vous fera découvrir plus d’une vingtaine d'œuvres d'artistes contemporains.
Le colombier
Le lavoir
La sépulture d’Elsa Triolet et de Louis Aragon
Le 16 juin 1970, Elsa Triolet s'écroule dans le jardin, abattue par une crise cardiaque.
Rostropovitch joua la Suite n°5 de Bach près de la tombe du Moulin de Villeneuve. Musique que l’on peut entendre encore aujourd’hui en nous recueillant devant cette tombe.
Louis conserve la maison, mais il n'y retournera plus.
Louis Aragon rejoindra sa femme douze années après, décédé le 24 décembre 1982 à Paris.
Tous deux sont enterrés dans le jardin du Moulin de Villeneuve, sur une petite montée, face à la maison.
La tombe a pu être dans la propriété grâce à une dérogation présidentielle de François Mitterrand.
Sur leur tombe, on peut lire, gravée dans le marbre, une longue citation d'Elsa Triolet :
Quand côte à côte nous serons enfin des gisants, l’alliance de nos livres nous unira pour le meilleur et pour le pire, dans cet avenir qui était notre rêve et notre souci majeur, à toi et à moi. La mort aidant, on aurait peut-être essayé et réussi à nous séparer plus sûrement que la guerre de notre vivant : les morts sont sans défense. Alors, nos livres croisés viendront, noir sur blanc, la main dans la main, s’opposer à ce qu’on nous arrache l’un à l’autre"
Louis Aragon lègue le Moulin à l’Etat en 1976 pour qu’il devienne un lieu de recherche et de création.
Cette maison d'écrivains affirme aujourd'hui une triple vocation :
- lieu de mémoire avec les appartements et le tombeau des deux écrivains ;
- lieu de recherche avec une bibliothèque de plus de 30 000 volumes ;
- lieu de soutien à la création artistique contemporaine.
Des expositions (peinture, sculpture, photographie) ainsi que des rencontres et des spectacles musicaux y ont lieu toute l'année.
LE MODERN DANCING
Construit entre 1943 et 1946 durant la mode des dancings, le bal parquet en bois et vitraux est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Il est le lieu privilégié des spectacles organisés au Moulin.
Nicolas fut notre serveur pour cette après visite de la maison Elsa Triolet, un jeune homme souriant qui nous servit un goûter fait de fraises, de viennoiseries, cakes, et gâteaux secs, des boissons fraiches ou chaudes selon le goût de chacun.
Et pendant environ une heure, nous avons danser au son de l’accordéon de Véronique.
Fin de cette journée ensoleillée, le car nous ramène vers Igny
Biographie du couple Elsa Triolet et Louis Aragon
Elsa Triolet, née Elsa Kagan, est une femme de lettres et résistante française d'origine russe née le 12 septembre 1896 à Moscou, décédée le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel. Elle quitte la Russie et en 1919, elle épouse à Paris André Triolet, un officier français avec qui elle part à Tahiti pendant un an. C'est là qu'elle écrira ses premières œuvres.
Elle subira une dépression liée au climat. Elle quitte son mari en 1921 Mais gardera son nom toute sa vie.
Installée à Montparnasse en 1924, elle fréquente des écrivains surréalistes et des artistes comme Fernand Léger et Marcel Duchamp.
Elle rencontre Louis Aragon en 1928 à Paris, au café La Coupole, fréquenté par beaucoup d'artistes. Il devient l'homme de sa vie, celui par qui elle peut enfin s'enraciner dans la société française. Elle devient sa muse. En 1929-1930, Elsa crée des colliers pour la haute couture pour subvenir à ses besoins et écrit des reportages pour des journaux russes, elle traduit également des auteurs russes et français.
Elle commence à écrire un premier roman en français, Bonsoir Thérèse, en 1938.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elsa_Triolet
https://www.jesuismort.com/tombe/elsa-
Louis Aragon
Né à Paris le 03/10/1897, mort à Paris le 24/12/1982
Louis Aragon est connu pour avoir participé, avec André Breton et Paul Éluard, aux mouvements artistiques du dadaïsme et du surréalisme. Militant engagé au sein du Parti communiste français, journaliste et essayiste, ces poèmes seront rendus célèbres par leurs adaptations fréquentes par les plus grands chanteurs français.
Fils naturel et adultérin de Louis Andrieux, et de Marguerite Toucas jeune fille de la moyenne bourgeoisie catholique. Louis Aragon naît dans un lieu qui n'est pas connu avec certitude, le plus vraisemblablement à Paris.Le nom « Aragon » a été choisi par Louis Andrieux lors de la déclaration de la naissance de l'enfant à l'état civil en souvenir de l'Aragon, connu lorsqu'il était ambassadeur en Espagne. Afin de préserver l'honneur de la famille maternelle, issue des Massillon, et celui du préfet, l'enfant est présenté comme étant à la fois le fils adoptif de sa grand-mère maternelle Claire Toucas, le frère de sa mère et le filleul de son père. L'œuvre de Louis Aragon portera en filigrane la secrète blessure de n'avoir pas été reconnu par son père, de trente-trois ans plus âgé que sa mère. Il évoquera ce qui fut le drame de sa vie, secret partagé avec sa mère qui lui rendit peut-être la paternité et la transmission d'un nom difficile à envisager, dans un ensemble de trois poèmes intitulé Domaine Privé.
Il écrira en 1946 le Domaine privé
Le mot n’a pas franchi mes lèvres
Le mot n’a pas touché mon cœur
Est-ce un lait dont la mort nous sèvre
Est-ce une drogue une liqueur
Jamais je ne l’ai dit qu’en songe
Ce lourd secret pèse entre nous
Et tu me vouais au mensonge
A tes genoux
Nous le portions comme une honte
Quand mes yeux n’étaient pas ouverts
Et les tiens à la fin du compte
Demandaient pardon d’être verts
Te nommer ma sœur me désarme
J’ai trop respecté ton chagrin
Le silence a le poids des larmes
Et leur refrain
Puisque tu dors et que leurs rires
Ne peuvent blesser ton sommeil
Permets-moi devant tous de dire
Que le soleil est le soleil
Que si j’ai feint c’est pour toi seule
Jusqu’à la fin fait l’innocent
Pour toi seule jusqu’au linceul
Caché mon sang
J’avais naissant le tort de vivre
J’irai jusqu’au bout de mes torts
La vie est une histoire à suivre
Et la mort en est le remords
Ceux peut-être qui me comprennent
Ne feront pas les triomphants
Car une morte est une reine
A son enfant
Louis Aragon réalise en premier lieu des études de médecine. En 1918, alors qu'il commence à publier ses premiers poèmes, il est envoyé, en tant que brancardier , sur le front des Ardennes. C'est là-bas qu'il commence son premier roman, "Anicet ou le panorama", qui est publié en 1920. En 1928, il rencontre Elsa Triolet qui lui inspirera de nombreux poèmes. S'engageant au sein de la résistance durant la Seconde guerre Mondiale il fonde avec Elsa Triolet le Comité national des écrivains ainsi que le journal La Drôme en Armes.
