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Par nanou278 le 20 Octobre 2024 à 15:31
Jean Claude Brialy
Monthyon
Rien ne prédisposait Jean-Claude Brialy (1933-2007) à mener la vie de château si ce n’est… deux vertèbres brisées sur le tournage du Beau Serge (1958), de Claude Chabrol. Contraint de se mettre au vert, le comédien achète sans même le voir le château de Monthyon (Seine-et-Marne), d’après des photographies que lui montre son amie Marie-José Nat, et avec l’aide financière de ses copains Jean-Luc Godard, François Truffaut et Chabrol. Il a 26 ans. Monthyon sera sa résidence secondaire pendant près d’un demi-siècle.
Ci-dessous document de la ville de Meaux complet .
vidéo visite château
La Cité épiscopale de Meaux
Au Moyen Age, le quartier épiscopal de Meaux s'étendait du transept nord de la cathédrale Saint-Etienne jusqu'aux remparts de la ville. Comme son nom l'indique, ce quartier était réservé à l'évêque, au chapitre des chanoines de la cathédrale et à leur entourage laïc ou ecclésiastique. La cité épiscopale présente encore la physionomie qu'elle avait au XVIIIe siècle. Cependant, des éléments architecturaux variés, appartenant à des périodes historiques différentes, entrent dans la constitution de ses édifices. Les éléments les plus anciens remontent à la seconde moitié du XIIe siècle (salles basses du palais épiscopal).
Jusqu'à la Révolution française, la cité épiscopale de Meaux conserve une fonction religieuse par excellence, quartier ecclésiastique jouxtant la ville laïque. Cette fonction perdure encore pendant le XIXe siècle.
En 1905, la loi de séparation des Eglises et de l'Etat fait passer ce patrimoine historique sous la tutelle de l'Etat. En 1911, sous l'impulsion du maire, Georges Lugol (1864-1950, édile de Meaux de 1906 à 1929), la municipalité fait l'acquisition du palais épiscopal et de ses dépendances (jardin et remparts), pour les réaménager et les ouvrir au public.
La cathédrale-basilique Saint-Étienne de Meaux, située en plein cœur de Meaux, a été construite entre 1175 et 1540.
Son choeur , la tour flamboyante ,qui la surmonte, la luminosité de l’intérieur, la tombe de Bossuet, la teinte de la pierre avec laquelle elle a été construite,… sont les principaux attraits de cette cathédrale.
Elle mesure 85 mètres de long et culmine à une hauteur de 60 mètres.
La cathédrale Saint-Étienne est l’église-mère du diocèse qui accueille les grandes célébrations diocésaines. Elle accueille également les célébrations paroissiales du pôle missionnaire de Meaux.
Sépulture de Bossuet
De nombreux architectes des Monuments historiques se succédèrent lors des chantiers de restauration qui débutèrent dès les années 1860. Parmi eux, il faut citer Edouard Danjoi (1838-1905), Honoré Ohné et surtout Jules Formigé (1879-1960)
Bossuet Jeune
Jacques-Bénigne Bossuet,
Surnommé l'Aigle de Meaux .Né le 27 septembre 1627 à Dijon mort le 12 avril 1704 à Paris
Évêque de Meaux1681-1704 .
Le vieux chapitre des chanoines
image web
Entre la cathédrale et le palais des évêques, vous ne pouvez pas manquer cet édifice du XIIIe son escalier extérieur.
La vocation de ce bâtiment devait sans doute être multiple. Lieu de réunion du chapitre des chanoines, il servait aussi de grange aux dîmes, dans la mesure où les salles voûtées du sous-sol et du rez-de-chaussée étaient utilisées pour entreposer le vin, le bois et les grains.
Les remparts de la cité épiscopale de Meaux,
édifiés au cours des XIIIe et XIVe siècles, sont un témoignage de l’architecture médiévale.
Ces murs fortifiés, autrefois destinés à protéger l’évêché, invitent à une promenade historique. On peut encore admirer aujourd’hui les imposantes tours et les remparts bien conservés qui forment une enceinte sur une petite partie de la ville, le long du Boulevard Jean Rose.
Nous avons eu une chance incroyable ,le lendemain la météo a été dévastatrice pour ce département
Ref : Musée Bossuet (musee-bossuet.fr)
Mairie de Meaux
Tourisme Meaux
AG samedi 16 novembre 2024 à 10h30
2 commentaires -
Par nanou278 le 7 Juillet 2024 à 16:13
Les Grottes du Foulon
Grottes calcaire, naturelles, creusées il y a des millions d'années par les eaux de pluies (réseau Karstique), les Grottes du Foulon ont été habitées dès la préhistoire par l'homme du paléolithique il y a 300 000 ans.
Le Paléolithique est la période la plus ancienne et la plus longue de l'histoire de l'Humanité, s'étendant sur plus de 3 millions d'années. Pendant cette période, les hominidés ont utilisé la pierre pour fabriquer des outils
Site géologique exceptionnel, véritable livre ouvert sur l'histoire de la Terre, les Grottes du Foulon sont les seules et uniques grottes au monde où vous pourrez observer des milliers de géodes marines géantes
Une géode marine est le résultat de la pétrification d'une éponge de mer
Renfermant des empreintes d'animaux aquatiques cristallisées en quartz et en calcédoine. Vous y trouverez aussi toute la diversité du monde souterrain: grandes salles, galeries, piliers, marmites géantes, diaclase... Rarissime sur la planète: vous pourrez y observer sur tout le parcours de visite la fameuse strate de la disparition des dinosaures sur Terre, il y a 66 millions d'années. Ces grottes nous réservent encore bon nombres de secrets à découvrir, tels ces os géants découverts en Août 2010, ou cette vertèbre géante découverte en juin 2011...
Déjeuner aux grottes
Centre historique de Châteaudun
Le cloître Saint-Roch, sur lequel débouche la Venelle des Ribaudes, était au XV ème siècle occupé par la résidence des chanoines attachés au service de la Sainte-Chapelle.
- Au fond de l'impasse, la Maison du Belvédère est l'ancienne demeure canoniale du Prévôt des chanoines.
- En remontant, le "cloître", la Maison du Chapitre, ancienne bibliothèque et "chartrier" des chanoines. Dénommée aujourd'hui Maison Lumière (du nom du donateur qui fut Maire de Chateaudu de 1870 à 1872).
A l'entrée du Cloître, une porte était chargée d'isoler le site en cas d'épidémie.
Source Châteaudun, L'histoire au coin des rues.Office du tourisme.
La statue représente bien le saint antipesteux dans son habit de pèlerin. Saint Roch, qui a vécu au XIVe siècle, semble avoir été l’un des pèlerins du Jubilé de Rome en 1350 et pourrait avoir été contaminé lors de ce pèlerinage. Atteint de la peste, il en guérit. Réfugié dans une solitude sylvestre, il a, selon la légende, été soigné par un ange et un chien lui apportait chaque jour un pain. On retrouve son chien sur la statue et Saint Roch montre un bubon pesteux sur sa cuisse.
Le Château
Le vicomte Geoffroy de Châteaudun, vassal du comte de Chartres et de Blois Thibaud Ier le Tricheur vers 940, y restaura une puissante forteresse
Le comte de Blois Thibaut V fait construire le donjon vers 1180.
Le 13 octobre 1391, Guy II de Châtillon, dernier comte de Blois, vend les comtés de Blois et de Dunois à Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI. En 1407, après l'assassinat de Louis d'Orléans, Châteaudun et ses autres biens passent à son fils Charles d'Orléans.
Charles d'Orléans fait don du château en 1439 à son demi-frère Jean de Dunois dit le « bâtard d'Orléans » ou « Dunois », compagnon d'armes de Jeanne d'Arc. En 1452 celui-ci entreprend l'édification de la chapelle et du corps de logis de style gothique. Les travaux sont continués, à partir de 1459 jusqu'à la mort de Dunois, par Nicole Duval, entrepreneur et maître maçon. Son œuvre est poursuivie jusqu'à 1518 par ses descendants les ducs de Longueville qui édifient l'aile nord ou aile Longueville de style Louis XII, formant la transition entre l'art gothique flamboyant et la Première Renaissance.
Lorsque la famille Longueville s'éteint sans descendance en 1694, le château revient aux ducs de Luynes. Le château à moitié abandonné par ses propriétaires sert de refuge aux habitants de Châteaudun après l'incendie qui ravage la ville en 1723.
Durant la Révolution française, la chapelle est saccagée et les bâtiments servent de caserne.
Les premières restaurations furent lancées par le duc Théodoric de Luynes avec l'architecte Frédérid Debacq en 1866. Le château est de nouveau endommagé par les Prussiens durant la bataille de Châteaudun en 1870.
En 1938, le château est acquis par l’État qui entame sa restauration, sous la direction de J.M. Trouvelot. L'explosion du pont en 1944 déstabilisa les parties hautes du monument, qui purent néanmoins être redressées sans démontage
Lit de Justice
Par Fab5669 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72762753
Le grand escalier détail
La Sainte Chapelle
Jean, bâtard d'Orléans et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, reçoit en 1439 le comté de Dunois et la vicomté de Châteaudun de son demi-frère, Charles d'Orléans qui est libéré de sa prison anglaise en 1440. Après ses victoires, Charles VII l'a nommé grand chambellan de France en 1439. Bien qu'il n'ait pas été formellement reconnu, il est considéré comme un prince du sang à partir de cette date. En 1465, chargé par Louis XI de présider la commission de réformation du royaume, il obtient d'enlever de son blason la barre symbolisant sa bâtardise.
Il va entamer la reconstruction du château en 1451. Dunois va considérer qu'il peut construire une Sainte-Chapelle car il était le petit-fils de Charles V. Une Sainte-Chapelle relevait directement de l'autorité pontificale et était considéré comme une prérogative de personnages de sang royal.
Comme toutes les saintes chapelles princières avaient aussi un but de commémoration dynastique. C'est ce qu'il déclare en 1467 pour la fondation de la chapelle qu'il a construite pour le salut des âmes de son aïeul Charles V, de son cousin Charles VII, de son père Louis d'Orléans, de son demi-frère Charles d'Orléans, de la sienne et de celle de son épouse, Marie d'Harcourt.
Par Fab5669 — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=72759892
En 1492, le roi Charles VIII obtient du pape Alexandre VI que soient accordés à la chapelle du château de Châteaudun les mêmes privilèges que ceux d'une Sainte-Chapelle.
Les Saintes-Chapelles avaient aussi une vocation funéraire. Les membres de la famille de Dunois, qui ont porté après le bâtard d'Orléans le titre d'Orléans-Longueville, étaient inhumés dans l'église Notre-Dame de Cléry, seuls leur cœur étaient déposés dans le caveau de la Sainte-Chapelle de Châteaudun.
La Sainte-Chapelle de Châteaudun a été élevée en trois campagnes. Dunois obtient en 1451 de l'évêque de Chartres l'autorisation de démolir la vieille chapelle du château. La chapelle a deux niveaux. Elle est dédiée à la Vierge et à saint Jean-Baptiste, patrons de l'épouse et de Dunois. La chapelle haute était réservée aux domestiques et était dite de saint Vincent.
- Entre 1451 et 1454, la première campagne a consisté à construire le chœur de la chapelle basse et la chapelle haute, plus petite. Comme il ne subsiste aucun élément de cette première construction sur le mur nord de la chapelle, on peut supposer que la chapelle était construite contre un bâtiment qui a été démoli ultérieurement et dont il subsisterait par des caves. Une quittance est donnée en 1454 au maçon Martin Brait « pour avoir blanchi la basse et haulte chapelle ».
- Une seconde campagne est entreprise entre 1460 et 1464 par l'architecte Nicole Duval. Les parties construites, la nef et la salle qui la surmonte, le mur nord du chœur, la sacristie et la voûte de l'oratoire sud, se caractérisent avec un appareil à double parement en pierre de taille. Une clé de voûte de la sacristie porte les armes de Marie d'Harcourt, une autre porte le blason originel de Dunois, donc posée avant 1465.
- Une troisième campagne de construction est réalisée à partir de 1493 par Agnès de Savoie (1445-1508), veuve de François Ier d'Orléans-Longueville. Le clocher est construit par le maçon Colas Picault, l'oratoire nord, le mur est de l'oratoire sud. Les oratoires ont été consacrés aux saints patrons de François d'Orléans-Longueville et d'Agnès de Savoie.