Après la guerre, il reste fidèle aux idées communistes et devient PDG des éditeurs Français Réunis, une maison d'édition proche du Parti communiste. En 1950, il est élu au comité central du PCF. L'œuvre d'Aragon se caractérise notamment par son caractère pluriel et novateur. Utilisant aussi bien la prose que le vers et se confrontant à des styles très différents, il a contribué à l'évolution sensible de la littérature du XXe siècle. A sa mort, en 1982, il laisse une œuvre poétique et romanesque considérable.Pour en savoir plus sur Louis Aragon :
http://www.cultivonsnous.fr/louis-aragon-histoire-et-biographie-d-aragon/
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4 commentaires -
Par nanou278 le 26 Mars 2018 à 19:33
Une fois de plus la neige et le froid pour cette sortie parisienne, 2 degrés l’après-midi, du jamais vu, à cette date, à Paris depuis 1888.
La journée n’en fût pas moins intéressante, du Panthéon à la Sorbonne de très belles découvertes d’un patrimoine décrypté et expliqué par deux guides passionnés et passionnants
Le Panthéon
De la basilique chrétienne au temple de la Nation.En 507 après sa conversion Clovis fonde une première basilique destinée à abriter sa sépulture et celle de son épouse Clotilde. La pieuse Geneviève qui avait protégé Paris des barbares y est inhumée en 512.
En 1744 après une grave maladie Louis XV fait vœu de consacrer à Geneviève un édifice prestigieux.
Le projet est confié à l’architecte Jacques-Germain Soufflot en 1755. Soufflot à l’ambition de rivaliser avec Saint Pierre de Rome.
Son collaborateur Rondelet achève l’édifice en 1790.Le Panthéon national
En 1791, le monument est transformé en Panthéon national.
Par 2 fois au cours du XIXème siècle, l’immense sanctuaire retrouve son rôle d’église avant d’être définitivement réinvesti de sa destination civique en 1885, à l’occasion des funérailles de Victor Hugo.La nef montre un vaste volume central, libéré par des rangées de colonnes de style corinthien qui définissent les bas-côtés.
A la croisée du transept et de la nef, quatre piliers supportent la charge du dôme.Bertrand Puvis de Chavannes, triptyque Sainte Geneviève ravitaillant Paris
Maquette de la place du Panthéon
Le dôme
La partie la plus audacieuse de l’architecture est le dôme. Bien qu’il soit impossible de le voir de l’intérieur comme de l’extérieur, le dôme est en fait une superposition de 3 dômes. Et c’est bien cela qui a causé toute la polémique lors de la construction.
Ce dôme, avec sa croix, est le plus haut de Paris.
Napoléon 1er commissionna le peintre Antoine-Jean Gros pour créer une peinture ornant le plafond du dôme en 1811. En moins de 4 ans, Gros a été ordonné de changer le personnage principal 4 fois pour des raisons politiques, tour à tour Napoléon, puis Louis XVIII puis Napoléon à nouveau pour redevenir Louis XVIII !
LA CONVENTION NATIONALECette commande publique de 1920, faite à François Sicard, représente Marianne entourée des soldats de l’An II (2ième année de la 1iere République Française) et de célèbres députés révolutionnaires.
Au somment de la composition, la Convention apparaît sous les traits d’une jeune femme coiffée d’un bonnet phrygien et portant l’épée abaissée.
A Gauche, et gravissant les degrés conduisant vers la convention, un groupe de députés prêtent serment le bras levé.
A droite, quelques soldats symbolisent l’armée de la République : deux jeunes troubadours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval.Le pendule de Foucault
Wikipédia
Le pendule mis au point par Léon Foucault est constitué d’une simple sphère métallique suspendue à un filin.
S’il était déjà admis que la Terre tournait autour du soleil, c’est grâce à cette expérience, que le scientifique a prouvé que la terre tournait également sur elle-même.Le cadrant indique à chaque oscillation un déplacement alors que le balancier oscille fixement, cela prouve que c’est le cadran qui bouge et donc la terre sur lequel il repose.
C’est Louis Napoléon Bonaparte, quand il prit connaissance des travaux de Foucault, qu’il lui demanda de réaliser son expérience dans ce prestigieux lieu le 31 mars 1851Pavement marqueté en marbre, sans le pendule, car hélas pour nous il avait été démonté le 14 mars 2018.
La Crypte du Panthéon
La crypte couvre toute la surface de l'édifice. En effet, elle est constituée de quatre galeries, chacune sous chacun des bras de la nef. Cependant, elle n'est pas véritablement enterrée comme une cave puisque des fenêtres, en haut de chaque galerie, s'ouvrent sur l'extérieur.
On pénètre dans la crypte par une salle décorée de colonnes doriques (en référence au temple de Neptune à Paestum, que Soufflot avait visité pendant son voyage en Italie).
En avançant, on découvre, au centre du bâtiment, la vaste salle voûtée de forme circulaire et la petite pièce centrale, située juste sous le dôme. Les dimensions de la crypte font qu'elle paraît fort vaste. La capacité totale d'accueil est d'environ 300 places. Une des hypothèses émises pour expliquer cela serait que Louis XV voulait en faire un mausolée pour les Bourbons.Dédié aux personnes exceptionnelles depuis une décision de l'Assemblée Nationale en 1791, le Panthéon accueille aujourd'hui 72 hommes et 3 femmes.
De nombreuses personnalités historiques (écrivains, philosophes, hommes politiques, généraux, résistants, scientifiques, inventeurs) sont présentes au Panthéon.
Voici, avec leur année d’arrivée, certains de ses hommes et femmes ayant le privilège d’être au Panthéon.
1791 : François-Marie Arouet, connu sous le nom de Voltaire (écrivain et philosophe).
1794 : Jean-Jacques Rousseau (écrivain, musicien et philosophe).
1885 : Victor Hugo (poète, écrivain, dramaturge et homme politique).
1829 : Jacques-Germain Soufflot (architecte).
1907 : Marcelin Berthelot (chimiste, biologiste et homme politique) a été inhumé aux côtés de son épouse Sophie.
1908 : Emile Zola (écrivain et journaliste).
1920 : Léon Gambetta (homme politique).
1924 : Jean Jaurès (homme politique).
1933 : Paul Painlevé (mathématicien et homme politique).
1948 : Jean Perrin (physicien et homme politique), Paul Langevin (physicien et philosophe).
1949 : Félix Eboué (homme politique et résistant).
1952 : Louis Braille (inventeur).
1964 : Jean Moulin (résistant).
1987 : René Cassin (juriste, diplomate et homme politique).
1988 : Jean Monnet (homme politique).
1989 : Henri Grégoire (prêtre et homme politique), Gaspard Monge (mathématicien), Nicolas de Condorcet (philosophe et homme politique).
1995 : Pierre et Marie Curie (physiciens).
1996 : André Malraux (écrivain et homme politique).
2002 : Alexandre Dumas (écrivain).
Et les derniers arrivés :
2015 : Germaine Tillion (ethnologue et résistante), Jean Zay (homme politique et résistant), Geneviève de Gaulle-Anthonioz (résistante), Pierre Brossolette (journaliste, homme politique et résistant).
Au 1er juillet 2018, Simone Veil entrera au Panthéon avec son époux.
Elle sera la 4ième femme à faire son entrée au Panthéon.Voici quelques tombeaux célèbres :
VOLTAIRE (1694-1778) : Entré au Panthéon en 1791
≪ Il combattit les athées et les fanatiques. Il inspira la tolérance, il réclama les droits de l’homme contre la servitude de la féodalité. Poète, historien, philosophe, il agrandit l’esprit humain, et lui apprit à être libre ≫.
C’est pour son combat pour la tolérance, notamment en matière de choix religieux, qu’il est mis au Panthéon.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778) : Entré au Panthéon en 1794
Rêveur solitaire à la sensibilité exacerbée, Jean-Jacques assure que l'homme était bon à l'état de nature et a été corrompu par la civilisation et la vie en société. Il voit dans la naissance du droit de propriété la source de tous les maux. Comme palliatif à cette décadence morale, il préconise la démocratie et l'égalité de tous devant la loi, grâce à un contrat social placé sous l'égide du « peuple souverain ».
VICTOR HUGO (1802 - 1885) : Entré au Panthéon en 1885A la mort de Victor Hugo le 22 mai 1885, toute la France est bouleversée. Face à la pression des étudiants et de la population, le gouvernement accepte. Deux décrets paraissent dans le Journal officiel du mercredi 27 mai :
Le premier Stipule que le Panthéon est rendu à sa destination primitive et légale. Les restes des Grands hommes qui ont mérité la reconnaissance nationale y seront déposés.
Le second précise qu’à la suite des obsèques ordonnées par la loi du 24.5.1885, le corps de Victor Hugo sera déposé au Panthéon.LEON GAMBETTA (1838-1882) : Entré Panthéon en 1920
Fondateur de la III ème République, il est honoré par une urne de cœur, dans le mur de l’escalier d’accès, depuis le 11 novembre 1920, jour d’une cérémonie commune où le soldat inconnu a été inhumé à l’Arc de triomphe de Paris.
MARIE SKLODOWSKA-CURIE (1867-1934) et PIERRE CURIE (1859-1906) : Entrés ensemble au Panthéon en 20 avril 1995.Le transfert de Pierre et Marie Curie au Panthéon, arrive 89 ans et 61 ans après les décès respectifs de ces deux prix Nobel de physique et de chimie.
Cette entrée au musée des gloires nationales d’effectue 2 semaines avant la fin de deux septennats de François Mitterrand.
Pierre et Marie Curie ont ouvert la voie en décrochant en commun le prix Nobel de physique en 1903 pour avoir identifié les phénomènes de radioactivité naturelle. Pierre décédé, Marie Curie obtenait huit ans plus tard le prix Nobel de chimie pour la détermination du poids atomique du radium. Toutes les découvertes sur la structure de l'atome et ses applications découlent de ce travail pionnier. Et d'abord la radiologie, que Marie Curie a développée dans les hôpitaux de campagne de la Première Guerre mondiale.Marie Curie est ainsi la première femme à recevoir cette suprême onction républicaine pour ses mérites propres.
Face aux risques de radiation, des précautions furent prises pour le caveau de la lauréate du Prix Nobel, son cercueil étant notamment enveloppé de plusieurs couches de plomb.
Des fleurs sont déposées sur le caveau de Marie Curie par des anonymes.Notre groupe très attentif.
La SorbonneLa Sorbonne doit son nom au théologien et chapelain de Saint Louis, Robert de Sorbon, le fondateur du collège de Sorbonne de l'Université de Paris, collège consacré à la théologie.
La Sorbonne est le siège du rectorat de l'académie de Paris et de la chancellerie des universités de Paris.
L'ensemble des bâtiments (façades et toitures) ainsi que le Grand Amphithéâtre fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 30 septembre 1975.
Le Comité international olympique est fondé à La Sorbonne par Pierre de Coubertin le 23 juin 1894.Nous commençons notre visite par le grand vestibule sous les yeux d’Homère et d’Archimède qui représentent la littérature et les sciences.
Après avoir passé la grande porte ornementale nous nous retrouvons devant deux escaliers d’honneur ornés de bronze et cuivre dorés. L’escalier des Lettres et l’escalier des Sciences
En bas de l’escalier un magnifique globe céleste et les signes du zodiaque.
Des médaillons représentant les villes ayant une université, ornent l’escalier.Au plafond entre les 2 escaliers, les armoiries de l’Université de Paris.
En haut des escaliers, d’immenses tableaux en toiles marouflées de Téobald Chatran et François Flameng racontent l’histoire de la Sorbonne.
Rollin principal du collège
Françoise Lameng Titre Abélard et son école sur la montagne Ste Geneviève.
Mais aussi des scènes représentants des personnalités liées aux Lettres et aux Sciences.