La chapelle est consacrée en 1465 bien qu'elle ne soit pas achevée. Les oratoires ont été consacrés en 1494.
Le chapitre est supprimé en 1792. Le château a été racheté par l'État en 1938 et confié au Centre des monuments nationaux.
La Sainte-Chapelle est classée monument historique le 6 juillet 1918
Ref/ wikipédia
château de Chateaudun
office tourisme
photographie de Françoise J
Nous vous souhaitons un bel été et nous vous donnons rendez - vous en septembre au forum des associations avec notre nouveau programme
toute l'équipe IDD
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Par nanou278 le 19 Juin 2024 à 07:22
Moret sur Loing
Moret est une petite cité médiévale les origines semblent remonter à l'époque gallo-romaine. Elle prend de l'importance (stratégique notamment) en 1081 en entrant dans le domaine royal. D'intéressants vestiges (portes et donjon du XII siècle entre autres) font de cette antique cité une halte sinon indispensable, du moins fort appréciée.
Une borne avec le numéro 36 . Il s’agit d’une borne de l’Ancien Régime, dont la fleur de lys fut enlevée à coup de marteau à la Révolution !
Le 36 indique simplement la distance entre Moret-sur-Loing et Paris en demi-lieues, soit 75 km.
Boulet envoyé par les alliés en 1814
Jolies maisons d’origine médiévale grande rue , la place de l’hôtel de ville,
Napoléon 1er passa la nuit du 19 eu 20 mars 1815 à son retour de l'ile d'Elbe
Orgue Renaissance
Du XVIè au XVIIè Siècle et 2000 – Bois (6 x 6 m)
Facteur d’orgue : François du Castel
Cet orgue Renaissance est parmi les plus anciens de France. Le style et le décor du buffet permettent de le dater du règne d’Henri II. La tribune, d’un style différent, lui est antérieure de quelques décennies.
C’est un remploi, peut-être du jubé, dont la trace est perdue dès avant la Révolution. Une tradition locale veut qu’un premier orgue ait été donné par la Reine Blanche de Castille, mais elle est sans fondement.
L’instrument, abandonné vers 1840, est reconstitué en 2000. Il a été classé au titre des Monuments Historiques en 1907.
Église Notre-Dame de la Nativité - Moret-Loing-et-Orvanne (moretloingetorvanne.fr)
Chœur de l’Église
Fin des XIIè et XIIIè Siècles – Calcaire (20 x 17 x 46 m)
L’intérêt architectural de l’Église Notre-Dame de la Nativité réside principalement dans l’abside, le chœur et le transept, élevés sur trois niveaux.
Au niveau intermédiaire de l’abside, un dispositif de doubles oculi décalés permet une meilleure pénétration de la lumière.
Dans les travées du chœur, l’influence directe du modèle de Notre-Dame de Paris est manifeste : piliers cylindriques, fausse tribune d’arcades triples et oculi.
Église Notre-Dame de la Nativité - Moret-Loing-et-Orvanne (moretloingetorvanne.fr)
Bord du Loing
Musée du sucre d'orge
Les sœurs bénédictines ont créé en 1638 les fameux sucres d’orges. Au début le sucre d'orge était considéré comme un médicament pour la gorge .Sarah Bernard croquait quelques berlingots de sucre d'orge avant de monter sur scène .Napoléon en était très friand
Château Atelier Rosa Bonheur
Marie-Rosalie Bonheur dite Rosa Bonheur, née le 16 mars 1822 à Bordeaux et morte le 25 mai 1899 à Thomery,
Rosa Bonheur a la réputation d'être un garçon manqué, réputation qui la suit toute sa vie et qu'elle ne cherche pas à nier, portant les cheveux courts et fumant par la suite, en privé, cigarettes et cigares.
Autorisation pour porter un pantalon
L'histoire du Château de By
Ancien domaine seigneurial du XVe siècle, situé dans le hameau de By-Thomery en Seine-et-Marne, le château a été acquis par la célèbre artiste peintre Rosa Bonheur en 1859, à la suite de la vente de son tableau Le Marché aux chevaux.
Rosa Bonheur est alors la première femme à acheter, à son nom, un bien immobilier grâce au seul fruit de son travail. Aussitôt, l’artiste charge l’architecte Jules Saulnier de lui construire son atelier. Elle s’y installe un an après et y passera les quarante dernières années de sa vie. Après son décès, la propriété revient à sa « fille d’adoption » Anna Klumpke,
artiste peintre, qui préservera le domaine avec une immense dévotion, ouvrant l’atelier de Rosa au public afin de faire vivre la mémoire de l’illustre peintre. Choyé par les différentes générations de la famille Klumpke-Dejerine-Sorrel, l’atelier est successivement ouvert puis fermé au public avant d'être repris par Katherine Brault en septembre 2017.
Elle avait une ménagerie complète dans sa maison : un lion et une lionne, un cerf, un mouton sauvage, une gazelle, des chevaux, etc. L'un de ses animaux de compagnie était un jeune lion qu'elle laissait courir et s'ébattait souvent
En juin 1864, l'impératrice Eugénie lui rend une visite surprise, pour l'inviter à déjeuner, fin juin, au château de Fontainebleau avec Napoléon III. Cette visite a donné lieu à une gravure sur bois d'après un dessin d'Auguste Victor Deroy (1825-1906), conservée au musée du château de Fontainebleau.
L'impératrice revient à By l'année suivante, le 10 juin 1865, pour lui remettre, elle-même, les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur faisant ainsi de Rosa Bonheur la première artiste et la neuvième femme à recevoir cette distinction en déclarant : « Enfin, vous voilà chevalier. Je suis tout heureuse d’être la marraine de la première femme artiste qui reçoive cette haute distinction. J’ai voulu que le dernier acte de ma régence fût consacré à montrer qu’à mes yeux le génie n’a pas de sexe »
À partir de 1880, Rosa Bonheur et Nathalie Micas
Nathalie Micas, née le 24 avril 1824 à Paris et morte à Thomery le 21 juin 1889 est une peintre française.
passent régulièrement l'hiver à Nice, tout d'abord dans la demeure d'Ernest Gambart, la villa L'Africaine, puis à partir de 1895, dans celle qu'elles acquièrent, la villa Bornala. Rosa Bonheur y peint plusieurs toiles
À l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1889, elle invite Buffalo Bill dans son domaine après qu'il l'eut invitée à venir assister à son West Wild Show
Labourage Nivernais
https://youtu.be/A6ptz6vZJkU à regarder et écouter
https://moretloingetorvanne.fr/moret-loing-et-orvanne/patrimoine/moret-sur-loing/eglise-notre-dame-de-la-nativite/
Wikipédia
Photographies Françoise J et net
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Par nanou278 le 19 Avril 2024 à 09:44
Le Château de Farcheville
Selon dom Basile Fleureau, auteur en 1683 des Antiquités de la Ville et du Duché d'Étampes, on pouvait encore lire en 1667 sur la porte du logis de Farcheville une inscription attribuant la construction d'un « château considérable » à
Hugues II de Bouville (1240-1304),
baron de Milly, chambellan de Philippe le Bel, en 1291.