Pascal en compagnie de Descartes.Laennec à l’hôpital Necker
Salle des actes
C’est dans cette salle que sont signés les actes officiels. Le recteur de la Sorbonne nommé par le président de la République et les Recteurs d’Universités se réunissent dans cette salleSalon d’apparat
Puis, nous nous dirigeons vers le salon d’apparat où ont lieu les grandes réceptions.
Le plafond est un « plafond à caissons » richement décoré.
Prométhée enchaîné, symbole du passé Prométhée délivré, symbole de l’avenirDans cette magnifique salle, il y avait les préparatifs pour une journée des écoles professionnelles qui devait avoir lieu le lendemain de notre visite.
Ecole professionnelle des tissus et matériaux.
Le Grand Amphithéâtre
Puis nous prenons la direction du Grand Amphithéâtresource Sorbonne
Des étudiants, très attentifs.Notre guide nous précise que 900 personnes peuvent être reçues en ces lieux.
La couleur verte y est dominante, symbole de la connaissance sous le premier empire.
Une immense fresque de Pierre Puvis de Chavannes, de 25,60 m de long et 4,50 m de haut, représente « Le Bois Sacré »
Dans la clairière d'un bois sacré, au centre, sur un bloc de marbre, est, assise une figure symbolique de la Sorbonne. A ses côtés, deux Génies porteurs de palmes et de couronnes, hommage aux vivants et aux morts glorieux. Debout, l'Eloquence célébrant les conquêtes de l'esprit humain. Autour d'elle, les figures diverses de la Poésie. Du rocher où le groupe est assemblé, s'écoule la source vivifiante; la Jeunesse s'y abreuve avidement, la Vieillesse aux mains tremblantes y fait remplir sa coupe. A gauche, la Philosophie et l'Histoire : la Philosophie représentée par la lutte du Spiritualisme et du Matérialisme en face de la Mort : l'un confessant sa foi dans un élan d'ardente inspiration, l'autre démontrant sa pensée par l'étude de la fleur, image des transformations successives de la matière : l'Histoire interrogeant les antiques débris du passé exhumé sous ses yeux. A droite la Science, la Mer et la Terre qui lui offrent leurs richesses : la Botanique avec sa gerbe de plantes; la Géologie appuyée sur un fossile; les deux Génies de la Physiologie tenant l'un un flacon, l'autre un scalpel; la Physique entrouvrant ses voiles devant un essaim de jeunes gens qui se vouent a son culte en lui offrant comme prémices de leurs travaux la flamme de l'électricité; à l'ombre d'un bosquet, la Géométrie, figurée par un groupe absorbé dans la recherche d'un problème.
Dans cet amphithéâtre a eu lieu :
- le 23 juin 1894, Pierre de Coubertin signe la charte des Jeux olympiques.
- en 1946, les membres de l’Unesco s’y réunissent pour la première fois.
Puis nous partons pour visiter la chapelle de la Sorbonne ou chapelle Sainte Ursules. Nous ressortons par l’entrée principale pour entrer dans la cour par la rue de la Sorbonne.
Cadran solaire dans la cour de la Sorbonne
La chapelle de la Sorbonne ou chapelle Sainte UrsulesLa chapelle Sainte Ursule de la Sorbonne ou chapelle de la Sorbonne est un édifice religieux enclavé dans le complexe monumental de la Sorbonne.
Elle constituait la chapelle privée du collège de Sorbonne puis des facultés universitaires de Paris au XIXe siècle.
La chapelle actuelle a été reconstruite au XVIIe siècle par le cardinal de Richelieu dont elle fut également le mausolée.
La chapelle de la Sorbonne est classé au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1887.Nous y admirons le cénotaphe de Richelieu.
Cette sculpture en marbre blanc a été réalisée par Girardon.
Au-dessus de lui pend, à trente pieds de hauteur, le chapeau rouge authentique du cardinal orné de glands de la même couleur. Selon la légende, lorsque le cordon lâchera, le chapeau tombera et l’âme du cardinal montera au Paradis.
Le guide nous précise que ce n’est pas le vrai chapeau du cardinal qui se trouve aujourd’hui au-dessus du tombeau, mais celui du Pape Paul VI. C’est la duchesse d’Aiguillon son héritière qui commanda le tombeau il sera achevé en 1694. Le corps de Richelieu se trouve en dessous dans la crypte.Le mausolée est en marbre de Carrare. Le cardinal y est a demi-couché, il est soutenu par la religion.
A ses pieds se trouve la science.
Retour à Igny après cette journée, qui si elle a été bien froide, nous a une fois de plus permis de faire de belles
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Par nanou278 le 14 Février 2018 à 11:38
La cathédrale de la Résurrection Saint-Corbinien d’Évry
La Cathédrale De la Résurrection d’ Evry ,est une Cathédrale moderne ,elle devait s’intégrer dans cette architecture du centre ville d’Evry .Mario Bolta en est l’architecte
1988: premiers dessins et études
1989: souscription réunissant 200 000 donateurs.
1989-1991: pâques, bénédiction et pose de la première pierre, en présence de 2000 personnes.
1992: début du chantier1993 Baptême des cloches
1994 Pose des cloches et plantation des arbres
1995 Ouverture au public à Pâques
1996 Inauguration1997 Dédicace (consécration) et visite du pape
Le bâtiment adopte un plan cylindrique d'un diamètre de 38 mètres, taillé en biais de 17 à 34 mètres couronné de 24 tilleuls argentés, symbole de vie, de résurrection, des 24 heures du jour, des 12 apôtres additionné des 12 tribus d'Israël.
Un campanile soutien 5 cloches que l’on peut voir de l’extérieur et une croix métallique.
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L’accès au chœur avec son autel en marbre blanc de Carrare s’effectue par un déambulatoire « Au pas de l’âne » (grandes marche)
Douze vitraux de Kim En Joong de 12 couleurs différentes, symbolisant les 12 apôtres
Tout l’intérieur de la Cathédrale est recouvert de briques de Toulouse, assemblées en pointe de diamant pour une meilleure acoustique.
Le chemin de croix est représenté par 3 blocs de bois pétrifié, une croix et deux arcs dorés avec 14 chiffres correspondant aux 14 stations du chemin de croix classique.
La plaque rouge à gauche représente les romains qui ont jugé Jésus, la plaque noire au centre est pour sa mort et la troisième blanche à droite pour sa résurrection.
Saint Corbinien
Corbinien, évêque de Freising, né à Saint-Germain-de-Châtres en 670, fêté le 8 septembre dans le diocèse d'Evry. Il est le saint patron de l'archidiocèse de Munich et de Freising et celui de la cathédrale d'Evry.La statue en bronze de Saint Corbinien est une oeuvre de France et Hugues Siptrott.
https://evry.catholique.fr/Saint-Corbinien
La Chapelle du Saint -Sacrement
C’est une petite chapelle qu'on appelle aussi «Chapelle de Jour», car c’est là qu’un prêtre célèbre la messe pour les jour.
La statue de la Vierge aux Roses en fer forgé et bronze doré, le tabernacle ainsi que la Sainte Vierge avec l'Enfant Jésus sont du sculpteur Gérard Garouste
La Crypte
La crypte, située sous le chœur de la Cathédrale, contient 24 tombeaux pour y inhumés les évêques d'Évry. Monseigneur Malbois, premier évêque du diocèse, y repose depuis février 2017.
La colonne supportant l'autel de la cathédrale se situe dans cette crypte.
Pour en savoir plus sur cette cathédrale et son financement, voici un site
http://bernard.lecomte.pagesperso-orange.fr/cathedrale-evry/smart/textes/tapisseries.htm
La mosquée de Courcouronnes
Elle a été construite sur les plans de l’architecte Henri Baudot qui a réalisé plusieurs édifices en Algérie et au Maroc
C’est à la fin des années 70 que tout a commencé.
L’initiative de départ est venue d’un groupe de musulmans souhaitant trouver un local pour se rassembler et faire la prière.
L’Amicale de Travailleurs Marocains (branche Essonne) s’adresse ainsi à plusieurs institutions dont la mairie d’Evry. Par la suite l'A.C.M.I.F (Association culturelle des musulmans d'île de France) est créée. C’est une association loi 1905, regroupant principalement des bénévoles.
Les fonds collectés sont très modestes mais permettent de financer les voyages vers les pays du golfe pour demander un soutien financier plus conséquent.A la base le terrain prévu faisait 2000m² avec pour seul but de faire une salle de prière. Le projet ne dispose à l’époque pas de maquette.
Les donateurs potentiels sont très réticents. Le Conseil d'administration décide d'élargir le projet. Il s’agira d’un Centre culturel avec une mosquée, une école, une partie administrative, une cuisine, etc.….
Le permis de construire est délivré en 1984. Les travaux de gros œuvre durent 6 ans.
En 1990 La fondation Hassan II pour les marocains de l’étranger va financer la décoration intérieure, elle est confiée aux meilleurs artisans marocainsTous les stucs sculptés seront réalisés par 14 artisans venus du Maroc.
Le plâtre utilisé est un plâtre spécial qui est long à durcir afin d’avoir le temps de sculpter les motifs.
En 1994 la Centre est ouvert au public.
La Mosquée ouvre quelques mois avant la cathédrale de la résurrection d'Evry.
Gérée depuis 1994 par le recteur Khalil Merroun, la mosquée d'Évry-Courcouronnes est ouverte aux hommes comme aux femmes.
Elle dispose également de salles d'ablutions.
En 1996, un arrêté a agréé la mosquée en tant qu'organisme religieux habilitant des sacrificateurs autorisés à pratiquer le sacrifice rituel
Le Centre culturel Islamique s’étend sur une surface de 7000m² dont 5525 construits. La Mosquée est actuellement en travaux.
La mosquée accueille des milliers de fidèles chaque vendredi et plus de 10000 lors des 2 fêtes annuelles (aid el fitr et aid el adha)
Le Centre culturel islamique d’Evry Courcouronnes est doté d’un pôle enseignement plus connu sous le nom d'école al – houda.
Il y a 9 salles de cours d’une capacité de 25 élèves par classe dans la partie actuellement exploitable du centre.
La mosquée, dotée d'un minaret de 25 mètres, est la plus grande de France.La mosquée d’Évry est également parmi les plus grandes d’Europe après la mosquée de Rome, la mosquée de Baitul Futuh de Londres ou la mosquée-cathédrale de Moscou .
Le 24 novembre 2011, l'édifice a été labellisé «Patrimoine du XX siècle ».
pénétrez dans l'enceinte et découvrez la magnifique porte ornée de mosaïques et gravures.
A l'intérieur, le marbre, le travail de marqueterie ou les mosaïques sont admirables.
La grande salle de prière se distingue par ses magnifiques plafonds (stuc sculpté à la main).
La salle des prières
Les femmes ne pouvant pas prier avec les hommes, elle accède par un escalier extérieur à l’étage d’où elles pourront assister à la prière derrière des palissades en bois ajoutées.
Affichage des heures de prière, ancien (à 1h près) et moderne, plus facile à mettre à l’heure exacte, en fonction de l’horaire d’hiver et d’été.
Là aussi, il faut éteindre son portable pour ne pas se laisser distraire.
ref http://www.mosquee-evry.fr/modules/pages/index.php?pagenum=21
Wikipédia et page web
DEJEUNER AU RESTAURANT
www.olivierdumaroc.fr
Si vous êtes un jour à Soisy-sur-Seine et que vous cherchez où déjeuner ou dîner, n’hésitez pas à aller au restaurant marocain
« L’Olivier du Maroc ».
Dans un cadre typique, avec un accueil chaleureux, nous avons tous été ravis des plats qui nous ont été servis, couscous et tajines excellents.
La Grande Pagode Khanh-Anh
A notre arrivée, nous découvrons la Pagode sous la neige.
Cette pagode est construite en béton armé et culmine à 18 mètres de haut. Elle relève davantage d'un style vietnamien que chinois.
La pagode de couleur ocre est couverte de tuiles vernissées.
La 1ière pierre fut posée en 1985, les travaux ont réellement commencé 10 ans plus tard, pour s’achever officiellement en 2016.
Au final, la facture qui devait s’élever à 10 M€ atteint 22 M€.
C’est Kim Ong, secrétaire général du comité Lotus, qui a piloté l’édification de ce lieu de culte.
C’est le plus grand temple bouddhiste d’Europe.
C’est également un important centre culturel bouddhique qui regroupe des salles de réunions, un musée, une bibliothèque, et un centre de formation.
La prière et l’étude rythment le quotidien des hommes et des femmes qui sont à la Pagode.