Le château de Farcheville est une forteresse de plaine, et l'une des plus remarquables d'Île-de-France. Il comporte en particulier une vaste enceinte rectangulaire entourée de douves, réaménagées au XVII e siècle, flanquée de tours aux angles et dont les mâchicoulis sont portés par de grands arcs en tiers point bandés entre les contreforts. La maçonnerie était probablement destinée à être enduite. Le parti d'ensemble est curieusement irrégulier dans un espace pourtant sans contraintes, sans véritable enjeu défensif. En plus de cela, plusieurs insuffisances laissent à penser que le résultat visuel, monumental et symbolique a primé dans la conception sur l'efficacité militaire.
Au milieu de l'un des côtés, l'entrée s'ouvre dans le donjon rectangulaire, à côté d'un pavillon datant du début du XVII e siècle. « En l'absence de fouilles à l'intérieur de l'enceinte et compte tenu des restaurations , il n'est pas possible d'établir une chronologie fiable de la construction.
Un circuit fermé pour l'eau des Douves
La chapelle est citée en 1321. Il s'agit probablement de celle qui a été conservée jusqu'aujourd'hui, avec son décor dont les peintures murales et les lambris de couvrement sont ornés d'anges musiciens, et qui paraît dater du début du XIV eme siècle
image Le château de Farcheville (Essonne) – L'écho des châteaux (chateauxexperiences.com)
Curieux Prie- Dieu
Voute décorée en bois de Châtaigner ,elle en bois qui conserve un décor peint, divisé en 192 panneaux,
représentant d'une façon naïve des anges musiciens ( XIVème siècle)
Emouvante Piéta
En 1407, le domaine entre par héritage dans les possessions de la branche de Châtillon-sur-Loing de la maison de Coligny, illustre famille protestante qui va le conserver pendant plus de deux siècles. Il est pillé et saccagé à trois reprises pendant les guerres de Religion entre 1567 et 1576, et remis en état entre 1578 et 1604.
Farcheville entre aux XVIIe et XVIIIe siècles dans le patrimoine de riches familles de robe, les Jappin puis les Maynon. En 1637, la seigneurie est achetée par Maximilien Jappin, conseiller et secrétaire du roi. En 1741, le domaine devient la propriété de Vincent Michel Maynon, président de la quatrième chambre des enquêtes au Parlement de Paris. Sous la Révolution française, celui-ci ne put empêcher la démolition d'environ la moitié des arcs de l'enceinte et d'une partie des créneaux. À cette époque, le pont-levis avait déjà disparu et les fossés étaient dits « cultivés ».
Des travaux « sans doute importants, quoique peu documentés » sont réalisés dans la seconde moitié du XIX e siècle. Une nouvelle remise à voitures est notamment bâtie en 1858 sur des dessins de l'architecte Alphonse Adam. Une campagne de restauration de grande envergure est entreprise à partir de 1899, avec notamment la reprise de la totalité du mur d'enceinte, la construction d'au moins trente-deux créneaux et la réfection des cintres. La façade principale est entièrement rhabillée. Le chemin de ronde reposant sur des arcades date en totalité de 1900-1901. L'architecte Anjubert exécute également des dessins pour les nouvelles ferrures de la grande salle et de la chapelle.
Classé monument historique en 1948 et inscrit en 1947, d'importantes restauration ont encore lieu dans les années 1980.
Rien ne permet de penser que l'enceinte de la fin du XIII e siècle n'avait pas les dimensions de celle qui subsiste. L'emploi du mâchicoulis sur arc est cependant peu fréquent en Île-de-France et les deux autres exemples connus au nord de la Loire sont plus tardifs. L'ensemble fut repris et restauré autour de 1901 afin de lui rendre un aspect plus médiéval. La tour et l'escalier à vis accolés au porche d'entrée, plus haut que le reste des bâtiments, donnent une idée de l'élévation originale, avant les destructions révolutionnaires.
Le château d’Hugues II de Bouville a conservé sa boulangerie du XIIIesiècle avec ses fours muraux
La maison du Chapelin
Détail
Farcheville de nos Jours La vie du château de Farcheville a été marquée par ses propriétaires successifs, lesquels ont régulièrement réalisé de grands travaux de construction et de restauration.Comme au XVIIe siècle ou des travaux d’adaptation au « goût du jour » sont effectués. On construit une tour carrée d’habitation pour remplacer le donjon défensif et des terrasses de promenade font désormais place aux remparts extérieurs
La Cuisine Aujourd'hui
Salle du petit déjeuner
Plus récemment, Jean Chalopin, célèbre créateur et producteur de dessins animés comme Les Mystérieuses Cités d’or, entreprit d’importantes restaurations de la vieille bâtisse. L’aspect médiéval a été revu et corrigé, tout en intégrant une certaine modernité dans l’aménagement. On raconte que les anciens appartements de Chalopin sont dignes de l’Inspecteur Gadget…
Jean Chalopin fait l'acquisition du Château de Farcheville dans les années 1980 Celui-ci était en ruine , Pendant dix années ,il fait des travaux avec près de 250artistes .Il a acheté de nombreux objets d'époque pour meubler les pièces ,toujours dans le respect historique
Toute la partie haute au dessus des fenêtres , les décors sont d'époque
La chambre de la Reine
La salle de bain
La chambre du Roi
Il y a encore beaucoup à voir , le coin salon ,salle de conférence , la salle de jeux ,la bibliothèque .Mais je vais terminer avec ... La piscine intérieure , du 19ème siècle, et son coin détente
Ref: Wikipédia ,le Château merci à eux , photographie de Françoise J
A suivre le Musée Volant Salis
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Par nanou278 le 18 Avril 2024 à 15:08
Le Musée Volant Salis
Une Histoire de famille Quand Tradition rime avec Passion
- À l’âge de 12 ans, Jean-Baptiste Salis découvre que Louis Blériot a traversé la Manche en avion. Inspiré, il ambitionne de traverser l’Atlantique et se forme seul à la mécanique d’aviation.