Notre visite
La salle de prière
Une fois dans l’enceinte du temple, il faut se déchausser pour entrer dans la salle des prières.
Vaste salle de 550 m2, chauffée par le sol, elle peut accueillir jusqu’à 500 personnes et constitue le cœur de la pagode.
Au fond de la salle, se dresse une statue de Bouddha en position du lotus. Fabriquée en Thaïlande, elle est haute de 4 mètres et lourde de 5 tonnes.
Elle a été bénie par le Dalaï-Lama en 2008.
Recouverte d’or, elle trône majestueusement devant un hôtel rempli de fleurs, de coupes de fruits, et entouré de deux instruments de prière dont le Poisson de bois. Selon la légende, il s’agirait d’un poisson géant puni pour avoir avalé les livres sacrés du Bouddhisme.
La salle de recueillement
Au centre de la pièce, un portrait du Vénérable Thich Minh Tam (1940 à 2013), fondateur de la pagode, veille sur l’âme des disparus.
Devant le portrait du Vénérable fondateur, ses objets personnels ont été conservés tels son collier, sa tunique ou encore sa coiffe.
Ses cendres, conformément à la tradition bouddhiste, reposent dans l’une des deux tours, appelées stûpa, qui encadrent la pagode.
La seconde tour, plus grande d’un étage, est quant à elle dédiée aux cendres des fidèles qui souhaitent reposer au sein du temple.
A ses côté, deux panneaux sur lesquels sont affichés des photos : « Dans la religion bouddhiste, l’âme d’une personne décédée reste avec ses proches 49 jours avant d’être réincarnée. Les gens disparus depuis peu sont représentés au pied des panneaux, dans des cadres plus grands, pour que leur famille puisse les accompagner vers leur nouvelle vie
D
Nous finirons notre visite par une séance photo avec « le vénérable Thich Quang Dao, responsable de la Pagode ».
Puis distribution de calendrier asiatique et du programme du Têt
Année du Chien 2018.
Leur année commence le 16 février en 2018.
Pour finir cette journée, une réflexion du Dalaï Lama
Et notre car s’en va sous la neige, allons-nous arrivé à Igny !!!
OUI mais certaines devront finir à pied à cause d’une voiture et de 2 bus de la RAPT qui bloquaient la rue Jules Ferry.
Ref : https://www.essonneinfo.fr/91-essonne-info/99668/entrailles-de-pagode-devry/
Wikipédia
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Par nanou278 le 22 Janvier 2018 à 09:12
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La Fermette Marbeuf
Restaurant au décor historique
Au cœur du triangle d’or de Paris, La Fermette Marbeuf nous a proposé une cuisine traditionnelle française dans un décor Art Nouveau.
Son espace George V et sa verrière 1900 sont classés monuments historiques.
En 1978, des ouvriers percent le mur de la réserve d'un restaurant, rue Marbeuf.
La brèche laisse alors apparaître un authentique joyau de l'art nouveau, qui sera inscrit en 1983 à l'inventaire des Monuments historiques.
Il s’agit de l'ancienne salle à manger de l'hôtel de Lamgham.
Muré par des propriétaires insensibles à la beauté du lieu, ce superbe espace « exhumé par hasard " a été conçu comme une serre et occupe en fait une cour polygonale convexe.
Les blancs neigeux, les verts pâles, la chaleur des ors associés aux fines colonnes jumelées en métal et aux courbes des charpentes, évoquent toute une floraison aquatique de roseaux, de plantes d'eau, de guirlandes de glaïeuls entrelacées, s'élançant au-delà d'une frise de céramique vers la verrière d'un jade opalescent.
Flamants roses et silhouettes de femmes décorent les panneaux entre les colonnes et illustrent sous une pluie de violettes ou de feuilles d'or le printemps et l'automne.
Autre découverte.
En septembre 1982, on découvre à Maisons-Laffitte, au fond d'un parc, un jardin d'hiver en tous points semblable à la salle de Marbeuf, qui fait l'objet d'une vente aux enchères. Le 20 novembre 1982, l’achat est conclu.
Débutent alors de longs et méticuleux travaux pour démonter un par un et numéroter de bas en haut 5.000 carreaux de ce jardin d’hiver.
Il faudra des semaines rien que pour décoller les vitraux de la magnifique verrière, conçue en 1898 par Hubert et Martineau. Artisans et décorateurs travailleront tout l'été 1984 sans relâche pour reconstituer dans la Fermette Marbeuf, à côté de la première salle, cette seconde version, ainsi « réinventée » sur ce site, sauvant ainsi ce nouveau patrimoine d'un destin tragique.
Le CRAZY HORSE
A l’origine, le Crazy Horse, dont le nom est un hommage au chef Sioux Crazy Horse, était une cave, rive droite. Les clients y venaient pour boire un verre et admirer Rita Renoir, Poupée la Rose, Bertha Von Paraboum, Lova Moor ou Rosa Fumetto.
Assis autour de petite tables ou bien debout au bar, l’ambiance qui régnait, au 12, avenue George V, était incomparable.
Refaite en 2017, cette salle mythique, toujours parée de miroirs et de velours et laque rouge, est aussi conçue pour être modulable.
L’objectif est de recréer un lieu où chaque élément du spectacle et de la salle puisse être changé, comme lorsque l’on ouvre puis l’on ferme les tiroirs d’une boîte à bijou. De cette manière, le Crazy saura toujours attirer de nouvelles créations et se réinventer chaque jour.
Spectacle « TOTALY CRAZY »
Depuis avril 2017, le Crazy Horse présente son nouveau show Totally Crazy !
Sous la direction artistique d’Andrée Deissenberg et mis en scène par Stéphane Jarny (« The Voice », « Saturday Night Fever », « Dessous Dessus »).
Totally Crazy réunit, en un seul show de 90 minutes, les créations les plus emblématiques de 65 ans du cabaret parisien.
Les danseuses actuelles sont recrutées selon les critères suivants : excellente danseuse, taille entre 1,66 m et 1,72 m, ventre plat, belle cambrure et petite poitrine haute et ferme.
Elles se produisent 5 à 6 soirs par semaine, avec 2 représentations par soirée (voir 3 certains jours).
Bonne soirée
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Par nanou278 le 23 Décembre 2017 à 07:43
Croisière
Croisière d’une heure sur la Seine, à partir du quai Bourbonnais (au pied de la Tour Eiffel), qui nous a permis de voir Paris au moment du coucher du soleil.
Chorale GOSPEL DREAM
C’est à l’église Saint-Roch que nous avons assisté, avec plaisir, au concert de la chorale Gospel Dream.
Chorale créée en 1990 par son chef de chœur Michel M'Passy, la formation est aujourd'hui la plus active d'un chant liturgique en plein essor depuis la fin des années 90.
C’est un ensemble mixte et cosmopolite , les uns sont d’origine Africaine , les autres viennent des Antilles et des Etats -Unis . Gospel Dream réunit cinq ténors, six voix féminines, soprano et contralto, deux chanteurs dans le registre basse, ainsi qu'un pianiste et un trompettiste.
Sur scène, ils respirent la joie de vivre, avec des voix qui parcourent toutes les nuances, des murmures aux vocalises improvisées, leur concert est conçu pour permettre au public de participer, de témoigner et partager un hymne à l'amour.Video chorale Gospel : https://www.youtube.com/watch?v=VOklfbOhcwA
Photos de l’intérieur de l’église Saint-Roch
PARIS Illuminé
SURPRISE, pour finir la soirée, le chauffeur nous a fait faire un petit tour des axes et monuments principaux de Paris afin de l’on puisse voir les illuminations de Noël.
Nous sommes allés voir les illuminations des Galeries Lafayette, puis nous avons remonté les Champs Elysées pour finir par la Tour Eiffel pour la voir briller de milles lumières clignotantes.
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L’histoire du Gospel en France
Le gospel a pris pied en France à la fin de la seconde guerre mondiale avec le débarquement des soldats américains.
Le premier groupe français de gospel, les Compagnons du Jourdain, se crée en 1947 à Paris.
Dans les années 70 les stars de Gospel qui aspirent à la reconnaissance internationale, viennent s’installer à Paris.
Dans les années 90, le gospel va connaître un véritable essor en s’implantant dans les églises protestantes et catholiques.
Les chorales sous l’impulsion de communautés religieuses africaines, antillaises et caribéennes fleurissent en banlieue parisienne. Certaines font preuve d’une véritable créativité et ne se contentent plus de copier leurs sœurs américaines.
Le gospel est un retour aux sources, une mémoire collective, un hommage rendu aux luttes et aux souffrances des Noirs.
C’est un symbole de liberté et d’espoir, portant les valeurs universelles de respect et de tolérance.
Une musique qui raconte la vie et la mort.
Les noirs adoptent le message du Christ, dans lequel ils se reconnaissent et fréquentent les églises blanches qui deviennent leur premier lieu d’expression. Ils plient la liturgie à leurs habitudes et leur sensibilité, en y apportant les caractéristiques de la musique africaine.
Par les prêches exaltés et les hymnes collectifs, ils transforment les cantiques protestants anglo-saxons en Negro spirituals.
Cette musique originale racontant la vie et la mort, la souffrance et la tristesse, l’amour et le jugement, la grâce et l’espoir, la justice et la miséricorde va se répandre par sa force et sa beauté, dans le monde entier.
Le gospel est un message de liberté.
Dans les villes, les Negro Spirituals évoluent pour donner le Gospel. Mais le Gospel délivre un message plus direct que les Spirituals, plus optimiste et plus ancré dans la réalité de la vie quotidienne, il témoigne d’une volonté de tisser des liens étroits, voir familiers entre le monde divin et la société.
Son expression musicale se modernise sous l’influence de musiques profanes comme le blues, puis le jazz, le rock et d’autres styles musicaux actuels, en réalité plus ou moins dérivées des Spirituals.
Le Gospel est en perpétuelle évolution.
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Par nanou278 le 9 Décembre 2017 à 14:32
- Domaine de Méréville Domaine racheté par le conseil général de l’Essonne en 2000.
C’est essentiellement le projet d’un homme, grand financier et amateur d’art : le marquis de Laborde, qui va s’entourer des plus prestigieux concepteurs de jardins de son temps, François-Joseph Bélanger puis Hubert Robert, pour créer un parc dans le style à la mode depuis les années 1750 : les jardins paysagers ou anglo-chinois.
Du jardin à la française qu’il acquiert en 1784, le marquis de Laborde ne gardera rien ! Les jardins réguliers et potagers en terrasse qui entouraient le château sont entièrement remodelés pour créer des scènes de collines ondoyantes et de vertes vallées. Les allées rectilignes sont effacées au profit de petits chemins sinueux et ornés de calades qui serpentent et se jouent du visiteur, lui ménageant sans cesse des surprises et des échappées vers des scènes cachées. Les coteaux abrupts du plateau, qui constituent un décor naturel en amphithéâtre tout autour du jardin, sont dotés de grottes et d’enrochements dans lesquels il fait bon se rafraichir l’été.
La Juine, rivière tranquille qui coulait en droite ligne au fond du jardin , est détournée pour créer îles, méandres et lacs. Des cascades viennent ponctuer les cours d’eau pour ajouter des effets sonores aux splendeurs du jardin.
Méréville est aux antipodes de la nature domptée et domestiquée des jardins à la française, elle s’y veut sauvage et sublime. Les scènes de rochers évoquent la montagne et l’effroi que la Nature peut parfois susciter. Méréville raconte le rapport de l’homme face à la Nature à la fin du siècle des Lumières. Le plus magique est que ce jardin est encore là aujourd’hui, secret, caché, enfoui parfois, mais prêt à se dévoiler à qui veut bien se le laisser conter...
Château et parc de Jeurre
Le château fut acheté vers 1790 par le financier Louis-César-Alexandre Dufresne Saint-Léon (1752-1836) Celui-ci ayant du fuir le domaine. Le domaine passa au comte Mollien, époux de la filleule du précédent.
Entre 1806 et 1813 Mollien y fit construire, par les architectes Bénard et Bonnard, les communs et le pavillon de gardien dans un style piémontais, inspiré des campagnes d'Italie.
Dans la seconde moitié du XIXème siècle le domaine revint dans la famille des Saint-Léon et y est resté depuis lors. Grand prix de Rome de sculpture, Alexandre-Henri de Saint-Léon eut le souci d'orner son parc, en particulier au moyen d'achat de monuments classiques offerts à la vente. Méréville étant dépecé, il acheta en 1895 la façade avant de la Laiterie, le Temple de la piété filiale, la Colonne rostrale et le Cénotaphe de Cook. Il les fit démonter, transporter par charrette et les installa dans son parc, distant de 25 kilomètres. Les travaux durèrent quinze ans.