- En 1912, âgé de 15 ans, il achète trois épaves d’avion à l’aéroclub de Clermont-Ferrand grâce à un héritage de l’une de ses grands-mères. Après les avoir transportées en charrette jusqu’à la ferme familiale, il reconstruit une Libellule Hanriot, mais s’écrase lors de son premier essai.
- Pendant la Première Guerre mondiale, il devient pilote militaire après avoir été blessé à la bataille de Verdun. Il quitte les tranchées avec deux citations et intègre l’École de pilotage militaire de Pau, devenant instructeur et pilote d’essai.
- Avec les aviateurs Alfred Fronval et Charles Robin, il crée la première patrouille d’acrobatie aérienne du monde, utilisant trois Morane-Saulnier AI reliés par un ruban tricolore.
- En 1933, Jean-Baptiste Salis fonde l’association Les Casques de cuir, qui vise à propager le goût et le sens de l’aviation parmi les foules, en particulier les jeunes.
- À partir de 1937, il se lance dans la collection et la restauration d’avions anciens. Il s’installe à Cerny, achète une ancienne ferme qu’il baptise “Ma petite Auvergne”, et la transforme en école de mécaniciens.
- Après la Seconde Guerre mondiale, il crée une école de vol à voile sur l’aérodrome de La Ferté-Alais.
- En 1955, à l’occasion du cinquante-et-unième anniversaire de l’Entente cordiale, il remet en état un avion de la marque Blériot et réitère sa traversée de la Manche. Il recommence en 1959 pour le cinquantenaire de la traversée.
- Son fils Jean et sa fille Irène reprennent le flambeau après sa mort, continuant à restaurer d’anciens avions et à perpétuer l’héritage de Jean-Baptiste Salis .
- Le Blériot
Les Pionniers 1914/1918
Le début du 20ème siècle a été marqué par les pionniers de l’aviation. C’est alors le temps de la découverte, des exploits et des premières traversées. Louis Blériot traverse la Manche en 1909 à bord d’un Blériot XI.L'exploitIl est 4h15 en ce matin du 25 juillet 1909. Louis Blériot est déjà à bord de son avion, le « Blériot XI ». Le vent est tombé durant la nuit et le moment semble propice pour relever le défi lancé par le journal britannique, le Daily Mail : traverser la Manche à bord d'un «plus lourd que l'air». Blériot fait signe à son mécanicien : il se lance !
40 kilomètres de mer à traverser... une immensité, car aucun repère ne vient guider l'aviateur. L'aviateur repère des bateaux qui lui indiquent la direction de Douvres, en Grande-Bretagne. Puis il aperçoit l'immense drapeau tricolore que son ami, le journaliste Charles Fontaine a déployé dans un champ pour qu'il sache où se poser. À 5h12, après un virage, c'est chose faite : Blériot coupe le moteur sur le sol anglais. Une foule immense l'accueille. Le roi le recevra le lendemain. L'événement a un retentissement mondial.L'aviation a fait la preuve de son utilité ! À peine cinq ans plus tard, elle va trouver un emploi inattendu comme arme de guerre pendant la Première Guerre mondiale.
Roland Garros
Roland Garros franchit la Méditerranée en 1913 aux commandes d’un Morane-Saulnier H. En 1919, Jules Védrines pose le Caudron G3 se pose sur les toits des Galeries Lafayette à Paris tandis qu’en 1921, Adrienne Bolland passe la Cordillère des Andes avec ce même avion.
Dès novembre 1914 ,Garros sera le premier spécialiste à définir dans un rapport au GQG l'avion de chasse monoplace tel qu'il sera utilisé dans tous les pays du monde au cours des décennies suivantes .Ayant connaissance du système de tir à travers l 'hélice ,inventé en avril 1914 par Raymond Saulnier (et le bureau d'étude dirigé par Louis Peyret) Il réalise le premier tir en vol et améliore le dispositif en réduisant la taille du déflecteur en métal posé sur les pales . Il achève en janvier 1915 la mise au point du tout premier chasseur monoplace de l'histoire ,armé d'une mitrailleuse tirant dans l'axe de l'avion à travers le champs de rotation de l'hélice
En 1919, Jules Védrines pose le Caudron G3
Pendant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé dans l'aviation, à l'âge de trente-deux ans. Il signe ses avions d'une tête de vache ou de l'inscription « la vache », sans doute en souvenir de ses origines limousines et aussi peut-être en guise de provocation.
La Première Guerre Mondiale
Lors de la Grande Guerre, dès 1914, les états-majors réalisent rapidement que les avions peuvent servir à localiser l'adversaire, ils remplissent ensuite des missions de reconnaissance et de télécommunication (par largage de messages). Mais surtout, ils prennent conscience que l’avion peut servir comme arme de guerre : d’abord par le largage de bombes, puis par l’emport d’un pistolet par le pilote et enfin par le montage d’armement directement sur l’avion.
RaFBe2f
LVG & Be2f : Première sortie / First Roll Out | Memorial Flight
bombes sous les ailes
Le Be2f est un avion historique qui a joué un rôle important au début du 20e siècle. Voici quelques informations à son sujet :
- Le Be2f est un modèle d’avion conçu en 1916. Il a été construit en utilisant un fuselage du Be2c et des ailes et empennages du Be2e. Son moteur était un RAF de 90 ch qui lui permettait d’atteindre une vitesse maximale de 145 km/h avec une autonomie de 4 heures
- À l’origine, le Be2f était utilisé pour la reconnaissance et la photographie. Il faisait partie des premiers engins volants spécifiquement conçus pour un usage militaire. Sa stabilité en vol était un atout majeur pour sa mission.