- de Saint-Léon acquit également une sphère armillaire de la fin du XVIIème siècle et le fronton de l'aile gauche du château de Saint-Cloud, bombardé par les défenseurs de Paris pendant le siège de 1870 pour en évincer les Prussiens,
Grâce à Mrs de Saint Leon, nous pouvons aujourd’hui admirer les quatre fabriques de Méréville dans un cadre superbe . Il les sauva de l’état de dégradation avancée où elles se trouvaient
.
Les fabriques provenant de Méréville ont été disposées aux quatre points cardinaux du château. Elles ont été habilement intégrées au parc, exercice difficile auquel s'est prété le grand paysagiste Achille Duchêne.
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Par nanou278 le 22 Septembre 2017 à 15:05
Musée de la toile de Jouy
C’est avec un beau soleil d’automne que nous avons commencé notre journée par la visite du Musée de la Toile De Jouy.Notre guide conférencière nous a captivés pendant près de deux heures, nous expliquant l’ascension de Christophe Oberkampf, le développement de son entreprise et les secrets de fabrication de la Toile de Jouy ou « Indienne », la délicatesse des tissus et de ses imprimés si particuliers et reconnaissables.
Une surprenante plongée dans le passé. A la fin du XVIIe siècle, l’Europe découvrait et adoptait les belles cotonnades peintes de fleurs et d’animaux aux couleurs vives, importées de l’Inde grâce, aux grandes compagnies de navigation. Mais la concurrence sévère faite aux manufactures traditionnelles de soie et de coton amena Louis XIV à décréter l’interdiction d’importation de fabrication dans tout le pays.
En 1759, avec la levée de cette interdiction, de nombreux étrangers, devenus seuls possesseurs du savoir-faire en la matière, s’installèrent en France. Parmi eux, Christophe-Philippe Oberkampf, graveur et imprimeur du Wurtemberg, accepta la proposition de Tavannes de fonder une manufacture dont il serait directeur.
Jouy-en-Josas a été choisie pour la qualité de son eau (la Bièvre) et la proximité, de Paris et de Versailles. La fabrication débuta en 1760. Suite à un arrêt du Conseil d’Etat du 3 juillet 1760, toutes les pièces de tissu seront marquées tant à la tête qu’à la queue d’une marque rouge portant le nom du teinturier ou autre fabricant et du lieu de sa demeureGrâce à l’ingéniosité d’Oberkampf, la manufacture devint alors la plus grande manufacture d’Europe, employant 1237 personnes en 182 Oberkampf bénéficiant de la proximité de la Cour de Versailles, passa au travers de la tourmente révolutionnaire, connut une prospérité étonnante sous le Consulat, et fut décoré de la Légion d’Honneur par Napoléon lui-même .
En revanche, son entreprise subite de plein fouet la chute de l 'Empire .La propriété n’ayant pas trouvé de repreneur, elle fut transformée en lot pour être plus facilement vendu. Jouy-en-Josas qui était alors un village devint un bourg que la fermeture de l’usine aurait ruiné si le goût de la villégiature n’avait attiré dès le début du XIX une population nouvelle
La propriété n'ayant pas trouvé de repreneur ,elle fut transformée en lot pour être plus facilement vendu .Jouy -en - Josas qui n' était alors qu'un village devint un bourg que la fermeture de l'usine aurait ruiné si le goût de la villégiature n'avait attiré ds le début du XIX une population nouvelle
Merci à notre guide et au Musée Allez découvrir ce musée, mais si possible avec un guide, qui vous fera partager sa passion pour la Toile de Jouy
Réf : http://www.museedelatoiledejouy.fr/
Fondation Raymond Devos
Je crois à l'immortalité et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître ‘’ Raymond Devos
Nous pensions faire un grand écart entre le Musée de la Toile de Jouy et la Fondation Devos ! Ce ne fut pas le cas. Il y a des similitudes entre Oberkampf et Devos. L’artisanat en premier et le gout du travail bien fait.
Cette visite nous a fait passer du rire à l’émotion., de l’émotion au rire .La Fondation Raymond Devos a été reconnue d’utilité publique le 14 janvier 2009. Elle a pour mission de perpétuer l’œuvre de Raymond Devos.
La maison-musée a été labellisée Maison des Illustres par le ministre de la culture et ouverte le 7 novembre 2016, c’est le premier espace consacré à un artiste du music-hall.
Nous avons été accueillis par notre guide Anne Marie qui, après nous avoir souhaité la bienvenue, a frappé les trois coups avec le brigadier de Raymond Devos, cadeau remit par Jacques Chirac en 1994.
Puis nous sommes passés de pièce en pièce, découvrant plus qu’une maison, un univers, celui de Raymond Devos.
Son histoire, depuis sa naissance le 9 novembre 1922 à Mouscron en Belgique à son décès le 15 juin 2006 à St Rémy lès Chevreuse.
Toute sa carrière, ses nombreux prix (prix d’orthographe enfant à celui des Molières), ses décorations, ses instruments de musiques, ses objets favoris, ses amis, sa passion pour le cirque ….
Nous sommes allés de découvertes en découvertes, là un piano interactif, ici un écran tactile permettant de découvrir des souvenirs et la voix de Raymond Devos en fil rouge, son bureau plein de curiosités, son grenier « petit musée » qui était son antre secrete.
Je ne peux vous raconter tout ce que nous y avons vu et il nous a été demandé de diffuser que quelques photos.
Merci à notre guide de nous avoir fait découvrir l’univers de Raymond Devos, l’intimité de l’homme et sa philosophie.
Il a été mis un point d'honneur à respecter deux lieux de sa maison qui sont restés intacts , il s'agit du bureau de l'artiste et de son grenier ,deux joyeux capharnaüms dans lesquels il aimait se réfugier pour y puiser l'inspiration .Il avait même installé un lit dans le grenier , au milieu des instruments de musique , des jouets , des souvenir s ... car il avait besoin de supports à son imaginaire .
Allez-y, vous passerez un moment en compagnie d’un Raymond Devos bien présent, généreux, drôle et émouvant et si la météo le permet vous pourrez faire une petite ballade sans le parc
http://raymond-devos.org/le-musee/
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