- Le Be2f a été opérationnel au sein du Royal Flying Corps (RFC), l’ancêtre de la Royal Air Force, de 1912 à 1918. Environ 3 500 exemplaires ont été produits par différentes sociétés sous licence. Il a été utilisé par plusieurs forces aériennes à travers le monde, notamment en Afrique du Sud, en Australie, en Belgique, aux États-Unis, en Grèce, en Norvège et aux Pays-Bas.
- Le Be2f reconstruit par l’association Memorial Flight a été remonté récemment et est exposé au musée volant Salis à La Ferté-Alais.
- Fokker DR.I Triplan
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Conçu en 1917 armé de deux mitrailleuse synchronisées contenant 500 cartouches Manfred Albrecht ,baron von Richthofen 1892/1918 est devenu une légende de la première guerre mondial l'as des as ,il avait peint son Fokker en rouge vif n afin qu'en cas de blessure l'ennemi ne pas se rendre compte que le pilote saignait d'ou son
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nom de Baron Rouge
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Histoire de cocardes
- La cocarde tricolore de l'aviation Française à été utilisé pour la première fois en 1914 par Léger sur les dessin des carcasses des avions abattus au front .Elle devait être identifiable du sol ,elle était donc placé sous les ailes des appareils
- L'inverse pour les Britanniques
- Ils ont abandonné l'Union Jack qui ressemblait trop à la croix Allemande vue du sol , ils se faisaient tirés dessus .Ils sont donc utilisés les couleurs Française à l'envers cerclant de blanc la notre étant cerclée de bleu
- Fokker DVII
- Le Fokker D.VII était un avion de chasse biplan allemand de la Première Guerre mondiale. Il est considéré comme le meilleur chasseur germanique de cette guerre,
Morane -Saulnier 230
- Biplace avion d'entrainement de voltige
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Morane -Saulnier 502
- Le Criquet est un avion qui peut atterrie et décoller sur une très courte distance
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Boeing B-17
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The "Pink Lady", l’histoire fabuleuse d’un B17 reconverti en avion photographe
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Cet avion qui s’illustra au cours de la Seconde Guerre mondiale, en incarnant la puissance libératrice qui a vaincu l’Allemagne, auréola de nombreuses manifestations patriotiques et meetings. Il survola pendant 30 ans les continents pour l’Institut géographique national, réalisant des relevés aériens. C’est la belle histoire du "Pink Lady", ce B17 classé monument historique depuis septembre 2012. seul B17G authentique survivant de la Seconde Guerre mondiale à avoir effectué des missions de guerre.
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31 md' envergure
22 de longueur
15,5 poids à vide
12 à 16hd'autonomie
250 à 380 km/ h vitesse de croisière
1 000 l/h d'essence
Travel Air 4000
- Biplan de transport et de sport
Chance -Vougt Corsair
Polikarpov Po-2
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Merci au Musée Salis de m'avoir laissé libre pour cet article photos comprise
- photographie Françoise J et musée
Ref : 25 juillet 1909 - Louis Blériot traverse la Manche en avion - Herodote.net
Le Pink Lady ou la fabuleuse histoire d'un B17 reconverti en avion photographe - Portail IGN - IGN
Wikipédia
Prochaine sortie le 30 Mai Rosa Bonheur
L
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Par nanou278 le 2 Avril 2024 à 06:35
Les Bonbons Kubli
L'histoire de Kubli
La Belle Époque
L’histoire commence en Suisse, à la fin du 19ème siècle, Jacques KUBLI dans la force de l’âge, quitte son pays pour tenter sa chance en Amérique. Il pose ses valises en Alabama mais la vie est rude et hostile.
Plusieurs années et quelques enfants plus tard, il décide de rentrer en Europe.
C’est la belle époque. Il choisit de s’installer avec sa famille dans le 13ème arrondissement à Paris pour sa douceur de vivre et son potentiel commercial.
C’est alors qu’il ressort de ses cartons des recettes de bonbons qu’il avait gardées depuis sa Suisse natale.
En 1900, il crée alors sa fabrique (au fond d’une cour, rue du Château des Rentiers) et confectionne avec passion des bonbons aux recettes originales et gourmandes.
Rapidement, il fournit les grandes chocolateries et confiseries parisiennes.1973 - Morangis
La maison KUBLI restera dans la capitale jusqu’en 1973, puis s’installe au sud de Paris, à Morangis (en Essonne).
Pendant quatre générations, la famille KUBLI perpétue la tradition du bonbon de sucre cuit :
- Par la sélection rigoureuse des matières premières.
- Par le respect de la mise en œuvre des spécialités, notamment des pralinés fabriqués à l’ancienne.2009 - L'histoire continue, passionnément!
C’est en 2009 que Gilles DUAULT reprend le flambeau avec passion et une ferme volonté de pérenniser
le savoir-faire KUBLI en France et à l’étranger.
Aujourd’hui les bonbons KUBLI sont vendus dans plus de 15 pays à travers le monde.Merci pour toutes vos explications et votre passion
Tenues correctes exigées
L' atelier
Nous travaillons encore le sucre cuit de façon artisanale
Vous pouvez nous rendre visite à notre boutique à Morangis qui est ouverte:
Le Mercredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 et le Vendredi de 13h30 à 16h30
17 rue Gustave Eiffel, 91420 MorangisRefroidissement avant façonnage
Fruits à coque
Moules
Atelier emballage
La boutique
Merci à la direction Kubli pour la liberté de faire sans entraves
Déjeuner le Bistronomic
Maison de Jeanne et Léon Blum
La maison est une ancienne ferme du XVII siècle, située au 4 de la rue Léon-Blum, sur le plateau des Metz (d'où son nom de Clos des Metz) à Jouy-en-Josas que Jeanne Blum, cousine de Léon Blum avait achetée en 1938. L'ancien président du Conseil du Front populaire y passa les dernières années de sa vie, en compagnie de Jeanne qui s'était rapprochée de lui après la mort de sa deuxième épouse, l'avait suivi en 1943 et épousé au camp de concentration nazi de Buchenwald.
Visite avec notre sympathique petite guide Elisa ,regardez cette vidéo ci dessous
Plaque dans le jardin du « Clos des Metz » où sont enterrées les cendres de Jeanne Blum.
Jeanne née Lévylier en 1899 ,jeanne dite Jeanot est une femme de caractère ,libre et d'une grande intelligence .Elle rencontre Léon Blum pour la première fois alors qu'elle n'avait que 16 ans et en tombe follement amoureuse malgré leurs 27 ans d'écart .Elle épouse à 20 ans le grand avocat Henry Torrès avec qui elle aura deux fils Jean et Georges .Quelques années plus tard elle ose demander le divorce .Elle se remarie à Henri Reichenbach, homme d'affaire un des fondateur de des magasins prisunic , c'est avec lui qu'elle achète la maison .En 1940 elle refuse de suivre son mari aux USA et décide de soutenir Leon Blum en prison . Après le suicide de son mari ,elle épousera Leon Blum à Buchenwald en 1943. Perdant la vue et dévastée par la mort de son deuxième fils quelques mois plus tôt ,Jeanne se donne la mort en 1982 et lègue la maison à la ville de Jouy en Josas .La maison devient "Monuments historiques "et "Maison illustre "
Jeanne Blum se donne la mort en 1982, 32 ans après le décès de Léon Blum
La salle à manger
Pièce intimiste ,sobre comme le reste de la maison ,réservée à la famille
Cuisine
Salon
Bibliothèque reconstituée
Chambre de Jeanne
Une touche féminine
Chambre de léon
Léon Blum (1872-1950)
Léon Blum est né le 9 avril 1872 à Paris, d’une famille juive d’origine alsacienne, composée de cinq enfants.
La première partie de sa vie est consacrée à l’écriture. Il publie des critiques littéraires et dramatiques, très suivies, pour la presse d’avant-garde parallèlement à sa profession de juriste au Conseil d’Etat.
C’est à partir de l’Affaire Dreyfus et de sa rencontre déterminante avec Jean Jaurès, qu’il entre en politique. En 1905, il adhère à la Section française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) et devient responsable de la rubrique littéraire du journal l’Humanité.
En aout 1914, il devient chef de cabinet du ministre socialiste des Travaux publics, Marcel Sembat, après avoir été réformé pour cause de myopie.
Elu député de la Seine en 1919, il participe au Congrès de Tours et choisit de rester membre de la SFIO contre la majorité communiste.
Partisan d’un socialisme réformiste et humaniste, Léon Blum croit davantage à une transformation progressive de la société qu’à une rupture révolutionnaire. Dans les années 1930, marquées par la montée du fascisme en Europe, il s’engage résolument dans une stratégie d’alliance avec les communistes et les radicaux, pour former un large « Front populaire ».
Les élections législatives du printemps 1936 marquent la victoire du Front Populaire. Léon Blum devient alors Président du Conseil. Un immense espoir nait au sein de la classe ouvrière et un vaste mouvement de grèves, dites « joyeuses », éclate alors dans le pays. Léon Blum entreprend de vastes réformes économiques et sociales : semaine de 40 heures, congés payés (deux semaines), accords collectifs… Mais les attaques contre le Front populaire sont nombreuses, la crise économique sévit toujours et le contexte politique international se durcit avec l’approche de la guerre. Léon Blum est contraint de démissionner en juin 1937.
Victime toute sa vie d’antisémitisme, il est arrêté en septembre 1940 sur ordre de Vichy et emprisonné. Déporté au camp de Buchenwald en 1943, il retrouve la liberté en 1945 et s’installe avec sa femme, Jeanne, à Jouy-en-Josas. Actif jusqu’à la fin de sa vie, il dirige notamment le dernier gouvernement provisoire de décembre 1946 à janvier 1947, il décède d’un infarctus le 30 mars 1950 dans sa maison de Jouy-en-Josas.
Merci à la maison Jeanne et Leon Blum pour la liberté de faire sans entraves
REF : Kubli entreprise
Maison Léon Blum
photographie Françoise J
IDD
Prochaine sortie le 5 Avril 2024 Château de Farcheville ,Musée Volant de Salis
3 commentaires -
Par nanou278 le 24 Février 2024 à 09:15
Hôtel particulier de La Païva
L'hôtel de la Païva est un hôtel particulier parisien construit entre 1856 et 1865 au 25, avenue des Champs-Élysées par la Païva, née Esther Lachman (1819-1884), aventurière russe d'origine polonaise très modeste, devenue marquise portugaise, puis comtesse prussienne. Elle y donnait des fêtes restées célèbres
Esther Lachman
Esther Lachman ( 1819- 1884 ) est née à Moscou de parents juifs polonais. Elle se marie en 1836 à Antoine Villoing, un modeste tailleur français dont elle aura un garçon. Puis très vite elle s'enfuit à Paris, dans le quartier de la Nouvelle Athènes (9e arrondissement), et exerce le métier de courtisane sous son nouveau prénom Thérèse. Elle devient, entre autres, la maîtresse du pianiste Henri Herz (1803-1888) qui la présente aux artistes de l'époque : Frantz Litz, Théophile Gautier (qui restera son ami très longtemps), Émile de Girardin, Wagner, les frères Goncourt ... Elle aura une fille avec Henri Herz en 1847, mais profitera d'une tournée aux États Unis du pianiste pour dilapider sa fortune, et se fera éjecter de la famille Herz. Elle prend le prénom de Blanche.
Après un séjour à Londres où elle fait tourner la tête de plusieurs aristocrates, elle revient à Paris en 1848 et séduit le marquis Aranjo de la Païva, aristocrate portugais fortuné, qui l'épouse en 1851. Dès le lendemain des noces elle lui refuse sa chambre, et se sépare de lui. Malgré tout, il lui offre l'hôtel particulier de la place Saint Georges (9e arrondissement).
Puis en 1852, elle s'entiche d'un très riche industriel comte prussien, cousin de Bismarck, Guido Henckel von Donnersmarck (1830-1916), de onze ans son cadet, qui l'épouse en 1871 après qu'elle eût obtenu le divorce du marquis de la Païva.
Pierre Manguin
C'est l'architecte Pierre Manguin (1815-1869) qui construit son hôtel sur les Champs Elysées, demeure d'inspiration italienne par son architecture et par sa décoration, plutôt ostentatoire. Il faudra dix ans (1855-1866) pour finaliser l'hôtel et sa construction fait jaser par son coût, plus de dix millions de francs or. Il est précédé d'un jardin suspendu donnant sur les Champs Elysée.
Ref : Hôtel de la Païva — Geneawiki
le comte Henckel von Donnersmarck vend l'hôtel en 1893 au banquier berlinois James Soloschin. Un ancien cuisinier du tsar, Pierre Cubat y installa un restaurant réputé dans lequel le Tout-Paris se retrouvait. Pour autant, en dépit de sa renommée, l'établissement ferme ses portes en 1898. Un projet d'installer la mairie du 8e arrondissement n'aura pas de suite.
Le Travellers Club s'y installe en 1903 et en fait l'acquisition en 1923
Depuis 1903, le bâtiment conserve son grand escalier d'onyx jaune,
Salle à manger
Salle de Bain de style mauresque,
L'hôtel de la Païva est aussi connu pour sa salle de bains mauresque ornée de carreaux de faïence de Théodore Deck où trône une baignoire très particulière (coffre en onyx blanc recouvrant une cuve en bronze argenté et ciselé, avec des robinets de bronze doré incrustés de six énormes turquoises, œuvre de Beboutoff) sauvée par miracle de la destruction. De style Napoléon III, sculptée par Donnadieu, marbrier à Paris, dans un bloc d'onyx comme l'escalier (1,85 m - 900 kg), la cuve est tapissée de bronze argenté tandis que trois robinets prévoient de verser, outre de l'eau, divers liquides exotiques. La marquise, dit-on, y prenait des bains de lait, tilleul et même de champagne.
Eau tiède ,champagne , lait d'ânesse
Les sculptures et plafonds
ses peintures et le plafond de Paul Baudry dans le grand salon.
De même, subsiste la double entrée de la cour de l'hôtel avec une porte pour l'entrée des équipages et une autre pour leur sortie, leur évitant d'avoir à se croiser. En revanche, la cour de l'hôtel a été remplacée par des établissements commerciaux, guichet de change puis aujourd'hui restaurant
https://youtu.be/-l0XZ5WpL-o secret d'histoire à visionner
Photographie Annette
Ref : Ref : Hôtel de la Païva — Geneawiki & Wikipédia
La Grande Mosquée de Paris
Le 19 octobre 1922, à 14 heures, la première pierre de la Grande Mosquée de Paris était solennellement posée, inaugurant la destinée riche en évènements d’une institution qui demeure à ce jour un sujet de curiosité, une référence, un symbole, un enjeu.
Un édifice en reconnaissance des soldats musulman morts pour la France
L’idée d’ériger une institution musulmane à Paris remonte au milieu du XIXe siècle. Après une étude longue et laborieuse, le gouvernement français décida finalement de prendre le projet à son compte en décembre 1916, lorsque la France dût compter tant et tant de soldats de confession musulmane parmi ses héros tombés, notamment, à Verdun, lors de la terrible « Bataille du Destin de la France »
C'est ainsi que la Société des Habous et des Lieux Saints de l'Islam vit le jour en février 1917
Fontaine des jardins
Ref :La grande Mosquée &wikipédia
Présentation | Grande Mosquée de Paris (grandemosqueedeparis.fr)
Photographies Annette
Prochaine sortie Confiserie Kubli ,Maison Léon Blum (complet )
1 commentaire -
Par nanou278 le 24 Février 2024 à 09:12
Quatre amis ,quatre univers , mais une envie commune ... Faire plaisir ,donner du bonheur .
Ce qui n 'était qu'un restaurant ,est devenu au fil des ans le cabaret Artishows .Un spectacle de transformistes
,mais aussi de Music-Hall
Coco
Delhia
Galipette
Catherine Bourgeoise
Pétunia
Framboise
Ref :Photos Annette et du cabaret Artishows
prochaine sortie Découverte de Paris Hôtel de La Païva ,la Grande Mosquée de Paris ( complet )
1 commentaire -
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Par nanou278 le 17 Décembre 2023 à 15:15
Fervent passionné de spectacles, Alain M. Pacherie décide de lier son existence à cet univers. En 1967, il crée Européenne de Spectacles. Quelques années plus tard, il rencontre Annie Fratellini, qui lui donnera littéralement le goût d’un cirque moderne. A ses côtés, il apprend de nombreuses années pour finalement forger sa propre vision des arts de la piste : un cirque résolument ancré dans son temps qui autorise des passerelles entres les disciplines tout en s’appuyant sur un canevas traditionnel.
En octobre 1999, après avoir produit de très nombreux spectacles, Alain M. Pacherie réalise enfin son rêve : il reçoit son premier chapiteau. Après deux mois de représentations, une tempête dévastatrice déferle sur la France et a raison de son Cirque. C’est à ce moment-là qu’il imagine un chapiteau fou, à la hauteur de son rêve. Une immense nef de toile dépourvue de toutes structures internes offrant ainsi une visibilité incomparable aux spectateurs.
En décembre 2000, naît le Cirque Phénix et ses 6000 places assises. Alain M. Pacherie possède enfin l’écrin qui accueillera ses créations. Depuis lors, le Cirque Phénix a accueilli plus de 6 millions de spectateurs ! Président du Festival Mondial du Cirque de Demain, plus grand festival international et compétition de cirque moderne, Alain M. Pacherie exprime son goût pour l’éclectisme.
Président de l’Académie des Arts du Cirque Fratellini, il s’est donné pour mission de faire de cette formidable école, un établissement incontournable de l’enseignement de toutes les disciplines circassiennes tout en préservant le patrimoine et l’esprit insufflés par sa créatrice, Annie Fratellini.
Aujourd’hui, Alain M. Pacherie se réjouit de vivre pleinement sa passion du geste précis et beau, de l’esprit du spectacle cher à l’enfant qui sommeille en lui. Il présente désormais ses spectacles de cirque aux quatre coins du monde.
Tonton-Ballons , finaliste d'incroyable talents . De drôles d'animaux géants entièrement sculptés avec des ballons sur la piste
Une parade ultra colorée et ultra "gonflée " Les ballons son écologiques et bio dégradables 100%latex
Président et Fondateur du Cirque Phénix
Président du Festival Mondial du Cirque de Demain
Président de l’Académie des Arts du Cirque Fratellini
Vice Président Fondateur de l’Association Cultures du Coeur
Vice-président de l’Association Les Petits Princes
Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Officier des Arts et LettresImages Annette
Web
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